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Crash Rio-Paris: Airbus et Air France renvoyés en correctionnelle
information fournie par Reuters 12/05/2021 à 10:38

CRASH RIO-PARIS: AIRBUS ET AIR FRANCE RENVOYÉS EN CORRECTIONNELLE

CRASH RIO-PARIS: AIRBUS ET AIR FRANCE RENVOYÉS EN CORRECTIONNELLE

PARIS (Reuters) - Airbus et la compagnie Air France ont été renvoyés mercredi devant le tribunal correctionnel pour le crash du vol AF447 entre Rio et Paris, qui a causé la mort de 228 passagers et membres d'équipage le 1er juin 2009, a-t-on appris de source judiciaire.

Dans une décision rendue mercredi, la Cour d'appel de Paris a considéré que le constructeur aéronautique et la compagnie aérienne devaient être jugés pour "homicide involontaire", revenant sur le non-lieu dont les deux sociétés avaient bénéficié en septembre 2019.

Un porte-parole d'Airbus a annoncé que le groupe allait se pourvoir en cassation contre une décision qui "ne reflète en aucun cas les conclusions de l'instruction qui ont abouti à un non-lieu au profit d'Airbus dans ce dossier".

Air France a aussi fait savoir dans un communiqué qu'elle se réservait "la possibilité de former un recours devant la Cour de cassation". La compagnie "maintient qu'elle n'a pas commis de faute pénale à l'origine de l'accident", ajoute-t-elle.

Le parquet général avait réclamé en janvier la tenue d'un procès pour Airbus et Air France, mis en examen depuis 2011, allant au-delà de la demande formulée en 2019 par le parquet de Paris, dont il est le supérieur hiérarchique.

Après de longues batailles d'experts, le parquet avait à l'époque demandé que seule Air France soit jugée en estimant qu'elle avait une responsabilité indirecte dans le crash par "négligence et imprudence" dans la formation des pilotes, mais les juges d'instruction avaient prononcé un non-lieu général.

Les familles des victimes, les syndicats de pilotes et le parquet avaient fait appel de cette décision.

En demandant leur renvoi en correctionnelle, le parquet général a estimé que les deux sociétés s'étaient rendues coupables de manquements, Air France pour la formation des pilotes et Airbus pour avoir "sous-estimé la gravité des défaillances des sondes" de vitesse Pitot à l'origine de l'accident.

(Tangi Salaün, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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