POXEL : Poxel ou l'art de transformer l'optimisme en dilution

s.casimi

06 juin 2025 •11:40

Chers amis boursicoteurs,

Il y a des jours où on achète l’avenir. Et puis il y a des jours où on réalise qu’on vient surtout d’acheter une illusion… C’est ainsi que je suis entré sur Poxel, il y a longtemps le cœur léger, la tête pleine de partenariats "imminents" et de communiqués où le mot "potentiel" brillait plus que le chiffre d’affaires.

Mais voilà. En bourse, l’optimisme, c’est comme les tickets de grattage : parfois ça paie, souvent ça gratte.
Un cas d’école en matière de "communication positive"
Depuis un an, la société nous chante la mélodie du "partenariat stratégique en discussions avancées". Ça ressemble de plus en plus à un rencard Tinder qui ne vient jamais, mais où on continue quand même de se parfumer avant chaque publication.

Et puis, miracle : un accord de refinancement ! Sauf que... ce n’est pas un cadeau pour les acctionnaires
Des faits, rien que des faits
Les comptes 2024 ? Toujours pas publiés. "Continuité d’exploitation incertaine", nous dit-on. C’est rassurant.

Le management ? Il communique surtout sur sa peur de la faillite. Franchement, entre ça et Netflix, je choisis Netflix, au moins là les scénarios sont cohérents.

L’action ? Elle trace une droite vers le sol avec quelques soubresauts spéculatifs. Et maintenant ?
Je crains qu’on ne s’oriente doucement vers un final du type "petits arrangements entre amis", où les actionnaires historiques seront invités à sortir… par la trappe de service.

Alors oui, j’ai pris ma perte, comme on rend un ticket de loto non gagnant. Sauf que le loto, au moins, on ne prétend pas qu’il y aura un partenariat pharmaceutique au prochain tirage.
Conclusion
Moralité ? L’optimisme en bourse, c’est comme le sucre dans le café : c’est bon avec modération. Trop, et on attrape le diabète boursier. Cordialement (et un peu rincé),
Un ex-actionnaire de Poxel – guéri mais amer