(AOF) - Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre 2024 d' Aperam a diminué de 1,4% à 1,63 milliard d'euros contre 1,66 milliard d'euros au premier trimestre 2024. L'Ebitda ajusté a atteint 86 millions d'euros durant le second trimestre (à l'exclusion d'une perte exceptionnelle de 8 millions d'euros liée à un programme de promotion de l'attrition des employés) contre 55 millions d'euros au premier trimestre 2024.
"La valorisation positive des stocks, un meilleur mix produits et les améliorations de coûts liées au programme Leadership Journey ont plus que compensé la compression des prix/coûts", explique le producteur d'acier.
Aperam a enregistré un bénéfice opérationnel de 19 millions d'euros sur ce second trimestre, à comparer à une perte opérationnelle de 3 millions d'euros au premier trimestre 2024.
La société a enregistré un bénéfice net de 59 millions d'euros au second trimestre, comparé à une perte de 19 millions d'euros au premier trimestre 2024.
Le flux de trésorerie disponible avant dividende pour le deuxième trimestre 2024 s'est élevé à 111 millions d'euros. Il était négatif à hauteur de 141 millions d'euros au trimestre précédent.
Les expéditions sont restées globalement stables à 583 milliers de tonnes au deuxième trimestre 2024 contre 585 milliers de tonnes au premier trimestre 2024, en raison de conditions de marché stables en Europe, alors que l'effet saisonnier positif au Brésil a été contrebalancée par le retard dans la montée en puissance du laminoir à chaud.
Côté perspectives, Aperam vise un Ebitda au troisième trimestre qui se situe à un niveau légèrement supérieur à celui du deuxième trimestre 2024.
Il est prévu que la dette financière nette augmente au troisième trimestre 2024. Elle s'élève à 607 millions d'euros au second trimestre.
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Les multiples enjeux de la criticité environnementale
Elle fait d'abord référence à l'offre et à la disponibilité des différents métaux dans le sous-sol. L'autre élément déterminant est la demande. D'après l'Agence internationale de l'énergie, la consommation de lithium va être multipliée par plus de 40 d'ici à 2040. Le cuivre est aussi le parfait exemple de cette criticité. Selon S&P Global, la consommation de cuivre va doubler d'ici à 2035, passant de 25 millions de tonnes par an à 50 millions de tonnes. Or les investissements dans de nouvelles mines sont pénalisés par la baisse des prix et la hausse des coûts de financement et de production. Des pénuries sont donc à craindre dans dix ou quinze ans. Enfin, l'industrie minière va se heurter à l'opposition croissante des populations à cause de ses impacts (notamment en termes de déchets et de pollution de l'eau).
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