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BCE : une éventuelle pause en septembre pas forcément définitive, dit Lagarde
information fournie par Reuters 31/07/2023 à 09:05

A l'issue de sa réunion, la semaine dernière, la BCE a procédé pour la neuvième fois consécutive à une hausse des taux, portant son taux de dépôt à 3,75% - soit un pic depuis 2000. (Crédits photo : BCE -  )

A l'issue de sa réunion, la semaine dernière, la BCE a procédé pour la neuvième fois consécutive à une hausse des taux, portant son taux de dépôt à 3,75% - soit un pic depuis 2000. (Crédits photo : BCE - )

30 juillet (Reuters) - La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, a maintenu l'incertitude sur les futures décisions de politique monétaire de l'institution, déclarant dans un entretien publié dimanche sur le site du Figaro qu'une éventuelle pause en septembre ne serait pas forcément définitive.

A l'issue de sa réunion, la semaine dernière, la BCE a procédé pour la neuvième fois consécutive à une hausse des taux, portant son taux de dépôt à 3,75% - soit un pic depuis 2000.

La BCE relève à nouveau ses taux d'intérêt, garde ses options ouvertes

Christine Lagarde a expliqué alors en conférence de presse que la suite des événements était encore incertaine, tout en rappelant la volonté de la banque centrale de freiner l'inflation.

Si elle a noté que la BCE se "rapproche du but", elle a de nouveau laissé la porte ouverte à différentes options.

"Nous agirons en fonction de notre analyse de ces données (…) Il y aura peut-être une nouvelle augmentation des taux directeurs, ou peut-être une pause" en septembre, a-t-elle déclaré au Figaro.

"Une pause, quelle qu'en soit la date, en septembre ou plus tard, ne revêtirait pas nécessairement un caractère définitif. Il faut que l'inflation soit durablement ramenée à sa cible", a ajouté la présidente de la BCE, citant un "climat d'incertitude".

S'agissant des risques de cette campagne de resserrement monétaire pour l'économie européenne, Christine Lagarde a noté que les chiffres du produit intérieur brut (PIB) étaient "plutôt encourageants", notamment pour la France et l'Allemagne. "Ils confortent notre scénario d'une croissance de 0,9% du PIB de la zone euro cette année", a-t-elle dit.

(Rédigé par Jean Terzian)

2 commentaires

  • 31 juillet 09:36

    T inquiètes elle a déjà encaissé a l époque de l arbitrage Tapie


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