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ATOS : La Tragédie d’Atos – Du Sommet à l’Abîme

08 déc. 2024 16:32

Il était une fois, une étoile brillante,
Atos, fleuron français, d’une gloire éclatante.
À son apogée, le titre culminait,
À cent un euros, le rêve s’épanouissait.

Porte-drapeau de l’innovation numérique,
Une entreprise forte, au destin prolifique.
Elle comptait des clients parmi les plus grands,
Des contrats prestigieux, un empire triomphant.

Mais derrière l’éclat, un mal insidieux,
La dette s’empilait, invisible à nos yeux.
Les dirigeants, aveugles, menaient leur navire,
Vers des eaux troubles où l’espoir allait périr.

Les acquisitions folles, mal pensées, mal gérées,
Ont creusé des abîmes qu’on ne pouvait boucher.
La confiance s’effrite, le doute s’installe,
Et pour les actionnaires, commence la débâcle.

Cent euros, puis vingt, une lente agonie,
Les promesses de reprise, des mirages infinis.
Et vint l’AK, massive et dilutive,
Soixante-trois milliards d’actions, une bombe destructive.

À 0,0026, le titre est en lambeaux,
Les espoirs balayés par les vents des flambeaux.
Les actionnaires, trahis, piégés dans ce naufrage,
Regardent leur investissement sombrer dans les orages.

Les dettes restent là, des montagnes à gravir,
Et rien pour l’instant ne semble les réduire.
Atos, jadis un symbole de fierté,
N’est plus qu’une ombre, un vestige à regretter.

Dirigeants, où étiez-vous dans cette tourmente ?
Vos choix désastreux, vos erreurs flagrantes,
Ont conduit l’empire dans un gouffre sans fin,
Et laissé des milliers d’actionnaires orphelins.

Leçon de cette histoire, oh si tragique et dure,
Les sommets ne sont rien sans des bases sûres.
Atos, un conte d’avertissement pour tous,
Du sommet à l’abîme, les rêves s’écroulent.

9 réponses

  • 08 décembre 2024 16:52

    belle poésie !
    bravo


  • 08 décembre 2024 16:52

    Thierry Breton, le bâtisseur d’antan,
    Sous ta férule, Atos brillait puissamment.
    Mais l’empire que tu laissas à ton départ,
    Portait une dette, bombe à retardement, sans égard.

    Elie Girard prit ensuite la barre incertaine,
    Promettant une scission, mais semant la peine.
    Des projets avortés, une vision égarée,
    Et l’entreprise vacilla, ses bases effondrées.

    Puis Rodolphe Belmer entra en scène,
    Homme d’expérience, au regard serein.
    Mais son mandat fut bref, presque fantomatique,
    L’échec de son plan précipita le tragique.

    Philippe Oliva hérite d’un navire brisé,
    Face aux milliards de dettes qu’il doit endosser.
    Mais les vents sont contraires, l’espoir bien fragile,
    Et Atos s’enfonce dans un gouffre difficile.

    Et que dire de Bertrand Meunier, président en retrait,
    Chargé de veiller sur l’entreprise en danger.
    Il traîna, il tergiversa, freinant la restructuration,
    Jusqu’à démissionner, trop tard, sous la pression.
    Son rôle fut crucial dans ce retard fatal,
    La responsabilité, immense, face à ce désastre total.

    Chaque dirigeant, chaque choix, chaque délai,
    Ont pesé lourd dans ce funeste ballet.
    Atos, jadis un géant, aujourd’hui à genoux,
    Paye le prix des erreurs d’un leadership flou.

    Actionnaires ruinés, salariés désabusés,
    L’histoire d’Atos est une leçon à méditer :
    Sans des décisions fermes et un cap maîtrisé,
    Même un titan finit par sombrer.


  • 08 décembre 2024 16:55

    Bravo justinfo 👏


  • 08 décembre 2024 16:56

    On ne l'arrête plus 😉


  • 09 décembre 2024 09:12

    Je suis VRAIMENT SURPRIS que personne ne DEMANDE DES COMPTES à Bertrand Meunier, qui avait refusé une OFFRE valorisant LA MOITIÉ d'ATOS à 4,2 milliards d'euros, alors qu'aujourd'hui, avec le cours actuel, l'entreprise est valorisée à peine 175 millions d'euros.

    Rappel :

    En octobre 2022, LAYANI (One Point) avait fait une offre à 4,2 milliards d'euros pour la moitié des actifs d'Atos.
    Cette proposition avait été sèchement repoussée par le groupe à l'époque.

    C'est tout simplement incompréhensible et appelle à une vraie réflexion sur la gestion stratégique passée de la société.


  • 10 décembre 2024 09:51

    le COURS d'ATOS a été divisé par 40400 entre le sommet 101€ et l'Abime 0,0025€
    celui qui avait 40 400€ à cet époque le lui reste qu'1€ maintenant


  • 10 décembre 2024 09:59

    Excellent 👏​👏​👏​😃👏​👏​:1 28079:​👏​mm


  • 10 décembre 2024 10:43

    Bravo pour la prose justinfo

    Les 4.2 milliards de Layani pour Eviden

    Les 2.7 milliards de Thales pour BDS

    Tous rejetés alors que plus tard on a ouvert les écoutilles pour donner la moitié du navire à Kretinsky et essayer de convaincre Airbus de remettre des sous pour faire redécoller l'autre moitié de l'aéronef.

    Tout a été fait au détriment des actionnaires.


  • 10 décembre 2024 15:02

    Excellent et résume la situation


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