
Le titre grimpe de près de 10% depuis le début de l'année. (© Alstom)
Le fabricant de matériel ferroviaire poursuit sa dynamique de croissance. L’amélioration des marges devrait permettre une meilleure valorisation boursière. Notre analyse détaillée sur Alstom six mois après l'échec de la fusion avec Siemens.
L’échec de la fusion avec Siemens Mobility en février dernier n’a pas pénalisé outre mesure le titre, qui s’adjuge environ 10% depuis le début de l’année.
En tenant compte du super-dividende de 5,50 euros versé en juillet, le retour pour l’actionnaire ressort à 25%. Si le projet de rapprochement avec la filiale ferroviaire du conglomérat allemand promettait d’alléchantes synergies, force est de constater que Alstom s’en tire très bien tout seul.
Le fabricant du TGV disposait au 30 juin d’un carnet de commandes de 40 milliards d’euros, soit l’équivalent de cinq années de chiffre d’affaires !
Lors de son dernier exercice achevé fin mars, ses ventes ont progressé de 10%, à 8,07 milliards, et sa marge d’exploitation ajustée a gagné 1,7 point, à 7,1%. Le flux de trésorerie disponible – indicateur clé pour l’entreprise – a grimpé de près de 20%, à 153 millions d’euros.
Ambitions crédiblesFort de ses succès, le groupe dirigé par Henri Poupart-Lafarge s’est fixé de nouveaux objectifs dans le cadre de son plan stratégique Alstom in Motion présenté en juin dernier.
Il vise un taux de croissance annuelle moyen du chiffre d’affaires d’environ 5% dans les quatre ans, et une marge d’exploitation ajustée d’environ 9% en mars 2023. Une feuille de route jugée crédible par les
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