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RENAULT : marché français

01 avr. 2025 12:03

Retour en arrière
Les remontées que nous avions de la part des concessionnaires viennent d'être confirmées par les chiffres. Les résultats du premier trimestre 2025 ne sont pas bons et mars n'a en rien aidé pour qu'ils le soient. Les immatriculations ont reculé de 7,8 % sur les trois premiers mois, pour atteindre 410 085 unités et, rien qu'en mars, elles ont enregistré une baisse de 14,5 %. Seulement 153 842 voitures ont été mises à la route sur le mois qui vient de s'écouler. C'est un retour en mars 2022, alors que le marché était paralysé par les pénuries des semi-conducteurs et le début de la guerre en Ukraine. Les raisons d'un tel recul sont longues comme un jour sans pain. La fiscalité mise en place par le gouvernement, et de façon rétroactive pour les entreprises, a fortement impacté le comportement des automobilistes qui ont décidé de repousser leurs achats. En outre, la situation géopolitique incertaine ne pousse pas à la consommation.



Jusqu'où va chuter Stellantis ?
Stellantis poursuit sa descente avec une baisse de 17,1 % des immatriculations, pour atteindre 43 343 immatriculations en mars 2025, et enregistre une perte de 13,5 % depuis le début de l'année sur un marché en contraction à -7,8 %. À part Jeep (+14,1 % ; 1 022 unités), Alfa Romeo (+98,2 % ; 789) et, de façon très anecdotique, Lancia (+213,5 % ; 116), sans oublier Maserati (+25 % ; 5) pour être totalement complet, pas une seule marque mainstream du constructeur n'est dans le vert. Fiat s'effondre de 54,6 % (2 118) et Opel, de 35,3 % (3 297). Quant aux deux marques principales pour le marché français, ce n'est guère mieux : Peugeot enregistre une contraction de 6,7 % (23 696) et Citroën, qui est pourtant en plein lancement des C3 et autres C3 Aircross, chute de 20,1 %, à 10 805 unités. Enfin, pour achever l'ensemble, DS dévisse de 31,2 % à 1 401 unités.



Le trimestre du losange
En comparaison, le groupe Renault parait en pleine forme. Certes, ses immatriculations se sont contractées de 1 %, mais non seulement la baisse est bien inférieure à celle du marché, mais surtout, seulement 134 voitures le séparent de Stellantis. Soit un écart de 0,31 % ! Et si l'on prend de la hauteur, bien que Stellantis ait commercialisé sur les trois premiers mois 10 535 véhicules de plus que Renault, ce dernier est en progression de 4,2 %. En comparaison, Stellantis chute de 13,5 %. Surtout, les résultats de Renault sont portés par trois marques (Renault, Dacia et, dans une moindre mesure, Alpine), alors que Stellantis dispose de dix marques dans son portefeuille.



Tesla en chute libre
Alors que Tesla lance la nouvelle génération du Model Y, le modèle le plus produit dans le monde, les immatriculations de la marque américaine s'effondrent de 36,8 % à 3 157 unités. Depuis le début de l'année, c'est même un recul de 41,1 %. La marque n'a écoulé que 6 693 voitures, se plaçant à la 16e place du classement des marques alors que certains mois, elle intégrait le top 10. Dans le détail, le Model Y recule de 23,9 % (2 318), le Model 3 de 55,4 % (819), tandis que les Model X et S se sont immatriculés respectivement à 12 et 8 unités.



Tout le monde dans le rouge
Dans ce contexte, à part MG (+81,6 % ; 2 827 unités) et les nouveaux entrants (BYD, XPeng, Leapmotor, Cadillac, etc.), pas un seul constructeur n'affiche des résultats positifs en mars 2025. Les immatriculations du groupe Volkswagen se contractent à -4,8 % (22 917) et celles des groupes Toyota et Hyundai ont baissé respectivement de 15,9 % (10 165) et de 28,1 % (5 782), avec un recul plus prononcé pour Kia (-33,4 % ; 2 555). De son côté, Ford perd 31,2 % (3 392). Et sur le marché du premium, ce n'est guère mieux. La marque Mercedes s'effondre de 48,4 % (3 612), tandis que BMW recule de 36,6 % (4 867). De son côté, Audi résiste un peu avec une contraction à -4,6 % (4 320). Quant à Volvo, c'est la descente aux enfers avec -59,6 % (1 208). Et sur les trois premiers mois de l'année, seul le groupe Volkswagen enregistre une progression : +9,2 % (59 692) avec des hausses pour toutes les marques de son portefeuille sauf Porsche (-47,1 % ; 876).



Une voiture sur cinq est électrique, mais...
Si la part de marché de l'électrique progresse pour atteindre presque une voiture sur cinq vendues en France (19 %), en volume absolu, les immatriculations baissent. Elles ont reculé de 13,9 % sur mars 2025 et de 6,6 % depuis le début de l'année. Il faut dire que le mix des énergies est en pleine restructuration, très fortement balloté par les mesures fiscales qui ont pour l'instant eu comme seule conséquence de perturber encore plus le marché automobile. Les hybrides non rechargeables (FHEV) qui, rappelons-le, dans les données AAA Data intègrent également les hybrides 48 V (MHEV), ont progressé de 48,9 % pour représenter 69 622 immatriculations (part de marché : 45,3 %). Naturellement, par effet de vases communicants, les ventes de modèles 100 % essence dévissent de 44,2 % à 32 867 unités (pdm : 21,4 %). Frappés de plein fouet par la fiscalité (malus au poids), les hybrides rechargeables (PHEV) s'effondrent de 49,1 % à 8 289 unités (pdm : 5,4 %) tandis que celles du diesel reculent inexorablement de 52,1 % à 6 463 unités (pdm : 4,2 %). Enfin, avec 6 288 et une part de marché de 4,1 %, le GPL n'existe que grâce à Dacia (4 452) et Renault (1 836).



Les utilitaires boivent la tasse
Les immatriculations de véhicules utilitaires légers affichent un déficit de 13,8 % en mars, à 32 032 unités. Hormis Peugeot, qui progresse de 18,4 % (7 214 unités), tous les cadors du secteur sont à la peine, à commencer par Renault (-27,8 %, 8 459) et Citroën (-26 %, 3 804). Le bilan trimestriel est dans la même veine, avec 85 432 mises à la route, un volume en repli de 10,7 %. La marque au losange plonge de 21,4 % (23 037) et se trouve sous la menace de Peugeot qui gagne 14,8 % (18 438). Notons que 7 790 modèles électriques ont été livrés depuis janvier, soit à peine plus de 9 % du marché.



L’électrique au top dans les flottes
Les récentes évolutions fiscales et réglementaires (avantages en nature, taxe incitative au verdissement…) se traduisent déjà par une accélération des mises à la route de voitures électriques dans les flottes. En mars, le bilan est inédit : 9 166 immatriculations, à +54,2 %, et une part de marché de 22,9 %. Les hybrides tirent également leur épingle du jeu (+13,5 %, 21 197 unités) en dépit du déclin des PHEV (-50,2 %). Ce qui ne suffit pas à sauver les meubles du marché BtoB qui perd 10,6 % en mars, à 40 020 livraisons. Même constat pour le premier trimestre avec des immatriculations en chute de 9,4 %, pour seulement 113 487 mises à la route.



Un marché des particuliers tendu
En mars 2025, le canal des particuliers (BtoC) a plus reculé que celui des professionnels. Il a en effet baissé de 19,7 %, pour représenter un total de 66 890 immatriculations, tandis que celui des professionnels (BtoB) est en baisse de 11,8 % (63 593). Le BtoC a représenté 43,4 % des ventes, le BtoB, 41,3 %, tandis que les professionnels de l'automobile, 15,2 %. Depuis le début de l'année, le BtoB (-5,2 %) recule moins vite que le marché (-7,8 %), ce qui n'est pas le cas du BtoC (-12 %).

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