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TOTALENERGIES : Les vérités de l’incroyable Patrick Pouyanné

20 nov. 2023 18:00

Le PDG de la major pétrolière n’hésite pas à faire entendre sa voix dans le débat public. Son discours clivant en fait la tête de turc des adeptes les plus radicaux de la transition écologique. Il assume
Les faits - Depuis bientôt dix ans aux manettes de Total, devenu TotalEnergies sous son impulsion, ce patron inclassable muscle et transforme son groupe. Les défis sont immenses alors que la guerre au Proche-Orient remet le pétrole au cœur de l’actualité, et que la sortie des énergies fossiles est au programme de la COP28 qui s’ouvre dans un mois à DubaïLes faits - Depuis bientôt dix ans aux manettes de Total, devenu TotalEnergies sous son impulsion, ce patron inclassable muscle et transforme son groupe. Les défis sont immenses alors que la guerre au Proche-Orient remet le pétrole au cœur de l’actualité, et que la sortie des énergies fossiles est au programme de la COP28 qui s’ouvre dans un mois à Dubaï

Volubile, il ne termine pas ses phrases. Volontiers provocant, il ne met pas de gants. Impressionnant comme un grizzly, il a parfois les larmes aux yeux... « Oui, je suis un drôle de personnage », reconnaît Patrick Pouyanné. Les superprofits de son groupe en font la cible préférée de la gauche et des écolos. L’envolée du prix de l’essence le place au centre de tractations gouvernementales. Son entreprise est la bête noire des ONG qui bataillent pour la disparition des énergies fossiles…

Le PDG de TotalEnergies est sans doute le grand patron le plus visible, le plus réactif, le plus vilipendé aussi. « Il est totalement atypique, il a une façon de dire et de faire assez surprenante, mais il est en même temps extrêmement loyal et fidèle. Il n’y a chez lui ni calcul ni arrière-pensée, cela permet d’accepter son caractère brut de décoffrage », juge François Fillon, qui en fit son directeur de cabinet en 1995, lorsqu’il était ministre des Technologies et de la Poste.Volubile, il ne termine pas ses phrases. Volontiers provocant, il ne met pas de gants. Impressionnant comme un grizzly, il a parfois les larmes aux yeux... « Oui, je suis un drôle de personnage », reconnaît Patrick Pouyanné. Les superprofits de son groupe en font la cible préférée de la gauche et des écolos. L’envolée du prix de l’essence le place au centre de tractations gouvernementales. Son entreprise est la bête noire des ONG qui bataillent pour la disparition des énergies fossiles…

Le PDG de TotalEnergies est sans doute le grand patron le plus visible, le plus réactif, le plus vilipendé aussi. « Il est totalement atypique, il a une façon de dire et de faire assez surprenante, mais il est en même temps extrêmement loyal et fidèle. Il n’y a chez lui ni calcul ni arrière-pensée, cela permet d’accepter son caractère brut de décoffrage », juge François Fillon, qui en fit son directeur de cabinet en 1995, lorsqu’il était ministre des Technologies et de la Poste.

Volcan. Ce tempérament volcanique détonne toujours sur la scène économique française. Le 18 octobre 2022, après trois semaines de blocage des raffineries et des dépôts de carburants, Patrick Pouyanné est « fatigué » d’entendre répéter en boucle qu’il « s’est augmenté de 52 % en 2021 ». Alors, ni une, ni deux, ce colosse fan de rugby, rédige un tweet dans lequel il justifie ce bond de salaire. Il n’a fait, explique-t-il, que ramener sa rémunération à son niveau normal de quelque 6 millions d’euros annuels après l’avoir « volontairement » réduite en 2020, année de la Covid-19. Résultat ? Il est étrillé par la gauche, considéré comme « hors sol » par Laurent Berger ; il est même indirectement rappelé à la « décence » par Bruno Le Maire. « C’était une erreur, je n’aurais pas dû écrire ce tweet », lâche-t-il aujourd’hui.

Volcan. Ce tempérament volcanique détonne toujours sur la scène économique française. Le 18 octobre 2022, après trois semaines de blocage des raffineries et des dépôts de carburants, Patrick Pouyanné est « fatigué » d’entendre répéter en boucle qu’il « s’est augmenté de 52 % en 2021 ». Alors, ni une, ni deux, ce colosse fan de rugby, rédige un tweet dans lequel il justifie ce bond de salaire. Il n’a fait, explique-t-il, que ramener sa rémunération à son niveau normal de quelque 6 millions d’euros annuels après l’avoir « volontairement » réduite en 2020, année de la Covid-19. Résultat ? Il est étrillé par la gauche, considéré comme « hors sol » par Laurent Berger ; il est même indirectement rappelé à la « décence » par Bruno Le Maire. « C’était une erreur, je n’aurais pas dû écrire ce tweet », lâche-t-il aujourd’hui.

7 réponses

  • 20 novembre 2023 18:14

    Débat sociétal. En tout cas, on ne le fera pas taire ! S’il reconnaît que la tâche est difficile, il assume « d’utiliser sa voix publique pour faire avancer le débat ». Il aimerait que d’autres dirigeants s’impliquent dans les sujets qui fâchent, le climat par exemple. « C’est vrai que je pourrais rester en dehors des débats comme le font certains patrons du CAC 40… ». Quant aux discussions convenues, cela ne l’intéresse pas, il n’a pas de temps à perdre.C’est au pas de charge qu’il a transformé son groupe présent dans le Top 5 des majors pétrolières. Ce n’était pas gagné. Quand il arrive aux manettes de Total en octobre 2014, le cours du brut est en chute libre, alors que le point mort tourne autour de 90 dollars le baril. Patrick Pouyanné s’attelle avec poigne à la restructuration entamée par son prédécesseur. « Il est très cash, mais on a déjà réussi à conclure beaucoup d’accords avec lui, même si on n’est pas dans le même camp, nous les salariés et lui avec sa vision patronale, raconte Geoffrey Caillon, coordinateur de la CFDT du groupe. Je ne l’ai jamais vu insulter ou manquer de respect à qui que ce soit ».C’est que le patron au caractère éruptif s’est calmé au fil des ans. Une participante aux premiers comités d’entreprise du jeune PDG se souvient comme si c’était hier de la table en U où se déroulaient les négociations. « Il quittait parfois la réunion, fou furieux, en traitant les syndicalistes de cons ! » L’eau a coulé sous les ponts. Patrick Pouyanné a aussi appris à écouter et à dialoguer avec ses administrateurs, qui viennent d’ailleurs de proposer, à l’unanimité, sa reconduction pour un quatrième mandat.A force d’arbitrer son portefeuille en faveur du coût de production le plus bas (certains champs produisent à 5 dollars le baril), TotalEnergies affiche le point mort le plus faible de toutes les majors : 25 dollars. Ses profits s’envolent dès que les cours du pétrole s’emballent.Entre une centrale photovoltaïque aéroportuaire, de l’agrivoltaïsme dans le sud de la France ou un projet de stockage électrique en Belgique, TotalEnergies investit 5 milliards de dollars par an depuis 2020 dans les énergies renouvelables, et vise la neutralité carbone d’ici à 2050. « Son PDG s’attelle vraiment à décarboner les installations du groupe et à changer les méthodes de production ; il n’a pas d’hésitations mesquines sur ce sujet, commente l’un des sous-traitants de TotalEnergies. On le mesure à travers un grand projet d’infrastructure gazière que nous étudions pour eux. Il prévoit un système de capture de CO2, des turbines électrifiées et une ferme solaire pour les alimenter. C’est un gros changement par rapport à il y a 3-4 ans ».Un bon connaisseur de l’entreprise salue « la clarté de la stratégie et surtout une exécution remarquable »,qui fait de la major tricolore la plus « verte » des « noires ». Cela ne l’empêche pas d’être conspuée par les ONG pour ses forages pétroliers et pour sa lenteur à réduire ses émissions de CO2. « Jamais je ne convaincrai ceux qui se sont mis dans la religion de la fin du fossile. Pour eux, nous sommes le fossile en France, donc il faut en finir avec TotalEnergies. Par conséquent, assumons ce qu’on est et avançons. Faisons bien ce qu’on a décidé de faire », réagit son PDG avec sa fougue habituelle.

    Pour lui, assumer est d’ailleurs le meilleur moyen de ne pas alimenter le greenwashing. Au passage, il n’hésite pas à suggérer un sujet de thèse : « Pourquoi les attaques sur TotalEnergies n’ont aucun impact sur ses clients »…

    Cet homme ne semble pas submergé par le doute. Les scientifiques ? « Ils n’ont jamais gouverné le monde et quand ils le font dans les romans de science-fiction, ça se termine mal », assène-t-il. La probabilité que l’on tienne l’objectif de la COP21, soit une hausse des températures à +1,5 degré ? « Elle est nulle et tout le monde le sait. C’est ça qui m'énerve. En se retroussant les manches, on peut faire entre +2 et +3 degrés, mais il faut une planification mondiale qui n’existe pas ».

    Il n’est pas le seul à dire qu’il faut oublier le 1,5 degré. Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu ne s’interdit pas de préparer la France à un scénario de +4 degrés. Quant à l’expert climatique François Gemenne, il a expliqué à l’Opinion que « le 1,5°C aujourd’hui, c’est comme le zéro sans-abri dans la rue ou le zéro mort sur la route ». Autant dire, un rêve.Concret. Pour le patron de TotalEnergie, l’essentiel est de passer au concret, et le vrai sujet, c’est le rythme auquel on peut avancer. Pour acheter une voiture électrique, il faut mettre 10 000 euros de plus qu’une voiture thermique, la même somme pour isoler son logement, et encore 10 000 euros pour acheter une pomme à chaleur. « 30 000 euros alors que l’épargne d’un Français moyen est de 3 000 euros... Pourquoi demander aux Français de faire proportionnellement les mêmes efforts que les Allemands alors que nous avons le nucléaire et qu’eux continuent à brûler du charbon. Si j’étais un homme politique français, je me battrais », avance-t-il. Sans terminer sa phrase…


  • 21 novembre 2023 17:46

    regardez ARTE ce soir à 20H55


  • 21 novembre 2023 18:05

    Il conviendra d'évaluer si notre pétrolier français est mieux tourné que les autres pétroliers tels SHELL ou l'italien ENI vers les énergies vertes. Pour moi, j'apprécie quand ils contribuent à des essais sur l'hydrogène.


  • 21 novembre 2023 21:19

    Plutôt ours brun des pyrènées que grizzly.....


  • 22 novembre 2023 10:02

    je suis tres optimiste sur TTe une de mes plus grosses pose


  • 22 novembre 2023 16:15


    https://bourse.boursobank.com/bourse/actualites/les-entreprises-du-secteur-de-l- energie-chutent-alors-que-l-opep-reporte-sa-reunion-de-politique-generale-9d3a47 7a56de46c3d800497726be8da7


  • 22 novembre 2023 16:48

    C’est très bien, et ça remontera d’autant plus fort après! 😇


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