Des traders travaillent à la bourse de New York
La Bourse de New York a ouvert en nette baisse vendredi, plombée par les nouvelles menaces commerciales du président américain Donald Trump contre l'Union européenne (UE) et Apple.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 475,00 points, soit 1,13% à 41.384,09 points et le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 1,18% à 5.772,84 points.
Le Nasdaq Composite cède 1,57%, soit 297,75 points, à 18.627,98 points.
Les indices américains s'agitent vendredi avec les annonces du locataire de la Maison blanche, qui a recommandé des droits de douane directs de 50% sur l'UE à compter du 1er juin 2025, déplorant que les négociations commerciales "très difficiles" avec Bruxelles.
Donald Trump a également déclaré qu'Apple devrait payer des droits de douane d'au moins 25% sur les iPhones qui ne sont pas fabriqués et construits aux États-Unis.
Les inquiétudes concernant la politique commerciale souvent erratique du président américain refont ainsi surface après avoir déjà provoqué une vente massive d'actifs américains début avril, lorsque Washington avait annoncé des droits de douane "réciproques" exorbitants contre la plupart des pays du monde.
Donald Trump avait annoncé ensuite une suspension de l'essentiel de ces surtaxes pendant une période de 90 jours, afin de laisser place à la négociation, bien que peu de pourparlers aient abouti jusqu'à présent.
"Dans une certaine mesure, nous avons déjà vu cela auparavant. Donald Trump, lorsqu'il n'obtient pas ce qu'il veut dans les négociations, a tendance à escalader", souligne Kallum Pickering, analyste chez Peel Hunt.
Apple recule de 2,5% dans les premiers échanges.
Les actions des grandes banques américaines sont également dans le rouge, Goldman Sachs, J.P.Morgan et Wells Fargo reculant environ 1%, tout comme la plupart des mégacapitalisations, dont Amazon et Nvidia.
Le secteur des semi-conducteurs souffre aussi : Advanced Micro Devices et Intel perdent 1,6% et 2% respectivement.
Le géant de l'habillement sportif Nike a chuté de 3,1% et le détaillant d'électronique Best Buy de 4,3 %.
(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Augustin Turpin)
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