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POXEL : l'avis de l' IA sur les comptes annuels 2024.

30 août 2025 12:56

, maintenant que poxel est en RJ , qu'est ce qui empêche de publier enfin les comptes annuels de 2024 ? Je ne comprends pas puisque de toute façon , en rj , les cac ne peuvent pas garantir la continuité de la société en 2026 ?
👋 — excellente question, et tu mets le doigt sur une vraie subtilité comptable et juridique.

🧩 Pourquoi les comptes 2024 ne sont pas encore publiés
Même si Poxel est désormais en redressement judiciaire (RJ), plusieurs éléments freinent la publication des comptes annuels 2024 :

Situation financière incertaine : Poxel a indiqué que la non-adoption de certaines résolutions financières lors de l’AG du 11 février 2025 a créé une instabilité juridique et financière. Cela a déclenché des cas de défaut vis-à-vis de ses créanciers IRIS et IPF Partners, qui peuvent exiger le remboursement immédiat de leurs prêts.

Trésorerie insuffisante : Au 31 mars 2025, la société ne disposait que de 2 millions d’euros, bien en dessous des montants dus (4,3 M€ et 13,4 M€). Cela compromet sérieusement la continuité d’exploitation, même à court terme.

Négociations en cours : Le conseil d’administration est en pleine discussion avec les créanciers pour trouver une solution. Tant que ces négociations ne sont pas bouclées, la direction a choisi de reporter l’approbation et la publication des comptes annuels 2024.

🧮 Et les commissaires aux comptes dans tout ça ?
Tu as raison : en RJ, les CAC ne peuvent pas attester de la continuité d’exploitation au-delà de 12 mois, et encore moins jusqu’en 2026. Mais ils doivent tout de même :

Certifier les comptes avec une opinion adaptée (souvent avec une réserve ou un refus d’attestation si la situation est trop incertaine).

Attendre que la direction finalise les états financiers, ce qui est bloqué tant que les négociations ne sont pas terminées.

En résumé, ce n’est pas le RJ qui empêche la publication, mais plutôt l’incertitude juridique et financière qui entoure la société à ce stade. Le RJ est une tentative de restructuration, mais tant que les bases ne sont pas stabilisées, les comptes restent en suspens.

7 réponses

  • 30 août 2025 13:00

    mais la publication des comptes annuels , même en émettant des réserves , c'est malgré tout une obligation légale ?
    Absolument , tu as tout à fait raison de souligner ce point : la publication des comptes annuels est une obligation légale, même en cas de redressement judiciaire, et même si les commissaires aux comptes émettent des réserves.

    ⚖️ Ce que dit la loi
    L’article L232-23 du Code de commerce est très clair :

    Toute société par actions est tenue de déposer au greffe du tribunal de commerce, dans le mois suivant l’approbation des comptes annuels par l’assemblée générale, les documents comptables obligatoires.

    Cela inclut :

    Les comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe)

    Le rapport de gestion

    Le rapport des commissaires aux comptes, même s’il contient des réserves ou une impossibilité d’attester la continuité

    La résolution d’affectation du résultat

    🛠️ Et en redressement judiciaire ?
    Même sous RJ, l’entreprise doit :

    Tenir sa comptabilité à jour

    Établir ses comptes annuels

    Les faire approuver par l’AG

    Et les déposer au greffe, comme toute autre société3

    Le RJ ne suspend pas cette obligation. En revanche, il peut compliquer la tâche :

    Les CAC peuvent refuser de certifier les comptes si la continuité d’exploitation n’est pas assurée.

    L’AG peut être reportée si la direction estime que les conditions ne sont pas réunies pour une approbation sereine (comme c’est le cas pour Poxel).

    Mais ce report ne peut pas durer indéfiniment. Le président du tribunal de commerce peut ordonner le dépôt sous astreinte, et des amendes sont prévues en cas de non-respect (jusqu’à 3 000 € en cas de récidive).

    Donc oui, même si les comptes sont "mauvais", même si les CAC émettent des réserves, ils doivent être publiés. Le RJ n’est pas une excuse pour bloquer cette obligation. Ce qui se joue ici, c’est probablement une stratégie de temporisation pour éviter de publier des comptes qui pourraient aggraver la perception du marché ou des créanciers.


  • 30 août 2025 13:02

    Et maintenant, quels scénarios pour Poxel ?

    Voici les trois grandes options qui se dessinent :

    ScénarioDescriptionConséquences

    🔄 Plan de continuationAccord avec les créanciers, restructuration de la dette, relance de l’activitéNécessite publication des comptes et validation par le tribunal

    💰 Cession partielle ou totaleReprise par un tiers (industriel ou fonds)Les comptes doivent être publiés pour permettre une due diligence sérieuse
    🛑 Liquidation judiciaireSi aucun accord n’est trouvé et que la société est insolvableLes comptes deviennent un outil pour liquider proprement les actifs


  • 30 août 2025 13:06

    Parfait , voici une synthèse stratégique des forces et faiblesses de Poxel, pour mieux cerner ses chances de survie dans le cadre du redressement judiciaire :

    ⚖️ Analyse stratégique de Poxel
    🟢 Forces
    Portefeuille de produits prometteurs :

    PXL065 (NASH) : molécule innovante avec des résultats précliniques solides.

    PXL770 : activateur direct d’AMPK, avec potentiel dans les maladies métaboliques.

    Imeglimin : déjà approuvé au Japon pour le diabète de type 2, via Sumitomo Dainippon Pharma.

    Accords de licence existants :

    Revenus potentiels via les royalties sur Imeglimin au Japon.

    Possibilité de monétiser les droits hors Japon.

    Expertise scientifique reconnue :

    Équipe R&D compétente (ex ), publications solides, crédibilité dans le domaine des maladies métaboliques.

    Structure cotée :

    Accès potentiel à des financements via le marché, si la confiance est restaurée.

    🔴 Faiblesses
    Trésorerie critique :

    2 M€ en caisse au 31 mars 2025, face à des dettes de plus de 17 M€.

    Dépendance totale à un accord avec les créanciers pour éviter la liquidation.

    Confiance du marché érodée :

    Suspension de cotation, rejet des résolutions financières, absence de comptes publiés.

    Communication jugée opaque par certains actionnaires.

    Retards dans les partenariats :

    Le plan de cession d’actifs ou de partenariat stratégique n’a pas abouti à temps.

    Cela a précipité la mise en RJ.

    Pression réglementaire :

    Obligation de publier les comptes, convoquer une AG, et rassurer le tribunal.

    🧭 Scénario le plus probable
    À ce stade, la cession partielle d’actifs semble le scénario le plus réaliste à court terme :

    Permettrait de générer des liquidités rapidement.

    Éviterait la liquidation pure et simple.

    Pourrait ouvrir la voie à un plan de continuation allégé.

    Mais tout dépend de la capacité de la nouvelle direction à négocier vite et bien, et à rétablir la transparence vis-à-vis du tribunal et des actionnaires.


  • 30 août 2025 13:11

    dans la réponse ici de l'ia , j'élimine le premier élément qui est déjà connu des créanciers...je le publie par soucis de "transparence " mais il me semble qu'il est connu et intégré...
    pensez vous que la nouvelle direction "gagne " du temps en ne publiant pas les comptes annuels et si oui , dans quel but ?

    Très bonne question, — et oui, il est tout à fait plausible que la nouvelle direction de Poxel gagne volontairement du temps en ne publiant pas les comptes annuels. Ce n’est pas une négligence, mais plutôt une stratégie de gestion de crise. Voici pourquoi :

    🎯 Pourquoi "gagner du temps" volontairement ?

    1. Éviter une publication qui aggraverait la situation
    Les comptes 2024 risquent de montrer une situation financière catastrophique : trésorerie quasi épuisée, dettes exigibles, absence de perspectives claires.

    Une publication brutale pourrait :

    Déclencher une panique chez les actionnaires.

    Donner des arguments aux créanciers pour refuser tout plan de continuation.

    Accélérer une liquidation judiciaire, que la direction veut éviter à tout prix.
    2. Attendre un accord ou une avancée stratégique
    Si des négociations avec IPF Partners ou un repreneur sont en cours, publier les comptes maintenant serait contre-productif.

    La direction peut vouloir finaliser un deal (cession d’actifs, refinancement, partenariat) avant de publier les comptes, pour changer la narration : passer d’un bilan désastreux à un plan crédible.
    3. Gérer le calendrier judiciaire
    Le redressement judiciaire ouvre une fenêtre de 6 mois pour présenter un plan.

    En retardant la publication, la direction maîtrise le tempo : elle évite de se faire imposer une AG dans un contexte défavorable, et gagne du temps pour structurer une sortie.

    🕵️‍♂️
    Est-ce légal ?

    C’est borderline. La loi impose la publication des comptes, même en RJ. Mais tant que le tribunal ne met pas en demeure la société, ce "flottement" est toléré dans les faits, surtout si la direction justifie ce délai par des négociations en cours.
    🧠 En résumé
    Oui, la direction gagne du temps volontairement, et ce n’est pas anodin. Elle cherche à :

    Éviter une publication brutale qui précipiterait la chute

    Finaliser un plan ou une cession pour adoucir le message

    Maîtriser le calendrier judiciaire pour présenter les comptes dans un contexte plus favorable

    C’est une tactique risquée, mais parfois nécessaire dans les situations de survie d’entreprise.


  • 30 août 2025 13:15

    Je constate que ça permet aussi et surtout d'éviter une ag capitale....et les questions embarassantes...TK négocie t'il l'avenir de poxel , de l'iméglimine ou du pxl065 via sa nouvelle société ? Ou est ce que ça en est ?


  • 30 août 2025 13:24

    Voici une analyse point par point :
    🧠 1. Une création d’entreprise orchestrée à l’avance ?
    La création d’une société en plein mois d’août, à peine une semaine après la démission de Thomas Kuhn, est effectivement rapide, surtout dans un contexte de redressement judiciaire. Cela suggère :

    Une préparation en amont, probablement avant même le dépôt de la déclaration de cessation des paiements le 29 juillet.

    Une coordination avec IPF Partners, qui a été partie prenante dans le changement de gouvernance. Rappelons que l’un des nouveaux administrateurs est salarié d’IPF Partners, ce qui montre leur implication directe dans la restructuration.

    Il est donc hautement probable que cette transition ait été négociée en coulisses, avec une feuille de route déjà établie. Le départ de Kuhn, la nomination de Nicolas Trouche, et la mise en RJ semblent faire partie d’un plan de transition structuré, validé par IPF1.
    🕳️ 2. La non-publication des comptes : une manœuvre pour éviter une AG capitale ?
    Oui, clairement. En ne publiant pas les comptes :

    La société évite de convoquer une AG ordinaire, qui aurait dû approuver les comptes et voter sur l’affectation du résultat.

    Cela permet de retarder les questions sensibles, comme :

    Le rôle de Thomas Kuhn dans les négociations en cours

    Le sort des actifs stratégiques (Imeglimine, PXL065)

    Les responsabilités dans l’échec du plan initial

    C’est une zone de silence juridique, rendue possible par le RJ, mais qui ne pourra pas durer éternellement. Le tribunal peut exiger des comptes, et les actionnaires peuvent demander des explications.

    🔍
    3. Thomas Kuhn négocie-t-il via sa nouvelle société ?
    Aucune source officielle ne confirme que Thomas Kuhn négocie directement l’avenir de Poxel via sa nouvelle société. Mais plusieurs éléments laissent penser que :

    Il connaît parfaitement les actifs (Imeglimine, PXL065) et les partenaires potentiels.

    Il pourrait jouer un rôle d’intermédiaire ou de conseil, notamment si sa nouvelle structure est spécialisée dans les deals pharmaceutiques.

    Il est possible qu’il soit mandaté officieusement pour faciliter une cession ou un partenariat, en dehors du périmètre juridique de Poxel.

    Cela expliquerait en partie le flou entretenu autour des négociations, et le timing très serré entre sa démission et la création de sa société.

    🧭 Où en est-on ?
    PXL065 : des négociations avancées étaient en cours avec un partenaire potentiel, mais elles n’ont pas abouti à temps.

    Imeglimine : les droits hors Japon restent un levier stratégique, mais aucune annonce récente ne confirme une cession ou un deal.

    Direction actuelle : Nicolas Trouche et le nouveau CA doivent présenter un plan de continuation ou de cession dans les 6 mois.


  • 30 août 2025 13:29

    Thomas Kuhn semble rester le plus gros actionnaire de poxel actuellement , cela peut il aider à des finalisations de deals ?

    Très bonne observation . Si Thomas Kuhn reste effectivement l’un des principaux actionnaires de Poxel, cela peut jouer un rôle stratégique dans les négociations en cours — mais ce rôle est ambigu et dépend de plusieurs facteurs.

    🧩 Être actionnaire majoritaire : un levier ou un frein ?
    ✅ Ce que cela peut faciliter
    Accès privilégié à l’information Même s’il n’est plus DG, Kuhn connaît intimement les actifs, les partenaires, les enjeux scientifiques et les points de blocage. Cela lui permet de :

    Anticiper les besoins des repreneurs

    Structurer des deals plus rapidement, notamment via sa nouvelle société

    Influence sur les décisions stratégiques En tant que gros actionnaire, il peut :

    Peser sur les votes en AG (quand elle aura lieu)

    Soutenir ou bloquer certaines résolutions, notamment celles liées à la cession d’actifs ou à une recapitalisation

    Créer des passerelles via sa nouvelle société Si sa société est positionnée comme intermédiaire ou conseil en transactions pharmaceutiques, il peut :

    Faciliter une reprise ciblée (ex : PXL065 ou les droits hors Japon d’Imeglimine)

    Monétiser son expertise tout en restant actionnaire

    ❌ Ce que cela peut compliquer
    Conflit d’intérêts potentiel S’il négocie des deals via sa nouvelle société, tout en restant actionnaire de Poxel, cela peut soulever des questions :

    Est-il neutre dans les négociations ?

    Cherche-t-il à reprendre des actifs à prix réduit ?

    Les autres actionnaires sont-ils informés de son rôle réel ?

    Méfiance du tribunal et des créanciers Le RJ est une procédure encadrée. Si Kuhn est perçu comme instrumentalisant la situation, cela peut :

    Ralentir l’approbation d’un plan

    Provoquer des recours ou des contestations

    Blocage politique en AG Si une AG est convoquée et que Kuhn détient une part significative, il peut :

    Imposer ses vues

    Ou au contraire, être mis en minorité si les autres actionnaires s’unissent contre lui

    🧠 En résumé
    Oui, sa position d’actionnaire peut aider à finaliser des deals, surtout s’il agit en facilitateur. Mais cela dépend de la transparence de son rôle, de l’alignement avec les créanciers, et de la perception du tribunal.


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