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GENOMIC VISION : Déjà 150.000 personnes dépistées par un test antigénique

17 nov. 2020 00:22

Le recours aux tests antigéniques va être à nouveau assoupli. Quelque 10.000 officines devraient les pratiquer au 1 er décembre, contre 3.000 aujourd'hui.

C'est un prompt démarrage. En dix jours, les pharmaciens, infirmiers et médecins de ville ont déjà dépisté 150.000 personnes à l'aide d'un test antigénique Covid. Le ministère de la Santé les a autorisés en octobre à procéder à ces tests rapides afin de soulager les laboratoires biologiques, pris d'assaut depuis la recrudescence de l'épidémie.
Une rémunération spécifique a été fixée pour chacune de ces trois professions. Avec ce dispositif, plus l'autorisation de tester dans les aéroports oules entreprises, tout est en place pour une rapide montée en charge des tests antigéniques en ville, qui pourraient en partie se substituer aux tests classiques RT-PCR effectués en laboratoire.
D'autant plus que le gouvernement s'apprête à ouvrir un peu plus le spectre des tests antigéniques, via un arrêté qui pourrait être publié ce mardi. « Désormais, tous les patients symptomatiques vont pouvoir être dépistés », se réjouit Gilles Bonnefond, président du syndicat de pharmaciens USPO. Jusqu'à présent, les plus de 65 ans étaient exclus : étant particulièrement vulnérables, ils devaient effectuer un test RT-PCR, plus sensible. De plus, le test antigénique n'était autorisé qu'à condition de ne pas pouvoir obtenir de test RT-PCR dans un délai de 48 heures.
« L'avantage du test antigénique, c'est qu'on a le résultat immédiatement et qu'il n'y a pas de faux positifs », explique Philippe Besset, président du syndicat FSPF. En effet, le test antigénique n'est pas très fiable sur les personnes asymptomatiques, car il ne détecte pas toujours la charge virale, en revanche, il est efficace sur quelqu'un qui tousse ou qui a de la fièvre parce qu'il a attrapé le Covid. A l'inverse, les tests RT-PCR sont parfois jugés un peu trop sensibles, créant des alertes superflues.
Sur les 150.000 tests déjà réalisés, les officines se taillent la part du lion, avec 125.000 dépistages réalisés par leurs soins. De plus, elles distribuent les tests antigéniques aux infirmiers et aux médecins. En dix jours, 550.000 unités ont déjà été facturées à l'Assurance-maladie.
« Ca va s'accélérer. Il est également prévu de faciliter le travail en coopération des infirmiers, généralistes, pharmaciens, dans des barnums ou des lieux dédiés au dépistage. En situation de crise, toutes les réglementations qui empêchent l'interprofessionnalité doivent sauter », assure Gilles Bonnefond. Chez lui, à Montélimar, le maire a prêté les locaux du Palais des Congrès pour organiser les prélèvements : « Deux fois 600 mètres carrés ! » s'exclame le pharmacien.
« Notre objectif, c'est 10.000 officines pratiquant ces tests au 1er décembre », déclare Philippe Besset, qui veut « être prêt pour le déconfinement ». Il y en a déjà plus de 3.000 aujourd'hui (sur 21.000). « Tester, protéger, isoler, c'est clairement une politique de déconfinement », poursuit-il. La loi de prorogation de l'état d'urgence sanitaire promulguée samedi précise d'ailleurs que les professionnels de santé en ville qui participent au dépistage sont des auxiliaires du « contact tracing ».
Ne pas fausser les données d'incidence
Depuis lundi, les professionnels libéraux sont d'ailleurs censés faire remonter les résultats des tests antigéniques dans le fichier central du dépistage, Si-Dep. Cela permettra de ne pas fausser les données d'incidence, sachant que ces tests sont amenés à se développer, alors que l'épidémie, on l'espère, va régresser.
« Ca va se mettre en place petit à petit, car l'architecture informatique de Si-Dep est complexe et ça bloque au niveau des règles d'authentification. Les pharmaciens vont devoir créer des cartes virtuelles de professionnels de santé sur mobile, nous commençons les formations... », freine Philippe Besset. Dans l'épidémie, on s'adapte, mais rien ne se fait par magie.

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