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RENAULT : Prise domestique : un gouffre énergétique sous-estimé

06 juin 2025 18:51

Prise domestique : un gouffre énergétique sous-estimé
L’ADAC a testé quatre modèles populaires – Renault Zoe, Volkswagen ID.3, Tesla Model 3 et Fiat 500e – en rechargeant à partir d’une prise domestique standard (2,3 kW). Les résultats sont édifiants : la Renault Zoe affiche 24,2 % de perte, la Tesla Model 3 15,2 %, la VW ID.3 13,6 %, et la Fiat 500e, la plus vertueuse, 12,7 %. Concrètement, pour 20 kWh tirés du réseau, à peine 15 à 17 kWh sont effectivement stockés dans la batterie, le reste se dissipant en chaleur ou en consommation auxiliaire. En somme, une Renault Zoe branché sur une prise domestique perd près d’un quart de l’électricité consommée : sur 100 kWh payés, seuls 76 kWh arrivent dans la batterie.

Ces pertes s’expliquent par la faible efficacité du chargeur embarqué, qui doit convertir le courant alternatif du réseau en courant continu pour la batterie : une opération énergivore, surtout à faible puissance. À cela s’ajoute la consommation du réseau 12 volts, qui reste actif pendant toute la durée de la charge (entre 100 et 300 W/heure pour les calculateurs, la ventilation, la gestion thermique). Plus la charge est lente, plus ces systèmes restent actifs longtemps, aggravant la perte globale.

4 réponses

  • 06 juin 2025 18:53

    Un exemple concret : sur une année, un utilisateur de Renault Zoe parcourant 10 000 km verra s’évaporer environ 14,3 % d’énergie en plus s’il recharge exclusivement sur prise domestique plutôt qu’avec une wallbox. Sur la facture, cela représente jusqu’à plus d'une centaine d'euros de surcoût annuel, sans compter l’impact environnemental. La qualité du câblage joue également un rôle : un câble long, sous-dimensionné ou vétuste peut ajouter jusqu’à 4 % de pertes supplémentaires.

    Wallbox : l’efficacité au rendez-vous, mais pas sans pertes
    L’installation d’une wallbox (11 kW, triphasé) change radicalement la donne. Sur la même série de tests, la Fiat 500e n’affiche plus que 6,3 % de perte, la Tesla Model 3 7,7 %, la VW ID.3 9 % et la Renault Zoe 9,7 %. La puissance supérieure réduit la durée de charge : sur une session de 20 % de batterie, la wallbox termine en moins de deux heures, contre plus de six heures sur une prise classique. Moins de temps branché, c’est moins de consommation auxiliaire, donc moins de pertes.


  • 06 juin 2025 18:53

    Avec une wallbox à 11 kW, la même Zoe ne perd plus que 9,7 % d’énergie. Sur 100 kWh, 90 kWh sont réellement utilisables.

    L’étude montre cependant que charger à puissance réduite, par exemple à 3,6 kW sur wallbox (cas d’une gestion de charge photovoltaïque ou d’un partage de puissance entre plusieurs véhicules), fait remonter les pertes à 11-14 %. Sur la Fiat 500e, la perte grimpe ainsi à 13,9 % à puissance réduite, contre 6,3 % à pleine puissance. Sur la Fiat 500e, la différence entre une prise domestique (12,7 % de perte) et une wallbox (6,3 %) représente, sur une année, l’équivalent de 60 kWh d’électricité économisés, soit là aussi un surcoût pécuniaire évident.

    Au-delà de l’efficacité énergétique, la wallbox offre aussi une sécurité accrue. D'après l'ADAC, son installation, réalisée par un électricien, garantit un câblage adapté, des protections contre la surchauffe et, souvent, un pilotage dynamique de la puissance pour éviter de faire sauter le disjoncteur principal de la maison. L’investissement initial, souvent compris entre 800 et 2 000 €, se rentabilise sur la durée, tant par les économies d’énergie que par la tranquillité d’esprit. Aussi, une partie est déductible d'impôt.

    Borne rapide DC : pertes limitées, mais contexte à surveiller
    La recharge rapide sur borne DC (courant continu) déplace la conversion AC/DC dans la borne elle-même, bien plus efficace que le chargeur embarqué du véhicule. Les pertes moyennes mesurées varient alors de 5 à 15 %, selon la température de la batterie et la gestion thermique.

    Sur borne rapide, une Hyundai Ioniq 6 avec batterie chaude ne perd que 1 kWh sur 100 kWh chargés, mais cette perte grimpe à 6 kWh si la batterie est froide. Sur la Renault Megane E-Tech, ces pertes oscillent entre 4 et 8 % selon les conditions, la Tesla Model Y entre 3 et 10 %. En hiver, la consommation liée au chauffage de la batterie peut représenter jusqu’à 8 % de l’énergie délivrée par la borne, une dépense souvent invisible pour l’utilisateur. Aussi, l'ADAC rappelle que le préconditionnement, c’est-à-dire le chauffage de la batterie avant d’arriver à la borne, permet de gagner du temps au moment de la charge, mais ne réduit pas la dépense d’énergie globale : l’énergie consommée pour chauffer la batterie est simplement déplacée, pas économisée.


  • 06 juin 2025 18:54

    Optimiser la recharge : quelques conseils pratiques
    L’ADAC recommande de privilégier la charge à la puissance maximale disponible sur une wallbox, afin de minimiser la durée de charge et donc les pertes. Éviter la prise domestique, sauf en cas d’urgence, s’impose : non seulement les pertes sont plus importantes, mais le risque de surchauffe et d’incendie est réel, surtout sur des installations anciennes ou non vérifiées. Si il est essentiel de faire contrôler régulièrement son installation électrique, notamment la section des câbles et la conformité aux normes, pour garantir une recharge efficace et sécurisée, les constructeurs sont invités à plus de transparence sur les pertes énergétiques selon la méthode de recharge, et à optimiser l’efficacité des chargeurs embarqués et du réseau 12 V.

    Enfin, il est judicieux de lancer la recharge dès la fin d’un trajet, lorsque la batterie est encore chaude, et de maximiser la quantité d’énergie injectée à chaque session : la taille du « plein » n’a que peu d’impact sur le taux de perte, mais chaque session de charge doit être optimisée pour limiter le gaspillage.


    Lire l'article sur L'Automobile Magazine


  • 06 juin 2025 23:34

    Pour une société qui a 10 ans d avance sur le VE..c est balo….

    Espérons que R5 fait mieux …


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