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VALLOUREC : Point sur les publications dans l'offshore et les services pétroliers

01 août 2024 16:08

Tout le secteur a ou est en train de publier, il en ressort que :
Les gros s'en sortent bien,
Les moyens et les petits commencent leurs recovery, mais c'est l'année 2025 qui devrait marquer un point d'inflexion haussière.
Il reste encore des trous dans les plannings des occupations des plateformes, ils se bouchent peu à peu, et les sollicitations pour des offres sont à un très bon niveau.
Le shale oil est en revanche à la traine, pas de pronostic pour son redémarrage, mais qui à un moment donné sera inéluctable.
Enfin, pas de matériels en réparation, les années de vaches maigres font que les équipements n'ont pas été forcément entretenus dans les meilleures conditions, et quelques retards à l'allumage existent encore.
Mais au final, certains commencent à affirmer qu'en plus des taus de locations qui montent, on commence même à avoir des perspectives sur 2028 et au delà.

Normalement la patience sera récompensée sauf crise ou évènements majeurs, le secteur est maintenant sain.

21 réponses

  • 02 août 2024 10:03

    Arkab a indiqué que « les incertitudes qui pèsent sur les fondamentaux du marché pétrolier ne sont pas de nature à perdurer plus longuement dans la mesure où le marché demeure convenablement approvisionné et que la demande de pétrole devrait s’inscrire dans une tendance haussière plus soutenue au cours des prochaines semaines ».

    (OPEP+ hier)

    Cdt


  • 02 août 2024 15:19

    Les marchés sont en train de basculer en mode récession suite aux premier mauvais chiffre du chômage US depuis des années.
    Il convient de rester prudent la PED a des munitions avec les taux quand même.


  • 02 août 2024 15:20

    Sinon un petit article sympa dans le secteur :

    L'industrie pétrolière repousse les limites de l'exploration offshore avec des plans pour forer un puits en eau profonde record Colombie dans les mois.

    Occidental Petroleum Corp. et Ecopetrol SA se préparent à sonder les profondeurs de la Colombie’s Caribbean waters in search of natural gas and oil. Le plan est de forer le Komodo-1 bien avant que l'année ne soit écoulée dans des mers d'environ 3 900 mètres (près de 13 000 pieds) de profondeur. That’s égal à environ 10 Empire State Buildings empilés les uns sur les autres et briserait le détenteur actuel du record de profondeur d'eau en Angola.

    Les explorateurs pétroliers du monde entier retournent en haute mer alors que la croissance de la production des champs de schiste en Amérique du Nord ralentit, obligeant les entreprises à étendre le forage ailleurs. SLB, le plus grand fournisseur de services pétroliers au monde, voit le potentiel de plus de $100 milliards d'engagements pour des projets offshore pour 2024-2025.

    “Offshore et les eaux profondes connaissent actuellement une renaissance remarquable, motivée par les impératifs de la sécurité énergétique, de la régionalisation et d'un approvisionnement en schiste en Amérique du Nord mature et discipliné,” James West, un analyste chez Evercore ISI, a écrit dans une note aux investisseurs.

    Les foreurs offshore mesurent les puits de deux manières: profondeur de l'eau et profondeur verticale dite vraie, ou TVD. La première mesure la distance entre la plate-forme flottant à la surface et l'endroit sur le fond de la mer où le forage va commencer. TVD, d'autre part, mesure la distance entre la plate-forme et le fond du puits au plus profond de la Terre.

    L'effort pour battre le record de profondeur d'eau avec Komodo-1 a été rendu possible en partie par une technologie marine-sismique améliorée qui permet l'exploration à de plus grandes profondeurs et distances, Ecopetrol’s offshore chief Elsa Jaimes a déclaré lors d'une interview.

    La Colombie explore son énorme potentiel offshore alors que certaines réserves terrestres commencent à s'épuiser, a-t-elle déclaré. “Vous avez la technologie et vous avez également cet énorme potentiel qui renforce notre portefeuille,” Jaimes ajouté.

    Dans le monde, plus de 40 puits devraient être forés cette année dans des mers d'au moins 1 500 mètres, ce qui ferait de 2024 la plus achalandée pour le forage en eaux ultra profondes en une décennie, selon le fournisseur de données de l'industrie Enverus.

    “Le fait que nous pouvons forer à ces profondeurs est ce qui pousse” la poussée, a déclaré Dai Jones, directeur du renseignement mondial chez Enverus. L'augmentation de la demande d'énergie fournit également une poussée, a-t-il noté.

    Au cours de la décennie précédente, les foreurs en haute mer ont rapidement élargi leurs flottes de plates-formes pour s'attaquer à la révolution du schiste à terre et à l'effondrement consécutif du marché pétrolier en 2014 et 2016. Certains des plus grands foreurs offshore du monde entier ont eu recours à des plates-formes flottantes qui ont coûté $500 millions ou plus chacune à construire.

    Les puits en eau profonde fourniront jusqu'à un quart de la production mondiale de pétrole d'ici la fin de cette décennie, contre environ 20% aujourd'hui, selon SLB.

    “Nous voyons des clients aller de plus en plus loin dans des environnements plus difficiles, a déclaré” Wallace Pescarini, président de SLB’s Offshore Atlantic, dans une interview téléphonique. “It’s natural that the easy to tap is behind us. Alors maintenant, les nouvelles frontières sont un peu plus profondes et un peu plus élevées.”

    Alors que le coût total de l'exploration offshore est beaucoup plus élevé que le forage de schiste, les gains potentiels sont massifs, plus durables et plus isolés des régimes politiques et réglementaires changeants, selon Enverus’ Jones. Par rapport au schiste, cependant, le risque de forage d'un jargon de l'industrie appelé trou sec — pour ne pas frapper le pétrole — est exponentiellement plus élevé dans l'océan.

    “You’re prenant un pari,” il a dit. “Et vous pouvez dépenser beaucoup d'argent en prenant ce pari.”


  • 02 août 2024 17:12

    Pour l instant les profondeurs c est pour le CAC 40, article intéressant cependant,


  • 07 août 2024 10:11

    Tidewater $TDW a publié hier soir. Il sont fournisseurs de bateaux de service pour l'assistance à la mise en place et l'exploitations des plateformes pétrolières.
    Les chiffres sont bons justifiant la hausse du titre, malgré un petit flottement passager dans le secteur.
    Leur message est le suivant :

    TDW souligne : Nous avons constaté une force particulière dans nos navires AHTS de grande et moyenne taille, avec des augmentations significatives des tarifs journaliers sur une base de contrat à terme et au comptant, ce qui indique la force de l'activité de forage au cours du deuxième trimestre favorable pour la saison et la préparation de projets de forage supplémentaires à mesure que nous progressons vers la fin de l'année.

    Nous restons optimistes quant aux perspectives pour 2025, car les facteurs d'offre et de demande observables qui stimulent l'industrie des navires offshore restent très constructifs, ce qui devrait nous permettre de maintenir le rythme d'augmentation des tarifs journaliers que nous avons atteint au cours de l'année écoulée.


  • 07 août 2024 10:20

    En revanche pour le onshore les forages aux US sont en baisse de 10% sur un an, ils sont la même production avec moins de forages.
    Je pense qu'ils vont devoir quand même reforer, mais on est à peine dans un début de stabilisation.


  • 07 août 2024 11:10

    Merci
    A noter nombre d’acquisitions d’indépendants par des majors ou des gros indépendants au usa.

    Le dernier en cours:
    « Vital Energy se rapproche d'un accord de rachat de Point Energy pour 1,1 milliard de dollars, selon certaines sources »

    En l’occurrence le foncier prometteur en hydrocarbures les intéresse.

    Cdt


  • 08 août 2024 09:33

    SBM offshore vient de remporter un méga contrat de 7.2 Milliards de $ dans le golfe du Mexique, ce sont des sommes énormes, 2 ans de chiffre d'affaire pour cette boite. La visibilité s'accroit toujours plus dans le secteur.
    Le titre prend +12%
    Actionnaire de SBM


  • 08 août 2024 13:42

    Salut Maxos..bien vu pour Sbm....C est quoi l équivalent de Sbm aux Us ?
    Par ailleurs CNPC compagnie chinoise à battu le record de forage en Chine avec plus 2000 mètres de forage en une journée....


  • 08 août 2024 13:50

    Pour moi les équivalent sont Technip FMC, Halliburton, Baker Hyughes mais ils sont beaucoup plus gros.
    Les équivalent en UE sont Saipem Technip Energie ...


  • 08 août 2024 13:51

    Exploration
    Elle se scinde en deux branches :

    l'étude géologique s'intéressant à la formation possible des gisements (de pétrole et de gaz, les deux étant corrélés) et aux caractéristiques des roches en tant que réservoirs (ou couvertures) ;
    l'étude détaillée géophysique des structures internes des « pièges » ainsi que leur recherche sur les terrains à prospecter. Elle utilise surtout la sismique, qui permet d’obtenir des informations précises sur la profondeur et la disposition des couches sédimentaires, à l'aide de mesures par réflexion ou par réfraction d'ondes de choc émises.
    La phase d’exploration, si elle est favorable, aboutit au « prospect » c’est-à-dire au gisement « putatif » qu'il faut aller vérifier sur le terrain par forage.

    Les principaux contracteurs de sismique sont : Western Geco (groupe Schlumberger), CGG Veritas, PGS, TGS, Fugro.

    Forage d’exploration
    Il représente l'essentiel du coût total de l’exploration. Le forage offshore (en mer) coûte bien plus cher que le forage à terre. La découverte de grands gisements reste rare, en moyenne une découverte pour 10 forages d’exploration dans le monde.

    Un premier forage de diamètre 30" (~76 cm) est effectué jusqu'à quelques dizaines de mètres en profondeur, stabilisé par un tubage (casing) et cimenté. Ce tube sert de guide pour le trépan suivant de diamètre inférieur qui, plus profond, est à son tour tubé puis cimenté. Jusqu'à 5 trous de diamètres de plus en plus petits peuvent ainsi être forés. En parallèle, les déblais de forage sont analysés en continu.

    Il y a plus de 5000 contracteurs de forage dans le monde. Citons : Pride, Rowan Drilling, Ensco, Noble Drilling, ou Transocean, Seadrill, Diamond offshore pour les forages en mer.

    Parmi les milliers de fabricants d’équipements de forage : Smith, Vallourec, Cameron, Vetco-Gray, FMC, Continental Emsco, Ideco, Weatherford, Aker-Kvaerner.

    Evaluation
    Dans un trou non encore tubé, des outils sont descendus par des câbles électriques pour évaluer les possibilités des roches rencontrées : ces « diagraphies électriques » (logging) permettent de recaler les données sismiques (en temps) par rapport aux données de profondeur (en mètres); d'évaluer la hauteur, la porosité, le contenu en fluides des zones productives.

    Si le puits est considéré comme valable pour la production, des tests complémentaires permettent d'évaluer le champ découvert : prélèvements d'échantillons de la roche-réservoir afin de mesurer sa porosité, prélèvements d'échantillons du fluide du gisement afin de mesurer sa composition, essais de production pour mesurer les débits, proportions eau/gaz/pétrole,et évaluer les réserves etc.

    Le puits d’exploration reçoit un dernier tubage cimenté sur place avant d’être prêt à produire.

    Les contracteurs principaux sont : Schlumberger (leader mondial des services pétroliers), Baker-Hughes, Halliburton, Camco.

    Développement
    Un gisement de grande taille (>10 km de diamètre) peut nécessiter plusieurs forages exploratoires afin de chiffrer les réserves. Un plan de développement établit le nombre de puits à forer, le type de récupération envisagé, les débits de fluides, le coût des installations annexes (ex : séparation, traitement). Les recettes prévisionnelles sont évaluées selon les prix du baril estimatifs, les conditions de l’accord de partage avec le pays propriétaire, etc.

    Les techniques modernes permettent de forer en déviation à partir d'un seul point, cela limite les dimensions des installations de surface en concentrant les puits. Les puits peuvent simplement être déviés ou réellement horizontaux. Optimisant ainsi la surface de drainage entre le puits et la roche réservoir, les puits horizontaux peuvent avoir des productivités cinq à dix fois supérieures aux puits verticaux.

    L'équilibre financier entre ces aspects détermine la prise de décision de développement du champ découvert.

    Les grandes compagnies d’ingénierie proposent des contrats clefs en main, en particulier pour l’offshore. Citons : Technip, Saipem, Acergy, Brown & Root, Mc Dermott, SBM.


  • 21 août 2024 14:15

    Infos de ce jour sur boursier.com, révélateur et qui va dans le sens des publications de "Maxos"

    Le régulateur norvégien de l industrie pétroliere et gazière invite les compagnies pétrolieres a investir massivement dans la production et l exploration sinon déclin très fort dans les années à venir, pas trop ESG tout ça !
    Voir article Boursier.com


  • 22 août 2024 09:34

    J’ai une grosse part de mon portefeuille sur l’offshore maintenant, c’est difficile mais je serre les dents, je continue à construire.
    Je pense aussi que sur le on shore US on pourrait avoir un réveil. Le nombre de forages US semble se stabiliser.


  • 22 août 2024 10:03

    La Norvège s’alarme du retard des investissements exploration en MDN


  • 22 août 2024 10:04


    https://www.boursorama.com/bourse/actualites-amp/norvege-les-compagnies-petrolie res-appelees-a-stimuler-l-exploration-et-l-investissement-813ddcc7f8c4bc9e33d3af 74345d1230


  • 27 août 2024 08:11

    maxos1 As-tu du CGG dorénavant ?


  • 27 août 2024 08:13

    = Viridien


  • 27 août 2024 08:22

    Exxon a lancé un pavé dans la mare hier.
    Ils estiment que la déplétion (baisse) annuelle naturelle des champs au niveau mondial et de 15% actuellement, au lieu des 8% qui étaient la règle historique. Ils incitent les compagnies pétrolières à investir massivement pour éviter une pénurie.
    On va laisser décanter cette infos, les spécialistes vont la décortiquer dans les prochains jours certainement.


  • 27 août 2024 08:25
    27 août 2024 08:13

    = Viridien

    Pas sur Viridien jearn2 je trouve à première vue la recovery encore inachevée. En revanche technologie assez unique, ils ne sont pas bien nombreux dans le monde à faire ce métier, et beaucoup de pays cherchent du pétrole et ou du gaz en ce moment.
    Mais connaissance limitée de ma part du dossier dans sa profondeur.


  • 27 août 2024 08:35

    Ok et endettement encore important qui coûte très cher on dirait


  • 29 août 2024 15:24

    On est toujours sous le cours de la part d'ARCELOR ( 14.64 )


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