CROSSJECT : Article du Lancet neurologie de mai 2024

yfallait

11 oct. 2024 •10:20

Le diagnostic de l'épilepsie est souvent retardé ou inexact, exposant les personnes à des crises persistantes et à leurs conséquences importantes jusqu'à ce qu'un traitement efficace soit instauré. Les facteurs importants contribuant à ce problème comprennent la reconnaissance tardive des symptômes des crises par les patients et les témoins oculaires ; les obstacles culturels, géographiques et financiers à la recherche de soins de santé ; et des diagnostics manqués ou retardés par les prestataires de soins de santé. Le diagnostic de l'épilepsie comporte plusieurs étapes. La première étape est la reconnaissance des crises d’épilepsie ; vient ensuite la classification du type d'épilepsie et la présence ou non d'un syndrome épileptique ; enfin, les comorbidités sous-jacentes associées à l’épilepsie et les causes potentielles doivent être identifiées, qui diffèrent tout au long de la vie. Les antécédents cliniques, recueillis auprès des patients et des témoins oculaires, constituent un élément fondamental du parcours diagnostique. Les avancées technologiques récentes, notamment la vidéographie sur smartphone et les tests génétiques, sont de plus en plus utilisées dans la pratique courante. Les innovations technologiques, telles que l’intelligence artificielle, pourraient offrir de nouvelles possibilités de détection directe et indirecte de l’épilepsie et pourraient apporter de précieuses contributions aux algorithmes de diagnostic à l’avenir.