(AOF) - Au cours du premier trimestre 2024/2025 (du 1er avril au 30 juin 2024), Alstom a enregistré 3,6 milliards d’euros de commandes. Le chiffre d’affaires du Groupe s’est élevé à 4,4 milliards d’euros durant le trimestre, en hausse de 5,1% comparé à l’année dernière, en ligne avec la trajectoire annoncée. Le chiffre d'affaires il y a un an à la même période s'élevait à contre 4,18 milliards d’euros. En outre, "le carnet de commandes au 30 juin 2024 a atteint 91,8 milliards d’euros et offre une forte visibilité sur le chiffre d’affaires à venir", annonce le spécialiste des transports ferroviaires.
"Alstom a exécuté sans délai son plan de désendettement, ce qui a permis à Moody's de relever la perspective de sa notation de crédit. Le marché reste dynamique avec un large portefeuille d'opportunités pour les trois prochaines années. Nous voyons toujours une croissance solide dans toutes les lignes de produits, l'activité Services ayant été particulièrement performante au cours de ce trimestre, et nous confirmons nos ambitions à court et à moyen terme", a déclaré Henri Poupart-Lafarge, Directeur Général d'Alstom.
Concernant ses perspectives pour l'exercice fiscal 2024/2025, Alstom vise ainsi un ratio "commandes sur chiffre d'affaires" au-dessus de 1 et une croissance organique du chiffre d'affaires d'environ 5%.
L'entreprise vise aussi une marge d'exploitation ajustée prévue à environ 6,5% et une generation de cash-flow libre dans une fourchette de 300 à 500 millions d'euros.
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L'industrie ferroviaire française se situe à la seconde place en Europe et à la troisième place sur le plan mondial. Cette industrie affiche une balance commerciale excédentaire, qui génère plus de 100.000 emplois en France. L'annonce du plan d'avenir pour les transports ferroviaires français prévoit notamment la régénération et la modernisation du réseau, dont l'âge moyen est de 30 ans sur notre territoire. Cet âge est bien supérieur à celui de pays comme l'Allemagne (17 ans) et la Suisse, (15 ans). Un investissement annuel passant de 2,8 milliards d'euros, à près de 4 milliards d'euros doit permettre de maintenir en bon état tout le réseau.
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