
Le siège d'Amundi, à Paris. (© Amundi)
Un coup de pouce bienvenu pour Amundi : Kepler Cheuvreux vient de débuter son suivi sur le titre avec une recommandation d'achat et un objectif de cours à 50 euros. Mais le plus dur reste à faire pour Amundi. Coté à Paris depuis le 12 novembre, le premier gestionnaire d’actifs européen, numéro dix mondial avec 952 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 septembre, doit se bâtir une image boursière.
Car, après quelques semaines de cotation, au terme d’une opération sursouscrite deux fois par les investisseurs institutionnels (à 45 euros), mais délaissée par les particuliers, l’heure est au premier bilan. Celui d’un parcours sans excès ni grand relief au point de retomber sous son cours initial…
Des ambitions conquérantesLa plus importante introduction à Paris depuis 2008, avec 1,6 milliard d’euros placés, a été un choix défensif réclamé par la Société Générale. Cinq ans après le mariage de sa filiale SGAM avec le pôle de gestion d’actifs de Crédit Agricole, la banque dirigée par Frédéric Oudéa souhaitait monétiser sa participation de 20%. De quoi lui procurer une belle plus-value tout en confortant sa solvabilité.
Pas vraiment demandeuse, la Banque verte a pourtant joué le jeu car la cotation d’Amundi lui offre des atouts pour accompagner le développement de sa filiale, la seule de ses activités autorisée à mener des acquisitions. Alors que Crédit
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer