
Traders work on the floor of the NYSE in New York
par Saeed Azhar, Kanchana Chakravarty et Sukriti Gupta
La Bourse de New York a fini en hausse marquée vendredi, le rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis ayant apaisé une partie des craintes sur l'évolution de l'économie américaine, tandis que Tesla a rebondi après la chute de la veille due au divorce spectaculaire entre son patron Elon Musk et le président américain Donald Trump.
Les investisseurs ont aussi apprécié l'annonce par ce dernier d'une rencontre lundi à Londres entre des délégations américaine et chinoise pour discuter d'un accord commercial.
L'indice Dow Jones a gagné 1,05%, ou 443,13 points, à 42.762,87 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, a pris 61,06 points, soit 1,03% à 6.000,36 points. L'indice, principale référence des investisseurs, a clôturé au-dessus des 6.000 points pour la première fois depuis le 21 février. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 231,50 points, soit 1,20% à 19.529,953 points.
Sur la semaine, le Dow a gagné 1,17%, le S&P-500 1,5% et le Nasdaq 2,18%.
L'économie américaine a créé plus d'emplois que prévu le mois dernier, tandis que le taux de chômage est resté stable, ce qui témoigne de sa résistance malgré les chocs provoqués par la politique de droits de douane de Donald Trump.
Aux valeurs individuelles, Tesla a pris 3,67% au lendemain de son plongeon d'environ 15% dû aux attaques réciproques entre son cofondateur Elon Musk et Donald Trump, qui a notamment menacé de mettre fin aux contrats fédéraux des sociétés détenues par Elon Musk.
D'autres "megacap" ont aussi brillé ce vendredi avec des gains de 2,72% pour Amazon et de 3,25% pour Alphabet.
Broadcom a en revanche cédé 5%, la prévision de chiffre d'affaires trimestriel du fabricant de puces n'ayant guère impressionné les investisseurs.
General Motors et Ford ont pris respectivement 0,79% et 1,58% à la suite d'une information de Reuters selon laquelle la Chine a délivré des licences d'exportation provisoires aux fournisseurs de terres rares des grands constructeurs automobiles américains.
Lululemon s'est effondré de 19,8%, le fabricant de vêtements de sport ayant abaissé son objectif de bénéfice annuel en évoquant les surcoûts engendrés par la politique de droits de douane de Donald Trump.
(version française Bertrand Boucey)
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