Un homme fume un cigare sur Wall St. à l'extérieur de la Bourse de New York
La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, plombée par les tensions croissantes au Moyen-Orient et les doutes concernant la portée de l'accord-cadre commercial annoncé mardi par Washington et Pékin.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones perd 145,65 points, soit 0,34% à 42.720,12 points et le Standard & Poor's 500, plus large, cède 0,16% à 6.012,82 points.
Le Nasdaq Composite abandonne 0,17%, soit 33,62 points, à 19.582,25 points.
Les indices actions souffrent jeudi du retour au premier plan des tensions géopolitiques au Moyen-Orient alors que les États-Unis ont dit préparer l'évacuation partielle de leur ambassade en Irak en raison des risques accrus en matière de sécurité.
Le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh, a prévenu que Téhéran frapperait des bases américaines au Proche-Orient si les discussions nucléaires avec les Etats-Unis venaient à échouer et que Washington décidait de bombarder l'Iran.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a par ailleurs adopté jeudi une résolution accusant Téhéran de manquer à ses obligations en matière d'activités nucléaires. Dans la foulée, l'Iran a annoncé le lancement d'un nouveau site d'enrichissement d'uranium.
Parallèlement, l'accord commercial sino-américain annoncé mardi soir après deux jours de négociations à Londres peine à convaincre les investisseurs, en attente de détails et d'avancées plus significatives.
Sur une note plus positive, et après un rapport encourageant sur les prix à la consommation mercredi, des données publiées jeudi avant-Bourse montrent un rebond des prix à la production aux Etats-Unis moins fort que prévu et des demandes d'allocations chômage stables, ce qui contribue à réduire les craintes des investisseurs concernant l'impact des droits de douane sur l'économie américaine.
Aux valeurs l'action Boeing plonge de 5,3% après qu'un avion Boeing 787-8 Dreamliner d'Air India avec 242 personnes à bord s'est écrasé jeudi peu après son décollage à proximité de l'aéroport d'Ahmedabad, métropole du nord-ouest de l'Inde.
Oracle bondit en revanche de près de 10% dans les premiers échanges, le groupe américain de logiciels ayant relevé la veille sa prévision de chiffre d'affaires annuel, grâce à une forte demande pour ses services cloud liés à l'IA.
(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
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