RENAULT : Renault Croissance +5%/ 2024 en France !

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Croissance 5% hausse par rapport à 2024 !

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Renault annonce une hausse de sa production en France en 2025, avec plus de 500 000 véhicules conçus

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Dans le cadre d’un échange accordé en exclusivité à « Ouest-France » et à d’autres titres de presse quotidienne régionale, François Provost, directeur général de Renault, annonce que sa production française devrait croître de 5 % cette année. Le constructeur avait conçu 486 960 véhicules, y compris les utilitaires, en France en 2024.

François Provost est le nouveau directeur général de Renault.
François Provost est le nouveau directeur général de Renault. |

RENAULT / SARAH AUBEL
Ouest-France Mathilde GOLLA.
Modifié le 28/11/2025 à 15h21 Publié le 28/11/2025 à 15h06
Petite éclaircie dans le ciel du secteur automobile français. Après Stellantis, c’est au tour de Renault d’annoncer une augmentation de sa production automobile dans l’Hexagone cette année. Elle sera en hausse de 5 % en 2025 au-delà des 500 000 véhicules, a annoncé François Provost, directeur général de Renault lors d’un entretien accordé en exclusivité à Ouest France et d’autres titres de la presse régionale. L’an passé 486 960 véhicules, y compris les utilitaires, étaient sortis des usines tricolores du constructeur.


Un redressement directement lié au succès de la R5, produite à Douai : Nous venons de fêter la 100 000, c’est la première voiture électrique vendue en France , se réjouit le patron qui a pris son poste en juillet après le départ de Luca de Meo. L’arrivée du Scénic électrique, le « bon démarrage » de la R4 à Maubeuge ou encore du FlexEvan, l’utilitaire produit à Sandouville, participent aussi à ce redémarrage.

Les plans de charge sont satisfaisants dans les années à venir, on s’est donné les moyens de stabiliser les usines en France , ajoute le dirigeant. Ce qui devait être délocalisé l’a déjà été , souligne celui dont le style, sobre, tranche avec son flamboyant prédécesseur à l’origine du lancement de la nouvelle R5.

Ces lancements vivifient sa politique de recrutements avec plusieurs centaines de nouvelles embauches en CDI en 2026 au-delà des 600 enregistrées en 2025 (sans compter les intérimaires).


Crainte pour l’innovation et les fournisseurs en Europe
Le dirigeant s’inquiète toutefois d’un déclin potentiel de l’industrie automobile européenne et de l’innovation, si l’Europe ne change pas certaines décisions. Le patron du constructeur français rappelle que l’industrie a perdu 3 millions de véhicules depuis le Covid », ce qui fragilise les fournisseurs. Il plaide donc en faveur de plus de flexibilité sur le plan d’électrification de l’automobile prévu d’ici 2035.


Il a également défendu le déploiement d’un modèle de e-car, qui serait à ses yeux, un véhicule électrique produit en Europe, qui bénéficierait d’un gel réglementaire pour permettre aux ingénieurs de se concentrer sur la réduction des coûts. Il s’est également redit favorable à l’imposition d’un minimum de « contenu local » des voitures commercialisées en Europe.