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VALNEVA : le grand flop du vaccin à La Réunion, près de 35.000 doses non utilisées

03 juin 2025 09:22

https://imazpress.com/chikungunya/chikungunya-dose-vaccin

Au total, au 22 mai, 43 cas d’effets indésirables sur l’ensemble du territoire national, dont 18 graves, ont été déclarés et analysés. La majorité des cas sont survenus à La Réunion (78 %).

Ces cas graves sont survenus chez des personnes avec un âge moyen de 74 ans.

À ce jour, un seul décès dû au vaccin est répertorié par le dispositif de pharmacovigilance. Il s'agit d'un homme "de 84 ans qui a développé une encéphalite", détaille l'Agence européenne du médicament.

Lire aussi - Chikungunya : un seul décès vraisemblablement lié au vaccin à La Réunion, selon l'agence du médicament

L'ANSM poursuit sa surveillance, en lien avec les autorités européennes. "Une nouvelle étude dite ’de phase IV’ (…) est en cours, afin d’identifier l’efficacité du vaccin en contexte épidémique et tout effet secondaire grave et/ou inattendu dû à son administration", indique l’Inserm. De premiers résultats devraient être publiés à la mi-juillet.

Le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments a par ailleurs débuté une procédure afin de réévaluer la balance bénéfice/risque du vaccin.
- 43 effets indésirables dus au vaccin contre le chikungunya -

Les principaux effets indésirables graves rapportés quelques jours après la vaccination évoquent des symptômes similaires à ceux d’une forme grave d’infection au virus chikungunya (syndrome "chikungunya like").

Néanmoins, s’ils s’avèrent particulièrement intenses, il convient de contacter rapidement un médecin. De même, jusqu’à 72 heures après une vaccination, il se peut que des symptômes de réaction allergique graves (difficultés à respirer, respiration rauque ou sifflante, boutons ou plaques rouges sur la peau, démangeaisons, gonflement des lèvres, du visage ou de la gorge, étourdissements, fatigue…) apparaissent.

Compte tenu de ces incertitudes chez les plus de 65 ans, la HAS a donc recommandé de suspendre la vaccination contre le chikungunya avec le vaccin IXCHIQ pour cette tranche d’âge, avec ou sans comorbidités, sur l’ensemble du territoire français.

Lire aussi - Chikungunya : arrêt de la vaccination pour les personnes de 65 ans et plus après un décès

En revanche, la vaccination reste de mise pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités.

"Si vous avez une insuffisance rénale, une insuffisance cardiaque, respiratoire, un diabète, une obésité, il est recommandé, à l’heure où je vous parle, de se faire vacciner", a ainsi affirmé le ministre de la Santé Yannick Neuder.

À ce jour, environ 200.000 personnes ont été potentiellement contaminées durant l'épidémie de chikungunya et trois nouveaux décès sont imputables au chikungunya. Cela porte le bilan à 15 morts, et concerne des personnes de 65 ans et plus porteuses de comorbidités. 36 autres décès sont actuellement en cours d’investigation, dont deux enfants de moins de 6 mois.

15 réponses

  • 03 juin 2025 09:24

    'ANSM poursuit sa surveillance, en lien avec les autorités européennes. "Une nouvelle étude dite ’de phase IV’ (…) est en cours, afin d’identifier l’efficacité du vaccin en contexte épidémique et tout effet secondaire grave et/ou inattendu dû à son administration", indique l’Inserm. De premiers résultats devraient être publiés à la mi-juillet.


  • 03 juin 2025 09:34

    Le 7 avril 2025, avril, l'Agence régionale de santé de La Réunion (ARS) a lancé une vaste campagne de vaccination contre le chikungunya. Un vaccin boudé par la population. Alors que l'ARS a acheté 40.000 doses, à peine plus de 5.300 personnes se sont fait injecter le IXCHIQ. Le devenir des doses non-utilisées n'a pas été précisé. La Réunion se retrouve donc avec près de 35.000 doses sans savoir quoi en faire (Photo : rb/www.imazpress.com)

    "La vaccination reste ouverte et le devenir des doses non-utilisées (au nombre de 34.683) sera décidé en lien avec le ministère de la Santé", a répondu l'ARS à nos questions.

    Heureusement que l'ARS a annulé sa commande pour 50.000 doses supplémentaires qui devaient arriver. Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, lors de sa venue à La Réunion, s'était félicité d'avoir acheté toutes les doses de vaccin contre le chikungunya pour la France.

    L'ARS confirmant qu'en date du 26 mai 2025, "3.116 personnes ont été vaccinées depuis le lancement de la campagne de vaccination (hors bénéficiaires d'ordonnances médicales et personnels du CHU)".

    À cela, "il faut ajouter plus de 1.000 bénéficiaires sur ordonnance médicale, et 1.201 doses injectées au profit des personnels du CHU", ajoute l'ARS. Soit 5.317 personnes vaccinées à La Réunion.

    Concernant les coûts de ce gâchis de doses, questionnée, l'ARS indique : "une clause de confidentialité a été signée avec le laboratoire, ces données ne sont pas communicables".

    Le vaccin pouvant se conserver jusqu'à deux ans.

    - IXCHIQ, un vaccin qui ne convainc pas -
    La population réunionnaise a boudé cette campagne vaccinale, malgré les rappels de l'Agence régionale de santé. "Le vaccin est sans doute arrivé trop tard déjà", a reconnu l'ARS. Sans mentionner l'immense défiance qu'a développé une partie de la population vis-à-vis des vaccins, notamment depuis le Covid-19.

    Entre une défiance grandissante face aux vaccins - notamment les plus récents - et un manque de communication criant, l'ARS n'a vraiment pas mis les chances de son côté pour rassurer et informer correctement.

    Une prise de conscience tardive critiquée à l'époque par les professionnels de santé.

    Désormais, c'est la non prise en compte des risques qui est pointée du doigt. La sénatrice Audrey Bélim demande une commission d’enquête parlementaire. "Comment ces effets indésirables extrêmement graves n’ont pas été perçus par la Haute Autorité de Santé pour les plus de 65 ans ? Quelles sont ces conséquences ? Que faut-il faire maintenant ?", a déclaré Audrey Bélim.

    "Les autres publics pour lesquels le vaccin a été recommandé doivent-ils s’inquiéter ? Les autorités sanitaires doivent donner toutes les informations le plus rapidement possible", poursuit-elle.

    Le député Frédéric Maillot a lui adressé un courrier au ministre de la Santé et réclame "une transparence et point de situation suite aux informations qui ont été communiquées par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)".


  • 03 juin 2025 09:37

    L'annulation de la commande de 50.000 doses n'est pas une surprise : lors de la conférence après la publication des résultats du T1-25, Lingelbach a répondu de manière assez claire à un journaliste qui lui demandait si cette commande de 50.000 doses était affectée ou non par les soucis de sécurité du vaccin à la Réunion, en disant: "à ce jour, nous avons une seule commande ferme, celle des 40.000 doses"


  • 03 juin 2025 09:41

    La responsabilité de l’ARS est lourde, tant par la lenteur du déploiement de la campagne de vaccination que par le choix des personnes à vacciner.
    Espérons qu’au Brésil ça se passera plus intelligemment.


  • 03 juin 2025 09:47
    03 juin 2025 09:41

    La responsabilité de l’ARS est lourde, tant par la lenteur du déploiement de la campagne de vaccination que par le choix des personnes à vacciner.
    Espérons qu’au Brésil ça se passera plus intelligemment.

    L'ARs, comme la HAS, et comme l'EMA a du faire avec les données fournies par VLA.
    Voici ce qu'écrit le PRAC dans son rapport justifiant la suspension de l'AMM aux 65+:

    La plupart des cas graves observés concernent des personnes âgées de 62 à 89 ans au moment de la vaccination. Les données d'inno.cuité disponibles dans les études cliniques sont limitées chez les personnes de 65 ans et plus. Dans l'essai pivot de phase 3, bien que les EI globaux aient été moins fréquents chez les participants de 65 ans et plus que chez les participants de moins de 64 ans, un plus grand nombre d'EIG ont été enregistrés. Cependant, l'interprétation des sous-groupes d'âge est limitée par le faible nombre de participants aux essais cliniques. De plus, lorsque l'on examine les strates d'âge des participants plus âgés, les données cliniques sont plus limitées, avec seulement 54 participants (1,5 %) âgés de 75 à 84 ans et 5 participants (0,1 %) de plus de 85 ans. En revanche, les données des études cliniques sont considérées comme plus complètes pour les personnes de moins de 65 ans. De plus, il est à noter que l'administration à des personnes immunodéficientes ou immunodéprimées en raison d'une maladie ou d'un traitement médical est déjà contre-indiquée quel que soit l'âge, comme pour les autres vaccins vivants atténués.


  • 03 juin 2025 09:54

    Ce rapport du PRAC est intéressant à plus d’un titre. On y apprend notamment que VLA a tenté d’éviter l’exclusion pure et simple des 65+, mais le PRAC n’a pas retenu ces propositions.

    MAH = Marketing Autorisation Holder = VLA ci-dessous.

    Pour répondre à la préoccupation en matière d'inno.cuité soulevée par les dossiers d'inno.cuité post-commercialisation, le MAH a proposé l'introduction d'une mise en garde ou d'un précaution concernant les personnes fragiles de 75 ans et plus, en particulier celles présentant des comorbidités, en vertu de la section 4.4 du RCP. Toutefois, il a été considéré que l'inclusion d'une déclaration relative à une population « âgée fragile » était ambiguë et ne pouvait pas être clairement définie. De plus, d'après les cas rapportés, toutes les personnes âgées qui ont présenté des effets indésirables graves ne peuvent pas être qualifiées de personnes fragiles.
    Le MAH proposait en outre de définir comme contre-indication l'utilisation chez les personnes âgées (65 ans et plus), en particulier avec des comorbidités pouvant affecter la réponse immunitaire au vaccin. D'après les données disponibles, comme décrit ci-dessus, le PRAC n'a pas été en mesure de déterminer un modèle précis dans l'éventail des affections préexistantes signalées dans les rapports de cas examinés. L'examen des cas n'a pas permis d'identifier des affections particulières comme facteurs de risque d'effets indésirables graves après l'administration d'Ixchiq.
    Par conséquent, les propositions de MAH ne sont pas considérées comme des mesures temporaires efficaces qui pourraient aider le professionnel de la santé à identifier les personnes à risque élevé et à les mettre en œuvre de manière cohérente dans la pratique clinique. Le PRAC a noté que, selon l'AMM, les informations actuellement disponibles limitent la capacité d'évaluer correctement la causalité des cas graves décrits. Bien qu'il soit reconnu que les personnes âgées courent un risque accru d'infection grave par le virus du chikungunya de type sauvage en circulation et de maladie grave ou compliquée du virus du chikungunya, le PRAC considère que, compte tenu de la gravité des événements observés et de la base de données de sécurité limitée dans la population âgée de 65 ans et plus, il convient de limiter temporairement l'exposition à la vaccination par Ixchiq dans ce groupe d'âge jusqu'à ce qu'un examen approfondi des données soit effectué terminé. Par conséquent, le PRAC recommande, par mesure de précaution, qu'Ixchiq soit contre-indiqué chez les personnes âgées de 65 ans et plus.


  • 03 juin 2025 10:30

    suffit de transporter vaccin de la reunion à mayotte
    un coup d'aile d'avion et c'est fait


  • 03 juin 2025 11:09
    03 juin 2025 10:30

    suffit de transporter vaccin de la reunion à mayotte
    un coup d'aile d'avion et c'est fait

    Les Mahorais sont encore plus antivax que les Réunionnais.

    Rien à espérer.


  • 03 juin 2025 11:26

    Flop est faible. Des hommes ont tué des enfants en refusant la vaccination ! C’est inacceptable !


  • 03 juin 2025 14:56

    Le problème est que le vaccin est recommandé pour les personnes âgées en raison de leur vulnérabilité. Valneva aurait du exploser avec le nombre de cas, mais personne veut se faire vacciné et pas plus de commande que cela.


  • 03 juin 2025 15:14

    La méfiance de la population à l'égard des vaccins ce creuse depuis que les autorités publics n'ont pas le nécessaire,
    et aujourd'hui Valneva subit les revers de bâton de Pfizer. Les personnes les plus vulnérable ne peuvent pas ce faire vacciner,
    celle qui sont le plus à risque. Les bruits de couloir circule assez vite dans une archipel, ce qui n'arrange rien aux affaires de Valneva !
    Aujourd'hui, il faut une communication claire ! Rassurez !


  • 03 juin 2025 15:15

    on ne parle pas encore des personnes non vaccinées qui ont attrapé le chik , et qui ont des symptômes persistants plus ou moins forts. Le vaccin sert en particulier à éviter ces effets à MT/LT , ou éviter 1 mois de fatigue intense ( avec répercussion sur les activités prof ) .

    A SUIVRE DONC .


  • 04 juin 2025 14:47

    Le problème est qu'il aurait fallu vacciné la population avant, comme le mentionne à juste titre un des membres du FORUM. Quand viendra les autres pays, que décideront les autorités.
    Est-ce que le décès et effet indésirable chez les personnes de > 65 ans doivent être interdite remettant
    en question l'efficacité du vaccin ?


  • 05 juin 2025 08:28
    03 juin 2025 09:22

    https://imazpress.com/chikungunya/chikungunya-dose-vaccin

    Au total, au 22 mai, 43 cas d’effets indésirables sur l’ensemble du territoire national, dont 18 graves, ont été déclarés et analysés. La majorité des cas sont survenus à La Réunion (78 %).

    Ces cas graves sont survenus chez des personnes avec un âge moyen de 74 ans.

    À ce jour, un seul décès dû au vaccin est répertorié par le dispositif de pharmacovigilance. Il s'agit d'un homme "de 84 ans qui a développé une encéphalite", détaille l'Agence européenne du médicament.

    Lire aussi - Chikungunya : un seul décès vraisemblablement lié au vaccin à La Réunion, selon l'agence du médicament

    L'ANSM poursuit sa surveillance, en lien avec les autorités européennes. "Une nouvelle étude dite ’de phase IV’ (…) est en cours, afin d’identifier l’efficacité du vaccin en contexte épidémique et tout effet secondaire grave et/ou inattendu dû à son administration", indique l’Inserm. De premiers résultats devraient être publiés à la mi-juillet.

    Le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments a par ailleurs débuté une procédure afin de réévaluer la balance bénéfice/risque du vaccin.
    - 43 effets indésirables dus au vaccin contre le chikungunya -

    Les principaux effets indésirables graves rapportés quelques jours après la vaccination évoquent des symptômes similaires à ceux d’une forme grave d’infection au virus chikungunya (syndrome "chikungunya like").

    Néanmoins, s’ils s’avèrent particulièrement intenses, il convient de contacter rapidement un médecin. De même, jusqu’à 72 heures après une vaccination, il se peut que des symptômes de réaction allergique graves (difficultés à respirer, respiration rauque ou sifflante, boutons ou plaques rouges sur la peau, démangeaisons, gonflement des lèvres, du visage ou de la gorge, étourdissements, fatigue…) apparaissent.

    Compte tenu de ces incertitudes chez les plus de 65 ans, la HAS a donc recommandé de suspendre la vaccination contre le chikungunya avec le vaccin IXCHIQ pour cette tranche d’âge, avec ou sans comorbidités, sur l’ensemble du territoire français.

    Lire aussi - Chikungunya : arrêt de la vaccination pour les personnes de 65 ans et plus après un décès

    En revanche, la vaccination reste de mise pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités.

    "Si vous avez une insuffisance rénale, une insuffisance cardiaque, respiratoire, un diabète, une obésité, il est recommandé, à l’heure où je vous parle, de se faire vacciner", a ainsi affirmé le ministre de la Santé Yannick Neuder.

    À ce jour, environ 200.000 personnes ont été potentiellement contaminées durant l'épidémie de chikungunya et trois nouveaux décès sont imputables au chikungunya. Cela porte le bilan à 15 morts, et concerne des personnes de 65 ans et plus porteuses de comorbidités. 36 autres décès sont actuellement en cours d’investigation, dont deux enfants de moins de 6 mois.

    Qu'en penses tu d'après toi ! Je pense que cela commence très mal, et j'aurai pensé qu'il aurait été recommandé sur > 65 ans. Avec l'âge, on devient plus vulnérable. Après, si aucun effet indésirable n'est constaté sur une tranche inférieur, cela serait tout même bon signe. Contradictoire dans mon raisonnement, mais aujourd'hui, personne veut aller ce faire vacciné.


  • 05 juin 2025 09:16

    Peut-être faut-il voir un lien avec des prises de position irresponsables du Député et de la Sénatrice locaux probablement antivac !


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