Le PDG de la major pétrolière n’hésite pas à faire entendre sa voix dans le débat public. Son discours clivant en fait la tête de turc des adeptes les plus radicaux de la transition écologique. Il assume
Les faits - Depuis bientôt dix ans aux manettes de Total, devenu TotalEnergies sous son impulsion, ce patron inclassable muscle et transforme son groupe. Les défis sont immenses alors que la guerre au Proche-Orient remet le pétrole au cœur de l’actualité, et que la sortie des énergies fossiles est au programme de la COP28 qui s’ouvre dans un mois à DubaïLes faits - Depuis bientôt dix ans aux manettes de Total, devenu TotalEnergies sous son impulsion, ce patron inclassable muscle et transforme son groupe. Les défis sont immenses alors que la guerre au Proche-Orient remet le pétrole au cœur de l’actualité, et que la sortie des énergies fossiles est au programme de la COP28 qui s’ouvre dans un mois à Dubaï
Volubile, il ne termine pas ses phrases. Volontiers provocant, il ne met pas de gants. Impressionnant comme un grizzly, il a parfois les larmes aux yeux... « Oui, je suis un drôle de personnage », reconnaît Patrick Pouyanné. Les superprofits de son groupe en font la cible préférée de la gauche et des écolos. L’envolée du prix de l’essence le place au centre de tractations gouvernementales. Son entreprise est la bête noire des ONG qui bataillent pour la disparition des énergies fossiles…
Le PDG de TotalEnergies est sans doute le grand patron le plus visible, le plus réactif, le plus vilipendé aussi. « Il est totalement atypique, il a une façon de dire et de faire assez surprenante, mais il est en même temps extrêmement loyal et fidèle. Il n’y a chez lui ni calcul ni arrière-pensée, cela permet d’accepter son caractère brut de décoffrage », juge François Fillon, qui en fit son directeur de cabinet en 1995, lorsqu’il était ministre des Technologies et de la Poste.Volubile, il ne termine pas ses phrases. Volontiers provocant, il ne met pas de gants. Impressionnant comme un grizzly, il a parfois les larmes aux yeux... « Oui, je suis un drôle de personnage », reconnaît Patrick Pouyanné. Les superprofits de son groupe en font la cible préférée de la gauche et des écolos. L’envolée du prix de l’essence le place au centre de tractations gouvernementales. Son entreprise est la bête noire des ONG qui bataillent pour la disparition des énergies fossiles…
Le PDG de TotalEnergies est sans doute le grand patron le plus visible, le plus réactif, le plus vilipendé aussi. « Il est totalement atypique, il a une façon de dire et de faire assez surprenante, mais il est en même temps extrêmement loyal et fidèle. Il n’y a chez lui ni calcul ni arrière-pensée, cela permet d’accepter son caractère brut de décoffrage », juge François Fillon, qui en fit son directeur de cabinet en 1995, lorsqu’il était ministre des Technologies et de la Poste.
Volcan. Ce tempérament volcanique détonne toujours sur la scène économique française. Le 18 octobre 2022, après trois semaines de blocage des raffineries et des dépôts de carburants, Patrick Pouyanné est « fatigué » d’entendre répéter en boucle qu’il « s’est augmenté de 52 % en 2021 ». Alors, ni une, ni deux, ce colosse fan de rugby, rédige un tweet dans lequel il justifie ce bond de salaire. Il n’a fait, explique-t-il, que ramener sa rémunération à son niveau normal de quelque 6 millions d’euros annuels après l’avoir « volontairement » réduite en 2020, année de la Covid-19. Résultat ? Il est étrillé par la gauche, considéré comme « hors sol » par Laurent Berger ; il est même indirectement rappelé à la « décence » par Bruno Le Maire. « C’était une erreur, je n’aurais pas dû écrire ce tweet », lâche-t-il aujourd’hui.
Volcan. Ce tempérament volcanique détonne toujours sur la scène économique française. Le 18 octobre 2022, après trois semaines de blocage des raffineries et des dépôts de carburants, Patrick Pouyanné est « fatigué » d’entendre répéter en boucle qu’il « s’est augmenté de 52 % en 2021 ». Alors, ni une, ni deux, ce colosse fan de rugby, rédige un tweet dans lequel il justifie ce bond de salaire. Il n’a fait, explique-t-il, que ramener sa rémunération à son niveau normal de quelque 6 millions d’euros annuels après l’avoir « volontairement » réduite en 2020, année de la Covid-19. Résultat ? Il est étrillé par la gauche, considéré comme « hors sol » par Laurent Berger ; il est même indirectement rappelé à la « décence » par Bruno Le Maire. « C’était une erreur, je n’aurais pas dû écrire ce tweet », lâche-t-il aujourd’hui.