
Un A400M fabriqué par Airbus Group. (© Airbus Group)
Le géant aéronautique européen signe le plus fort repli du SBF 120 ce matin, reculant de plus de 4%. En cause, le crash encore inexpliqué d'un A400M samedi lors d'un vol d'essai à Séville. L’appareil MSN023 devait être livré à la Turquie en juin.
Bloc "A lire aussi"La catastrophe a causé la mort de quatre personnes et blessé grièvement deux autres. Elle va peut-être également coûter cher au programme. Plusieurs pays utilisateurs de l'appareil de transport militaire (Allemagne, Turquie, Grande-Bretagne) ont préféré clouer leurs avions au sol et la France ne va l'utiliser que «pour des vols prioritaires en opération».
Programme ambitieux et coûteux, l'A400M est une épine dans le pied d' Airbus Group depuis longtemps. Au 3e trimestre 2014, le groupe a passé une provision de 551 millions d'euros pour les retards du programme, en promettant que c'était la dernière après déjà 4,2 milliards provisionnés ces dernières années.
En début d'année, le groupe avait annoncé une réorganisation de sa branche aviation militaire et le départ de son directeur, Domingo Ureña-Raso remplacé par Fernando Alonso. En dépit de cela, la montée en cadence de la production s'avère toujours problématique et certaines rumeurs prêtaient même à la France l'intention
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer