Censuré, je remets !
Cdlt
el.tito
16 sept. 2022•13:13
Et si Dacia était la seule marque automobile en accord avec son temps ?
Pourtant, à voir la surenchère dans la voiture électrique, on se dit que le salut n'est pas pour maintenant. En voulant doter leurs "zéro émissions" de la même faculté à voyager sans réfléchir qu'avec un moteur à explosion dont on fait le plein en trois minutes, les constructeurs mettent au point d'énormes batteries, énergivores en terres rares ou, à tout le moins, en composants en tous genres. Des kilowattheures par dizaines et des kilos par centaines que l'on espère pouvoir recycler un jour et qui, en attendant, ne collent pas vraiment à l'idée de sobriété. Sans parler du contenu technologique de nos voitures que l'on nous fait miroiter comme le prolongement de nous-mêmes. Soyons clairs, le progrès automobile est une nécessité, mais la voiture électrique, lourde, chère et polluante d'une autre manière, ne sauvera pas la planète.
En marge, il est une marque qui semble dans une trajectoire plus cohérente avec nos vrais besoins. Un court temps vu comme la marque low-cost, Dacia incarne désormais la marque intelligente. Servi par un contexte économique et industriel propice, le constructeur roumain, sous la houlette de Renault, joue crânement sa chance. Il l'a encore confirmé à l'occasion de la présentation de son dernier concept Manifesto, promettant d'aller "encore plus loin, demain". Plus que sur ce slogan aussi flou que prometteur, il faut surtout se concentrer sur les faits.
Des voitures bien pensées et bien construites
Pour tenir les prix serrés, Dacia limite la personnalisation à bord de ses voitures. Là où un Jogger offre 350 combinaisons au maximum, les concurrents en proposent des milliers. De fait, l'industrialisation s'en trouve optimisée et les matières nécessaire moins nombreuses. On y trouve notamment du plastique recyclé. S'il peine à s'imposer chez d'autres constructeurs pour d'évidentes raisons d'image, il a toute sa place sur un robuste Duster où il compte déjà pour 12 % alors que la prochaine génération en utilisera le double. A l'inverse, depuis son changement d'identité, Dacia n'utilise plus de chrome et, cela se voit ailleurs, aucun cuir animal.
Par ailleurs, à ne laisser que l'essentiel dans l'équipement, Dacia parvient à contenir le poids de ses voitures. Nous l'avons vérifié sur notre balance indépendante, une Sandero n'affiche que 1 100 kg sur la balance alors que les Duster et Jogger tournent autour des 1 300 kg, ce dernier étant environ 350 kg plus léger que ses assimilés adversaires. Moins de matière, moins de poids et à la clé, un impact forcément minimisé à l'usage. On pense d'abord aux consommations, mais c'est sans compter les consommables préservés comme les freins et les pneus. Lesquels rejettent aussi moins de particules au frottement.
Article en
entier
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www.automobile-magazine.fr/toute-l-actualite/article/35767-et-si-daci a-etait- la-seule-marque-automobile-en-accord-avec-son-temps
minutes, les constructeurs mettent au point d’énormes batteries, énergivores en terres rares ou, à tout le moins, en composants en tous genres. Des kilowattheures par dizaines et des kilos par centaines que l’on espère pouvoir recycler un jour et qui, en attendant, ne collent pas vraiment à l’idée de sobriété. Sans parler du contenu technologique de nos voitures que l’on nous fait miroiter comme le prolongement de nous-mêmes. Soyons clairs, le progrès automobile est une nécessité, mais la voiture électrique, lourde, chère et polluante d’une autre manière, ne sauvera pas la planète.
En marge, il est une marque qui semble dans une trajectoire plus cohérente avec nos vrais besoins. Un court temps vu comme la marque low-cost, Dacia incarne désormais la marque intelligente. Servi par un contexte économique et industriel propice, le constructeur roumain, sous la houlette de Renault, joue crânement sa chance. Il l’a encore confirmé à l’occasion de la présentation de son dernier concept Manifesto, promettant d’aller “encore plus loin, demain”. Plus que sur ce slogan aussi flou que prometteur, il faut surtout se concentrer sur les faits.
Des voitures bien pensées et bien construites
Pour tenir les prix serrés, Dacia limite la personnalisation à bord de ses voitures. Là où un Jogger offre 350 combinaisons au maximum, les concurrents en proposent des milliers. De fait, l’industrialisation s’en trouve optimisée et les matières nécessaire moins nombreuses. On y trouve notamment du plastique recyclé. S’il peine à s’imposer chez d’autres constructeurs pour d’évidentes raisons d’image, il a toute sa place sur un robuste Duster où il compte déjà pour 12 % alors que la prochaine génération en utilisera le double. A l’inverse, depuis son changement d’identité, Dacia n’utilise plus de chrome et, cela se voit ailleurs, aucun cuir animal.
Par ailleurs, à ne laisser que l’essentiel dans l’équipement, Dacia parvient à contenir le poids de ses voitures. Nous l’avons vérifié sur notre balance indépendante, une Sandero n’affiche que 1 100 kg sur la balance alors que les Duster et Jogger tournent autour des 1 300 kg, ce dernier étant environ 350 kg plus léger que ses assimilés adversaires. Moins de matière, moins de poids et à la clé, un impact forcément minimisé à l’usage. On pense d’abord aux consommations, mais c’est sans compter les consommables préservés comme les freins et les pneus. Lesquels rejettent aussi moins de particules au frottement.
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