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RENAULT : Fin du moteur thermique : la Tchéquie dit non à l’Europe

23 sept. 2021 21:01

Fin du moteur thermique : la Tchéquie dit non à l’Europe
Ce n’est pas un village gaulois qui résiste, mais tout un pays qui refuse le diktat de Bruxelles à l’encontre des moteurs essence et diesel.

e plan climat ou « green deal » de la Commission européenne fait grincer des dents, mais pas seulement les constructeurs poussés à une mutation vers l’électrique à marche forcée. Cette fois, c’est tout un pays qui se dresse contre la fin annoncée du moteur thermique en 2035, la trouvant sans objet. La Commission européenne entend en effet, dès cette date et au travers du plan « Fit for 55 » (Prêts pour 55) présenté le 14 juillet dernier, interdire la vente de voitures à carburants fossiles. Pour cela, elle impose une réduction de 55 % des gaz à effet de serre en 2030 comparé à 1990 (contre 37,5 % initialement prévus) et de... 100 % en 2035. Ce qui interdit, de fait, la vente de voitures thermiques.

Le but avoué est d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Bruxelles, tel un Don Quichotte vert, veut enfourcher avant tout le monde ce mauvais cheval qu’elle veut euthanasier. Mais qui dit que les autres continents vont suivre son exemple et s’imposer de la même manière une telle contrainte technologique et un défi économique ? L’Europe n’en a cure et fonce seule en menaçant les constructeurs récalcitrants d’amendes aussi disproportionnées que dissuasives. On écrase ainsi une mouche avec un marteau alors qu’ailleurs, derrière une façade propre comme veut l’afficher la Chine, on produit de l’électricité sale à partir de charbon.

La messe est-elle dite pour autant ? Pas vraiment, car beaucoup d’Européens ne comprennent pas cette frénésie pro-électrique alors que cette solution de mobilité n’a pas fait la démonstration de son efficience et n’est en aucun cas accessible à toutes les bourses. Jusqu’à présent, ces critères ne semblaient pas effleurer les États membres de l’UE mais l’un d’entre eux, la petite Tchéquie, vient de se réveiller en affirmant, par la bouche de son Premier ministre, qu’il ne voyait pas du tout les choses de cette façon.

Présidence tournante de la Tchéquie

Andrej Babis, c’est lui, Premier ministre à tendance libérale de la République Tchèque et entrant bientôt en campagne électorale pour les élections législatives de l’an prochain, ne mâche pas ses mots. Dans une interview au journal iDnes, il a affirmé qu’il n’était « pas d’accord avec l’interdiction de vendre des voitures à carburants fossiles ». Et de préciser sa pensée avec une franchise rare : « Nous ne pouvons pas imposer ici ce que les fanatiques verts ont décidé au Parlement européen. » Cela promet de beaux débats, car la Tchéquie succédera à la France à la présidence tournante de l’Union européenne le 1er juillet 2022.

Homme d’affaires recyclé en politique, Andrej Babis sait ce qu’entraîne une décision aussi radicale alors même qu’il héberge sur son territoire Skoda, le constructeur national, mais également les usines de Toyota et Hyundai. Cette fronde est beaucoup plus constituée que celle de Renault qui souhaite juste une échéance du plan reportée à 2040 ou celle de l’Italie qui négocie un statut spécial pour ses marques d’exception comme Ferrari, Lamborghini ou Maserati. Celles-ci instillent déjà de l’hybridation sur leurs derniers modèles mais perdraient toute leur aura en abandonnant V8 et V12 thermiques. Un raisonnement valable pour les autres constructeurs de véhicules d’exception dont l’impact sur la planète est négligeable compte tenu de leur nombre et de leur faible kilométrage annuel.

Dans ces conditions, la dissonance tchèque annonce une présidence de l’UE houleuse qui pourrait même rallier à sa cause quelques pays constructeurs d’automobiles. L’idée pour les Tchèques n’est pas d’entraver le développement de la voiture électrique, mais de ne pas condamner, au nom de cela, la propulsion thermique qui n’est en rien obsolète. Le bon sens commande au contraire de faire coexister les deux motorisations et de laisser la transition se faire naturellement, sans étrangler les automobilistes qui n’ont pas vocation à satisfaire les lubies vertes. Car, à la fin de l’histoire, c’est bien eux qui règlent la facture.

27 réponses

  • 24 septembre 2021 14:17

    Bravo à la Tchéquie.
    Nous n’avons pas assez de centrales nucléaires pour remplir les batteries.


  • 24 septembre 2021 14:48

    veloso Vous avez fait le calcul pour affirmer cela? En Suisse par exemple ils l'ont fait et ils ont conclu qu'il ne faudrait augmenter la capacité actuelle que de 10% pour électrifier le parc automobile. N'oubliez pas que la plupart des gens chargeront de nuit, lorsque justement beaucoup moins d'électricité est consommée alors que les centrales nucléaires produisent en surplus.


  • 24 septembre 2021 15:02

    Vive la Tchéquie libre !!
    Quand à autoriser des exceptions pour les seules voitures de très grand prestige, je pense que la règle relative aux moteurs thermiques doit être la même pour tous...


  • 24 septembre 2021 15:42

    Raymes67  Les pics de consommations sont au moment ou les gens rentrent chez eux. Alumage des clim ou des chauffages ... en gros de 17h a 22h. Apres il y as une baisse pour etre presque nul en pleine nuit.
    Et c'est as ce moment la que les voitures électriques vont le plus consommer.  Car si en gros on part du principe que l'on vas arriver a des autonomie de 100Km en éléctrique, rechargable en 10H. En moyenne, les francais roulent 15Km par jours, donc tireraient sur le réseau 1h30 apres qu'ils soit rentré chez eux.


  • 24 septembre 2021 15:43

    Autrement dit, les voitures se rechargerons pendant l'actuel pic de consommation.


  • 24 septembre 2021 16:10

    Patrick Pouyanné, le boss de TotalEnergies (TTE) a récemment donné des chiffres sur le coût d'installation de bornes de recharges électriques sur la voie publiques (type recharge rapide).
    Les chiffres donnent le vertige et, soit la situation du parc justifie ces installations, et alors les entreprises privées y vont pour équiper les territoires (en sollicitant des subventions), soit le parc n'est pas encore important en véhicules électriques et le privé n'ira pas installer les bornes, laissant à l'Etat le soin de le faire.
    Et, dans ces deux cas, il faut consacrer des budgets que certains pays auront bien du mal à trouver...


  • 24 septembre 2021 16:15

    Pour la France :
    Une consommation quotidienne de 3 kWh/voiture, 30 millions de voitures : environ 100 GWh.
    Répartis sur 10h/jour cela appelle une puissance de 10 GW.
    Soit 10 centrales nucléaires dédiées.
    Je ne calcule pas en nombres d'éoliennes de 10 MW intermittentes...


  • 24 septembre 2021 16:44

    M9321184 Là vous partez du principe que la totalité de l'électricité produite aujourd'hui est consommée, ce qui est faux. La grande majorité des VE seront chargés la nuit en heures creuses entre minuit et 6 heures du matin. Il y a donc déjà une quantité d'électricité disponible non négligeable. Il ne faudra évidemment pas 10 GW de plus.

    akelacca 15 kms par jour à 20 Wh/km ça fait 3 kWh à recharger. Sur une prise classique, en limitatnt à 8A, on charge à 1.8 kW. Il faut donc moins de 2 heures pour récupérer les kms parcourus dans la journée. Il suffit de programmer sa charge pour qu'elle démarre vers minuit et profiter des heures creuses. Et rien n'empêche ceux qui parcourent plus de 100 kms par jour d'installer une borne qui permet de recharger à 7 ou 11 kW, ce qui permet là aussi de récupéré les kms parcourus en 1 à 2 heures.


  • 24 septembre 2021 16:49

    Et celui qui habite en appartement, son véhicule garé sur le parking ou dans la rue, il fait comment la nuit pour recharger en heures creuses


  • 24 septembre 2021 17:09

    akelacca Autrement dit, les voitures se rechargerons pendant l'actuel pic de consommation.

    Ca c'est la vision pour les  simples d'esprit, si on réfléchit un tout petit peu on peut penser qu'on s'arrangera pour  recharger en dehors des pics de consommations.  
    Mais bon ca doit être une solution trop simple. 


  • 24 septembre 2021 17:16

    marc.cou Les parkings souterrains seront évidemment équipés en prises/bornes, c'est juste du bon sens. A Londres, ils ont un système intéressant avec des prises disponibles au niveau des lampadaires dans la rue. Sinon la plupart des employeurs proposera de recharger sur le parking de son lieu de travail (50 prises disponibles gratuitement chez nous). De toute façon ceux qui ne veulent pas entendre parler du VE trouveront toujours à redire et achèteront un dernier VT en décembre 2029 pour se convertir le plus tard possible (voire jamais s'ils claquent avant la voiture ^^), les autres verront que tout ça fonctionne finalement facilement et que c'est pas plus dur que de recharger son portable.


  • 26 septembre 2021 11:47

    Ou mêmes récupérer  de l’energie au heures de pointe dans les véhicules qui seront branchés  sur le secteur .


  • 26 septembre 2021 13:14

    Ils ont tout à fait raison car une voiture électrique produit à peu près 2 fois plus de CO2 lors de sa fabrication et ensuite, l'électricité qu'elle consomme produit aussi du CO2. quand cette électricité est produite à partir de charbon, de fioul ou de gaz, l'émission de la voiture électrique est alors bien pire que celle d'une voiture thermique surtout si elle est à gaz...


  • 27 septembre 2021 09:38

    CITATION = N'oubliez pas que la plupart des gens chargeront de nuit, lorsque justement beaucoup moins d'électricité est consommée alors que les centrales nucléaires produisent en surplus.
    REPONSE =Hum, quand tout le parc sera devenu électrique, ce sera encore vrai ça?
    OK pour ceux qui font 15 km et moinsmais pour les autres ca risque d'etre plsu difficile que ca.


  • 27 septembre 2021 09:40

    Par ailleurs au niveau de la France mais d'autres pays aussi, la TIPP qui disparait va soir augmenter considérablement le prix de l'électricité (multiplication par 4 ou 5) soit induire une augmentation du déficit, que jene vois pas possible.Nos cranes d'oeuf loupent quelques conséquences.
    Enfin, le bilan carbone des batteries fabriquées en chine avec de l'électricité charbonnée, bonjour le truc.


  • 27 septembre 2021 09:40

    Donc, l'électricité pour les voitures c'est OK si seulement les propriétaires rechargent la nuit.
    Pas certain que cela fonctionne....


  • 27 septembre 2021 10:13

    La Tchéquie avec ses 10 millions d'habitants qui va changer des décisions prises par les plus grandes nations et la nécessité de protéger la planète,.ils pourront acheter des trottinettes ...


  • 27 septembre 2021 11:12

    Et puis il est intéressant de jeter un oeil sur le CV de ce Babiš (premier ministre tchèque)

     Comme pour la plupart des super-riches qui ont émergé dans les pays européens post-communistes, l’ascension d’Andrej Babiš a commencé avant les révolutions démocratiques de 1989. Sous l’ère soviétique, il avait obtenu un emploi tout à fait inhabituel pour cette époque : celui d’expert commercial stationné au Maroc, chargé d’acquérir des marchandises stratégiques pour l’industrie agrochimique tchécoslovaque, qui était elle-même essentielle pour l’ensemble du bloc soviétique.
     Quand arrive la Révolution de Velours en Tchécoslovaquie, Babiš est encore au Maroc. Il rentre vite au pays, prêt à créer sa propre entreprise, Agrofert, filiale de son premier employeur, la société chimique slovaque Petrimex. Il devient très vite l’un des hommes d’affaires les plus prospères des deux républiques de l’ancienne Tchécoslovaquie (République tchèque et Slovaquie, constituées en 1993).
    Une richesse construite par des prises de contrôle hostiles
    Avec Agrofert, il profite de sa position de grand fournisseur d’engrais pour le secteur agricole et se développe en acquérant des coopératives et d’anciennes entreprises d’État agricoles. Il diversifie son portefeuille en achetant diverses entreprises dans les secteurs de la chimie et de la transformation des aliments. À partir de 2009, Agrofert est dans une situation de quasi-monopole sur de nombreux produits agricoles.
     Andrej Babiš aime à se présenter comme un self-made man qui a construit son empire économique à partir de rien, uniquement grâce à son talent personnel, son éthique du travail et sa créativité. Mais une enquête à grande échelle que nous avons menée après son entrée en politique raconte une toute autre histoire [1]. Une histoire de richesse construite par des prises de contrôle hostiles, une aspiration systémique des subventions, des allégements fiscaux et des incitations publiques.


  • 27 septembre 2021 11:15

    Les subventions européennes,
    les réductions d’impôts et les incitations de l’État constituent une part importante de ses revenus
    Avec l’expansion de sa société Agrofert, il est devenu à la fois essentiel et possible pour Andrej Babiš d’influencer les politiques publiques d’une manière qui servirait ses intérêts. Les subventions nationales et européennes, les réductions d’impôts et les incitations de l’État ont commencé à constituer une part de plus en plus importante des revenus de l’entreprise.

    L’usage des subventions agricoles européennes par Agrofert est particulièrement flagrant dans le cas du biocarburant. L’UE subventionne le colza, sous prétexte de lutter contre le changement climatique. 


  • 27 septembre 2021 11:16

    En République tchèque, le diesel doit maintenant contenir au moins 6% de biocarburant au colza, dont le groupe de Babiš est un grand producteur. L’homme d’affaires s’est assuré que le régime tchèque de subventions aux agrocarburants n’autoriserait que l’ester méthylique de colza et non l’ester méthylique de tournesol. La raison ? Il possède une importante installation de transformation d’huile de colza en ester méthylique, alors qu’il n’a pas d’activité dans le domaine de l’huile de tournesol.


  • 27 septembre 2021 11:16

    On est donc en plein conflit d'intérêt ! 


  • 27 septembre 2021 11:18

    Purge au ministère de l’Environnement
    Dans ce contexte, il est de la plus haute importance pour Babiš de contrôler le ministère de l’Environnement. Il en a fait une priorité absolue lors des négociations de coalition avec les sociaux-démocrates en 2013. Il est finalement parvenu à faire nommer à ce poste Richard Brabec, l’un de ses partenaires les plus sûrs, puisqu’il est l’ancien directeur de l’une des grandes usines chimiques du groupe Agrofert, Lovochemie.


  • 27 septembre 2021 11:19

    Andrej Babiš
    Pays : République tchèque
     Fortune : 3,5 milliards d’euros
    = plus de 540,000 années du salaire minimum tchèque
    = plus de 130,000 années du salaire moyen tchèque
     Entreprise : Agrofert
    Secteurs : agriculture, chimie, médias
    -
     Crée son parti, ANO, en 2011
    - Devient ministre des Finances en 2013
    -
    Devient Premier ministre en 2017


  • 27 septembre 2021 11:35

    C’est pas le cas de la france qui suivra, elle préfère condamné ses productions, et quant la france, n’aura plus aucunes productions de thermique, bizarrement Bruxelles changera d’idée, et l’Allemagne restera seul à produire …, pauvre france… 


  • 27 septembre 2021 13:14

    Le déclin de la production de voitures en France n'a pas attendu l'arrivé du VE. Au contraire c'est une chance pour la France, à elle de la saisir.
     Les constructeurs Français semblent vouloir localiser la prod de leur VE en France. Zoe, megane-e, kadjar-e, R5-e et Talisman électrique, fer de lance des VE Renault, et grosse valeur ajoutée, seront produits en France, moteurs et batteries compris.
    C'est même une double chance parce que le carburant (l'électricité ) des VE sera lui aussi intégralement produit en France, alors qu'on importe l'intégralité du pétrole qui fait marcher nos VT, ce qui nous coûte plusieurs dizaine de milliards par an.


  • 27 septembre 2021 14:45

    Sandrine Rousseau 


  • 27 septembre 2021 18:43

    Les Tchèques feront comme les autres......ils achèteront les voitures que les constructeurs proposeront....c'est à dire électriques pour leur majorité.


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