ATOS : Article Challenges

BRAVO22

02 juin 2025 •11:27

L’État français a franchi une étape décisive dans la sécurisation des actifs stratégiques d’Atos. Après plusieurs mois de tractations, une offre ferme à 410 millions d’euros a été acceptée par le groupe. Elle concerne notamment les supercalculateurs utilisés dans la dissuasion nucléaire. La finalisation de l’opération est attendue pour 2026.

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Régis Soubrouillard
2 juin 2025 à 11h04
LECTURE 3 MIN
Après des négociations intenses, l’Etat français a fait une offre ferme pour l’acquisition d’activités stratégiques d’Atos, valorisées 410 millions d’euros et qui comprennent notamment les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire. Cette offre ferme qui a été acceptée par le groupe fait suite aux négociations exclusives qui ont été lancées en novembre dernier. L’offre de l’Etat a toutefois changé de périmètre par rapport au début des discussions : elle ne comprend plus, désormais, les solutions d’analyse vidéo enrichies par l’intelligence artificielle, baptisées « Vision AI ».

Du côté de Bercy, on explique que les activités en question font référence à une start-up basée au Royaume-Uni, certes prometteuse mais assez loin des activités prioritaires de l’Etat et que Atos souhaitait réintégrer au sein d’Eviden. Des activités qui « sont en cours de développement et qui donc ne rentrent pas réellement dans la catégorie des activités stratégiques », souligne aussi Bercy qui insiste sur le fait que l’IA reste un axe de développement prioritaire de l’activité supercalculateurs que l’Etat va acquérir.

Il s’agit « d’une avancée importante pour la sécurisation de l’activité stratégique des supercalculateurs. Il est du rôle de l’État, lorsque cela se justifie, d’assurer la pérennité et le développement des activités industrielles les plus stratégiques », a déclaré le ministre de l’Economie, Éric Lombard, dans un communiqué. « J’espère pouvoir clore au plus vite ce processus d’acquisition qui donnera un nouvel avenir à ces activités précieuses pour la France », a-t-il ajouté.

Une finalisation de l’opération prévue en 2026
Concrètement, la finalisation de l’opération de cession de ces activités devrait avoir lieu au premier trimestre 2026. Un délai nécessaire en raison de la « relative complexité du processus de séparation de ces activités qui sont situées dans de nombreux pays et qui sont encore assez intriquées avec celle du reste d’Atos », assure Bercy.

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La branche des supercalculateurs d’Atos, qui rassemble plus de 2 500 personnes majoritairement en France, conçoit et fabrique des serveurs de haute performance ainsi que des supercalculateurs, technologies critiques avec des applications au profit de la défense et de l’industrie française. Elle devrait générer un chiffre d’affaires de près de 800 millions d’euros en 2025, selon Atos qui va finaliser la modernisation de son usine d’Angers. Un projet à 80 millions d’euros qui doit permettre de doubler les capacités de production de ce site, spécialisé dans la fabrication de supercalculateurs.

La signature d’une offre engageante est attendue dans les prochaines semaines. Il n’est pas exclu, par ailleurs, que l’Etat entame par la suite des discussions avec un autre partenaire industriel même si à ce jour, l’Etat est le seul repreneur de ces activités. La trajectoire financière du groupe pour 2028 présentée mi-mai, dans l’hypothèse de cette cession, « reste inchangée », a ajouté l’entreprise. Celle-ci, plutôt prudente, prévoit un chiffre d’affaires compris entre 9 et 10 milliards d’euros en 2028.

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BRAVO22

02 juin 2025 •11:27

La trajectoire financière du groupe pour 2028 présentée mi-mai, dans l’hypothèse de cette cession, « reste inchangée », a ajouté l’entreprise. Celle-ci, plutôt prudente, prévoit un chiffre d’affaires compris entre 9 et 10 milliards d’euros en 2028.

Shervin

02 juin 2025 •11:36

Merci BRAVO22


Excellent visionnaire notre PDG Philippe SALLE 🙏🙏