RENAULT : La fin de l’interdiction des thermiques ?

el.tito

08 déc. 2025 •15:27

SIX PAYS DE L'UE DEMANDENT L'ABANDON DE L'INTERDICTION DES MOTEURS THERMIQUES PREVUE POUR 2035

Cela fait déjà un petit bout de temps que cela avait été annoncé. A partir de 2035, la vente de voitures essence et diesel sera officiellement interdite en Europe. Tous les constructeurs seront concernés, et cela dans tous les pays du continent. Une mesure qui est évidemment très loin de faire l’unanimité, et qui a du mal à passer. A tel point que l’Union Européenne pourrait finalement décider de revenir sur sa décision. Et ce alors que plusieurs pays demander un annulation pure et simple de cette mesure. Ils sont au nombre

La fin de l’interdiction des autos thermiques ?

Ils affirment que cette échéance menace l’équilibre industriel du Vieux Continent et risque d’affaiblir durablement la compétitivité automobile européenne. Leur prise de position vise clairement la Commission européenne, qui doit bientôt présenter un plan destiné à renforcer le secteur. Giorgia Meloni, présidente du conseil des ministre en Italie a pris la tête de cette offensive politique. Elle souligne notamment l’urgence d’un débat plus large sur l’avenir de la mobilité européenne. Elle a réuni autour d’elle plusieurs dirigeants, dont le Polonais Donald Tusk. Le but ? Défendre une vision plus flexible de la transition énergétique.

Les responsables politiques souhaitent que l’Europe reconnaisse la place stratégique des moteurs thermique en Europe. Cela un contexte économique fragilisé par la concurrence chinoise et la reprise hésitante du marché électrique. Les chefs de gouvernement ont envoyé une lettre à Ursula von der Leyen pour détailler leurs inquiétudes grandissantes. Ils demandent notamment une révision des règles afin de permettre la vente d’hybrides rechargeables. Mais aussi des modèles à prolongateurs d’autonomie et de véhicules équipés de piles à combustible après 2035. Ils veulent préserver la diversité technologique pour éviter une rupture brutale dans l’industrie, qui vit déjà une période très tendue.

De grandes inquiétudes

Mais ce n’est pas tout, comme le relaie Automotive News Europe. Et pour cause, Robert Fico et Viktor Orbán, dirigeants slovaques et hongrois ont exprimé la même inquiétude. Et plus précisément au sujet des effets de la réglementation actuelle. Ils redoutent une perte massive de savoir-faire si l’Europe impose une transition trop rigide. Les tchèques et bulgares Petr Fiala et Rosen Zhelyazkov ont également soutenu cet appel. Ils ont notamment rappelé le poids majeur de la filière automobile dans leurs économies respectives.