Augustin de Romanet à Paris le 11 janvier 2024. ( POOL / LUDOVIC MARIN )
Le PDG d'Aéroports de Paris (ADP) Augustin de Romanet, dont le deuxième mandat se termine en mai, ne sera pas renouvelé pour cinq ans comme il l'espérait, affirme le quotidien Le Monde lundi, deux jours avant un conseil d'administration crucial.
L'Etat est l'actionnaire majoritaire d'ADP. Son PDG doit être coopté en tant qu'administrateur du groupe, qui propose au président de la République sa nomination. Le futur PDG est ensuite auditionné au Sénat et à l'Assemblée nationale, avant de recevoir un feu vert en conseil des ministres.
Selon la procédure, la nomination du PDG d'ADP doit ensuite être définitivement entérinée lors de l'assemblée générale des actionnaires du groupe. La prochaine se tient le 21 mai.
Mi-février, interrogé par l'AFP qui lui demandait s'il était partant pour un troisième mandat, M. de Romanet, 62 ans, avait répondu: "la réponse est oui".
"Je n'ai pas pris de rendez-vous après le 20 mars donc je suis disponible", avait-il alors indiqué, en allusion à la tenue mercredi d'un conseil d'administration du groupe qui doit proposer une liste de nouveaux administrateurs.
Selon Le Monde qui ne cite pas ses sources, l'Etat "ne souhaite pas accorder à l'actuel PDG un nouveau mandat complet. Le dirigeant pourrait néanmoins rester jusqu'à la fin des Jeux olympiques" de Paris cet été.
Contacté par l'AFP, le groupe ADP s'est refusé à tout commentaire lundi soir.
Ex-directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), M. de Romanet avait accédé fin 2012 à la tête du gestionnaire des deux principales plateformes aéroportuaires françaises, Charles-de-Gaulle et Orly.
Il aura 63 ans début avril. Un changement des statuts du groupe serait nécessaire pour repousser la limite d'âge pour un dirigeant - 65 ans - pour un éventuel un mandat complet de cinq ans.
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