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WeWork songe à réduire l'influence de ses cofondateurs pour sauver son IPO
information fournie par Reuters 13/09/2019 à 09:27

WEWORK SONGE À RÉDUIRE L'INFLUENCE DE SES COFONDATEURS POUR SAUVER SON IPO

WEWORK SONGE À RÉDUIRE L'INFLUENCE DE SES COFONDATEURS POUR SAUVER SON IPO

par Joshua Franklin

(Reuters) - Dirigeants, investisseurs et conseillers de The We Company réfléchissent aux moyens de limiter l'influence du couple Neumann, cofondateurs du groupe, notamment leurs droits de vote et leur poids dans les plans de succession, pour sauver le processus d'introduction en Bourse (IPO) du propriétaire de WeWork, spécialiste de la location de bureaux en partage, a-t-on appris de source proche du dossier.

Une annonce sur la gouvernance de l'entreprise pourrait être effectuée dès ce vendredi, a précisé la source, ajoutant toutefois que rien n'avait encore été décidé.

Adam Neumann, fondateur et directeur général de WeWork, dispose de droits de vote spéciaux lui donnant un poids 20 fois supérieur à celui d'un actionnaire ordinaire. Ce genre de privilège est une pratique peu courante dans une société visant une entrée en Bourse et il fait partie des sujets en discussion, selon la source.

Rebekah Neumann, cofondatrice de la start-up et directrice de la marque, a pour sa part le droit de choisir aux côtés de deux membres du conseil d'administration un successeur à son mari en cas de décès de ce dernier ou d'invalidité permanente au cours des dix années suivant l'IPO de l'entreprise.

Les discussions sur le changement de gouvernance, que The We Company n'a pas souhaité commenter, ont été initialement rapportées par le Financial Times.

Selon le Wall Street Journal, The We Company a choisi une introduction en Bourse sur le Nasdaq et va entamer ses présentations auprès des investisseurs la semaine prochaine avec un début de cotation au cours de la semaine du 23 septembre.

La start-up pourrait viser une valorisation de 15 à 20 milliards de dollars (13,5-18 milliards d'euros) seulement, bien inférieure à celle de 47 milliards retenue lors de son dernier tour de table auprès d'investisseurs privés en janvier.

WeWork a révolutionné la location de bureaux en proposant aux entrepreneurs des baux courts, mais son modèle, basé sur des revenus de court terme avec des emprunts de long terme, suscite des inquiétudes, notamment en cas de retournement économique, d'autant que ses pertes se creusent.

(Joshua Franklin à New York et Bharath Manjesh à Bangalore; Avec Philip George à Bangalore; Claude Chendjou pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

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