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CARMAT : POUR LA SURVIE DES BIOTECHS ET MEDTECHS FRANÇAISES : UN APPEL À LA RAISON

21 juin 2025 09:28

Face à la crise de financement qui frappe l'ensemble du secteur des biotechnologies et des technologies médicales en France, il est devenu urgent que ces entreprises adaptent leurs structures de dépenses à la nouvelle réalité économique.

Pendant trop longtemps, certaines sociétés ont continué à fonctionner comme si les temps d’abondance n’étaient jamais finis. Pourtant, les marchés ont changé. Les financements se raréfient, les investisseurs deviennent plus sélectifs, et les attentes de rentabilité se font de plus en plus pressantes.

Il est donc inacceptable qu’un dirigeant de biotech ou medtech, à la tête d’une structure de quelques dizaines ou centaines de salariés, perçoive une rémunération de plus de 400 000 euros par an, soit plus de 33 000 euros par mois. Cela représente plus de quatre fois le salaire d’un ministre de la République, et presque l’équivalent de la rémunération du PDG de la SNCF, une entreprise comptant plus de 270 000 salariés, des milliers de trains à gérer chaque jour, et la responsabilité de millions de passagers.

Comment justifier de tels écarts de salaires dans des sociétés qui, souvent, ne génèrent que peu ou pas de chiffre d'affaires, et surtout n’ont encore jamais récompensé leurs actionnaires, même après plusieurs dizaines d’années d’existence ?

Les investisseurs particuliers, les PP (petits porteurs), qui croient dans la recherche française, ne peuvent plus être les seuls à supporter les pertes pendant que certains dirigeants vivent dans le luxe — voitures de prestige, train de vie fastueux, bonus déconnectés de toute performance économique.

L’âge d’or des biotechs, marqué par un accès facile aux capitaux, est terminé. Il est temps de redescendre sur terre. La sobriété et la transparence doivent devenir la norme.

Nous appelons donc l’ensemble des dirigeants du secteur à :
Réduire leur rémunération à des niveaux raisonnables, en ligne avec les résultats concrets des entreprises qu’ils dirigent.

Mettre en place une gouvernance plus respectueuse des actionnaires.

Recentrer les dépenses sur la recherche, l’innovation et les essais cliniques, plutôt que sur des avantages personnels.

Publier de façon transparente l’usage des fonds levés.

La survie du secteur dépend de cette prise de conscience. Sans réforme rapide, ce ne sont pas seulement les entreprises qui disparaîtront, mais aussi la confiance, déjà vacillante, des investisseurs.

10 réponses

  • 21 juin 2025 09:29

    C'est un post que j'ai déja publié il y a plus d'un mois sur le forum median technologies
    mais je trouve qu'il s'applique aussi à carmat ,

  • 21 juin 2025 09:32

    Tout ça c'est du blablabla, on est non pas dans des entreprises capables d'etre cotées en bourse mais dans des entreprises en phase de lancement, avec environ 90% d'échecs, donc 90% d'entreprises qui disparaissent apres avoir dépensés des tonnes de millions d'euros. La survie du secteur n'est nullement mis en cause.

  • 21 juin 2025 09:37

    Si je traduis grosso modo, il faudrait que le DG soit payé 300 000 anuel et non 3 000 000. Pourquoi pas, je n'ai rien contre, et même je serais pour si j'étais actionnaire. Quel impact? 2 700 000 euros de dépense annuelle en mois. Soit 27 millions en dix ans. Objectivement il faut 100 millions de financement à CARMAT pour les deux années à venir (80 à 90 pour la trésorerie et dépenses courantes, 20 millions d'emprunts à rembourser), on est donc ... très oin du compte. Il y a certes des améliorations à trouver, mais le problème CARMAT n'est pas la. JE pense que le problème phaxiam n'est pas la non plus. LEs difficultés de theranexus et de tant d'autres ne sont pas la non plus.

  • 21 juin 2025 09:37
    21 juin 2025 09:32

    Tout ça c'est du blablabla, on est non pas dans des entreprises capables d'etre cotées en bourse mais dans des entreprises en phase de lancement, avec environ 90% d'échecs, donc 90% d'entreprises qui disparaissent apres avoir dépensés des tonnes de millions d'euros. La survie du secteur n'est nullement mis en cause.

    OUI, mais il faut au mois dépenser la majorité de l'argent levé dans la recherche proprement dite, au lieu de faire enrichir les dirigeants et salariés avant même de leur réussite
    je me rappelle que l'ancien dirigeant de DBV gagnait en 2014, 2015 près de 8 millions € par an
    et 10 ans plus tard DBV n'a encore rien prouvé (aucun CA) et a ruiné les PP

  • 21 juin 2025 09:42
    21 juin 2025 09:37

    Si je traduis grosso modo, il faudrait que le DG soit payé 300 000 anuel et non 3 000 000. Pourquoi pas, je n'ai rien contre, et même je serais pour si j'étais actionnaire. Quel impact? 2 700 000 euros de dépense annuelle en mois. Soit 27 millions en dix ans. Objectivement il faut 100 millions de financement à CARMAT pour les deux années à venir (80 à 90 pour la trésorerie et dépenses courantes, 20 millions d'emprunts à rembourser), on est donc ... très oin du compte. Il y a certes des améliorations à trouver, mais le problème CARMAT n'est pas la. JE pense que le problème phaxiam n'est pas la non plus. LEs difficultés de theranexus et de tant d'autres ne sont pas la non plus.

    ce n'est pas que le PDG, c'est tous les salariés des biotech/medtech sont disproportionnellement payés par rapport aux chercheurs des autres sociétés non cotés
    c'est vraiment du gachi !
    comment est possible que des PP qui gagnent moins de 3000€ par mois financent avec leur économie, le train de vie de ces personnes excessivement payées, et certains roulent en porche ?

  • 21 juin 2025 09:48

    C'est exactement le problème actuellement en France, d' où le slogan idiot de notre président CHOOSE FRANCE.Remember :les valves cardiaques du même Carpentier ==>> USAEOS IMAGING, technologie basée sur un prix Nobelf rançais : ===>> USAEUROPLASMA : technologie écolo française : ===>> fonds "caïman"METABOLIC EXPLORER : technologie écolo française :===>> ppoubelle
    etc etc

  • 21 juin 2025 10:03

    J’espère sincèrement que CARMAT parviendra à réunir les fonds nécessaires pour continuer à sauver des vies — leur technologie est prometteuse et leur mission noble.

    Mais il serait également légitime d’attendre un effort du côté du management et des salariés : une réduction raisonnable des coûts salariaux serait un signal fort.

    Le jour où CARMAT deviendra rentable, personne ne leur reprochera de bien gagner leur vie — c’est même tout le mal qu’on leur souhaite.
    Mais en attendant, appeler aux dons et aux efforts des actionnaires tout en conservant des salaires très confortables, c’est, disons-le franchement, malvenu, voire indécent.

  • 21 juin 2025 10:23

    Je rappelle, pour ceux qui ne connaissaient pas Carmat à ses débuts, qu’autour de 2010-2011, le PDG de l’époque promettait déjà une commercialisation dès 2015, avec à la clé un chiffre d’affaires colossal.

    Résultat : l’action avait grimpé en flèche, passant de 12 € à… 207 €.
    Personnellement, j’ai vendu mes dernières actions à 144 €, et avec le recul, c’était sans doute une sage décision.

    Aujourd’hui, j’espère sincèrement que Carmat survivra — pas pour refaire x10 en bourse, mais pour continuer à sauver des vies et apporter une vraie solution aux patients en attente de greffe.

    Et si des milliardaires comme Bernard Arnault souhaitent donner un coup de pouce, ce serait le moment idéal pour faire une bonne action. Une vraie, pas une opération de communication.

  • 21 juin 2025 10:48

    Le problème général de la France c'est la hauteur immense des charges sociales et autres frais dérivés sur les salaires, pour un temps de travail moyen inférieur à dix mois par an, pas le niveau des salaires qui malheureusement a tendance a s'aplatir avec de plus en plus de personnes au smic,e t de plus en plus de non travailleurs dont les revenus sociaux eux approchent le smic. Choose france n'est pas en cause et c'ets même plutot une réussite incongru dans ce tableau

  • 23 juin 2025 10:36

    très bien résumé

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