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Après une crise "à pleurer", l'industrie française du câble face aux "opportunités" l'électrification
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/06/2023 à 14:07

Le secteur met toutefois craint la concurrence de pays méditerranéens comme le Maroc, la Turquie ou la Tunisie.

(illustration) ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

(illustration) ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Les câbliers français, qui sortent à grand-peine d'une "crise sans précédent", marquée notamment par la flambée des coûts, comptent sur des besoins toujours plus grands du pays en matière électrique pour se relancer à moyen terme, ont-ils indiqué mercredi lors d'un point presse.

"Tous les indicateurs économiques nous invitent à pleurer, toutes les perspectives nous invitent à être contents", a résumé Franck Baron, nouveau patron du Sycabel, organisation qui réunit 22 groupes du secteur possédant des usines en France, dont les deux leaders mondiaux du secteur des câbles électriques, l'italien Prysmian et le français Nexans.

En 2022, l'industrie française "a été touchée de plein fouet" par des difficultés d'approvisionnement en matières premières (plastiques, cuivre, aluminium) "associées à une forte hausse du coût de l'énergie", rappelle le Sycabel.

Son chiffre d'affaires, qui a progressé de 10% à 3,8 milliards d'euros, a ainsi été artificiellement gonflé par la flambée des métaux. En outre, les câbliers ont également subi la flambée des coûts de l'énergie, étant tout juste en dessous du seuil retenu par le gouvernement pour être considéré comme intensifs en énergie et bénéficier d'aides.

En Europe, "on a payé l'énergie sept fois plus cher que n'importe où ailleurs dans le monde", a tonné Jacques de Heere, vice-président du syndicat, qui craint la concurrence de pays méditerranéens comme le Maroc, la Turquie ou la Tunisie, en raison de ce surcoût provoqué par la reprise économique de 2021, puis accentué par la guerre en Ukraine.

En 2023, les industriels redoutent les "incertitudes sur l'économie", et les prévisions de croissance revues à la baisse en Europe, alors que l'export représente un tiers du chiffre d'affaires du secteur.

"Renouvellement" du réseau électrique

En France, M. Baron table sur une "année assez faible", compte tenu de la construction de logements à l'arrêt mais souligne les "très, très jolies opportunités" qui se présentent pour la suite, en écho au patron du gestionnaire du réseau électrique RTE, qui a revu jeudi à la hausse la consommation électrique en France pour les années à venir.

M. Baron a ainsi détaillé le renforcement du photovoltaïque, sur lequel la France accuse un retard par rapport à ses voisins, et notamment son développement dans les parkings.

Il a également évoqué les bornes de recharge vouées à accompagner le développement des véhicules électriques et l'éolien offshore, compte tenu de la quantité de câbles pour raccorder au réseau ces installations éloignées des côtes.

Dernier point, "l'infrastructure de transport et de distribution de l'électricité (...) certainement la meilleure d'Europe", mais dont la construction, qui date des années 1970, va nécessiter un "renouvellement", en plus de son renforcement "pour faire passer plus de courant".

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2 commentaires

  • 08 juin 14:46

    Nexans est français... quand aux "chaudières " d'Alcatel ( en fait d'Alstom.. mais bon) vendu a Westinghouse ( en fait General Electric.. mais bon), elles ont surtout fait virer le pdg de GE pour avoir fait une mauvaise affaire.:-))


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