RENAULT : Les mauvais résultats de Nissan vont peser sur Renault

d.brault

11:22

il suffit de voir le cours déprimé de Nissan donc moindre valorisation de la part de RNO depuis plusieurs mois . C'est déjà dans les cours de Nissan

clem169

12:55

Renault: Impact négatif de Nissan de €2,2 mds sur le résultat net du T1

clem169

15:05

Renault s'attend à un impact négatif de 2,2 milliards d'euros des difficultés de Nissan - 1
3/05/2025 à 14:41 -
Boursorama https://is.gd/32T9Wf

d.brault

15:13

clem169

15:05

Renault s'attend à un impact négatif de 2,2 milliards d'euros des difficultés de Nissan - 1
3/05/2025 à 14:41 -
Boursorama https://is.gd/32T9Wf

pas d'impact au niveau du cash de RNO !

niederga

15:35

Visiblement ça inquiète pas le marché vu qu’on est à plus 2%. Ou alors les analystes s’attendaient à pire ?
Peut-être est-ce aussi l’effet du rachat d’actions ?

atis7

16:10

étonnant . pertes (impact de 2,2 Milliards au T1) c'est énorme et un +2% !!!
comprenne qui pourra

ça n'impact pas la tréso OK mais les fonds propres si

d.brault

16:13

les fonds propres de RNO ne posent pas de pb, d'autant que le cash flow est annoncé > à 2 milliards pour l'année.

clem169

16:37

cash, fonds propres ... peu importe
C'est tout de même un investissement que Rno a fait a une époque et qu'il serait souhaitable qu'il puisse en tirer autre chose qu'une perte ... (+ plus ou moins consequente )

boumramdame

16:40

Moi qui pensais que JDS et LDM avaient exposé clairement la situation vis à vis de Nissan, il semblerait que non !

BONI67

17:19

Après l'annonce de résultats annuels catastrophiques, Nissan va licencier près de 20 000 salariés et réduire ses capacités de production au travers d'un plan de restructuration massif. Le pire bilan de l'histoire du groupe nippon va, entre autres, peser sur le constructeur français Renault.

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Au Japon, Nissan bascule dans le rouge. Le constructeur automobile vient de dévoiler les pires résultats annuels de son histoire : une perte de 4,1 milliards d'euros, due à la fois à la conjoncture mondiale morose et à la chute de ses ventes dans ses deux marchés les plus importants: la Chine et les États-Unis.

Depuis avril, Washington surtaxe à 25% les voitures importées aux États-Unis. Or, Nissan y a réalisé l'an dernier 30% de ses ventes mondiales. Le groupe a également été fragilisé par l'échec des négociations dans la fusion avec Honda mi-février et la concurrence accrue sur le marché chinois, où la marque a vu ses ventes diminuer de 27% au premier trimestre de 2025. Des chiffres inquiétants qui vont également peser sur le constructeur français Renault, qui s'attend à un impact négatif s'élevant à 2,2 milliards d'euros au premier trimestre 2025 des dépréciations et des coûts de restructuration de Nissan.

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À lire aussiAu salon de Shanghai, la voiture chinoise s'impose malgré la tempête douanière

Un plan de restructuration colossal
Car le groupe japonais va tenter de se redresser grâce à un vaste plan de restructuration, mais celui-ci s'annonce particulièrement douloureux. Nissan va licencier près de 20 000 salariés dans le monde, soit 15% de ses effectifs, et réduire de 20% ses capacités de production. « Nous avons une structure de coûts très élevée. Pour compliquer les choses, le marché mondial est volatil et imprévisible, rendant la planification et l'investissement de plus en plus difficiles », s'est justifié mardi le PDG Ivan Espinosa.

La crise sans précédent que vit le troisième constructeur automobile japonais inquiète particulièrement certains Tokyoïtes, dont la parole a été recueillie par notre correspondant dans la capitale japonaise, Bruno Duval. « Au Japon, les salaires sont peu élevés mais, en contrepartie, la sécurité de l'emploi est assurée, explique un homme. Les licenciements sont extrêmement rares, ici. Donc ces milliers de salariés qui vont être limogés du jour au lendemain, c'est vraiment terrible. » « Nissan aurait été sauvée si elle s'était alliée à Honda. C'est si dommage que leur projet de fusion ait échoué », regrette un passant.

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Le groupe Nissan ajoute qu'il « consolidera le nombre de ses usines de production de véhicules de 17 à 10 d'ici à l'exercice 2027 [...] et accélérera les réductions des dépenses d'investissement ». L'entreprise a aussi récemment abandonné son projet, tout juste approuvé, d'une usine de batteries au lithium d'un milliard de dollars dans le sud du Japon.

À lire aussiLe constructeur automobile japonais Honda déplace la production de sa Civic hybride vers les États-Unis

L'industrie automobile nippone à la peine
La semaine dernière, déjà, Toyota, le n°1 mondial, avait dit s'attendre à une chute de 35% de son bénéfice net d'ici à l'an prochain. Et le pire est peut-être encore à venir pour l'industrie automobile nippone, car les négociations sur les droits de douane menées depuis la mi-avril avec l'administration américaine n'ont toujours pas abouti.

Or, si l'archipel est effectivement frappé par la surtaxe de 25% que Donald Trump menace d'appliquer à ce secteur, il le paiera au prix fort, près d'un million et demi de véhicules japonais étant exportés chaque année aux États-Unis.