Apollo Global APO.N a annoncé vendredi un bond de 5% de son bénéfice au premier trimestre, grâce à l'augmentation des frais de gestion d'actifs et de solutions de capital telles que la souscription de dettes et d'actions.
Le gestionnaire d'actifs alternatifs a reçu 43 milliards de dollars (37,94 milliards d'euros) de flux entrants. Les actifs sous gestion ont augmenté de 17% pour atteindre 785 milliards de dollars, rapprochant Apollo de son objectif de gérer 1.000 milliards de dollars d'ici 2026 et 1.500 milliards de dollars d'ici 2029.
Ces résultats interviennent à un moment crucial pour le secteur, alors que les investisseurs sont confrontés à un environnement économique incertain, les marchés ayant été malmenés par la politique douanière du président américain Donald Trump qui a rendu plus difficile la sortie des investissements pour les gestionnaires d'actifs.
Cependant, des groupes comme Apollo peuvent empocher des millions en frais de gestion en s'appuyant sur leur portefeuille d'actifs, une source essentielle de stabilité. Le conseil aux entreprises dans leurs activités sur les marchés - telles que la levée de fonds et de capitaux propres - peut également générer des honoraires importants.
Les revenus d'Apollo liés aux honoraires, un indicateur clef de la rentabilité pour son segment de gestion d'actifs, ont bondi de 21% pour atteindre 559 millions de dollars.
Les bénéfices liés aux écarts, qui évaluent les performances de son unité de services de retraite, ont baissé de 1,6% pour atteindre 804 millions de dollars.
Apollo disposait néanmoins de 64 milliards de dollars de capital non dépensé à la fin du trimestre, ce qui pourrait lui permettre de tirer parti de l'incertitude actuelle et d'acquérir des actifs à un prix avantageux.
Le directeur général Marc Rowan a déclaré qu'Apollo était bien placé pour faire face à la "volatilité et aux bouleversements" grâce à un pipeline solide et au capital disponible pour les investissements.
Le bénéfice net ajusté au premier trimestre s'est élevé à 1,12 milliard de dollars, soit 1,82 dollar par action, contre 1,06 milliard, soit 1,72 dollar par action, un an plus tôt.
(Rédigé par Niket Nishant à Bangalore ; version française Augustin Turpin)
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