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Wall Street: majoritairement dans le rouge malgré les taux
information fournie par Cercle Finance 24/10/2023 à 07:40

(CercleFinance.com) - Wall Street n'a pas profité -contrairement aux places européennes quelques heures plus tôt- de l'embellie inattendue survenue sur l'obligataire : la semaine et le mois de novembre ont mal débuté pour les actions outre-Atlantique.

Ce sont pourtant les T-Bonds qui ont le plus spectaculairement inversé la vapeur ce lundi après-midi : leur rendement a culminé vers 5,023% (vers 11h30) avant de se dégonfler à 4,852%, soit un 'reversal' de plus de 17 points de base en intraday, ce qui n'est pas fréquent.

Malgré tout, l'indice Dow Jones a cédé -0,58%, basculant sous les 33.000, pour finir à 32.936. Le S&P 500 s'est effrité de -0,17% à 4.217, plombé par les valeurs pétrolières (Chevron -3,7%, Occidental -3,2%, ConocoPhilips -2,2%, ExxonMobil -1,5%) et les bancaires (Bank of America -2,8%, Wells Fargo ou Morgan Stanley -1,8%).

Le Russell-2000 a clairement sous-performé avec une nouvelle chute de -0,89% vers 1.666 et a porté son repli annuel à -7,5%, contre +33% pour le Nasdaq-100 (la barre des 40% d'écart est franchie pour le première fois au XXIème siècle).

Petite consolation avec le Nasdaq Composite qui a grappillé 0,27% à 13.018 et a ainsi sauvé le palier des 13.000, un moment compromis : les 'technos' ont été les seules à vraiment tirer parti de la détente des taux du jour.

Les leaders furent Nvidia +3,8%, Meta +1,7%, Netflix +1,5%, Lucid +1,4%, ASML et Palo-Alto +1,3, Amazon +1,1%. Mais c'était tout de même assez 'partagé' vu les replis d'Intel -3,1%, CSX -2%, Western Digital -2,5%, AMD -1,8%...

Si la géopolitique ne vient pas stresser les marchés, l'attention des investisseurs sera mobilisée par une déferlante de trimestriels et de 'stats' de première importance : la plus attendue de la semaine sera la première estimation du PIB américain au titre du troisième trimestre, attendue jeudi avant l'ouverture de Wall Street.

Les économistes prévoient en moyenne une croissance de 4% sur la période allant de juillet à septembre, sous l'effet de la vigueur de la consommation, après un gain de 2,1% au deuxième trimestre. Mais cela n'occulte pas le risque de ralentissement économique après un troisième trimestre vigoureux aux Etats-Unis.

La semaine se conclura par la publication des chiffres des revenus et des dépenses des ménages américains pour septembre, qui incluent l'indice d'inflation PCE de base particulièrement surveillé par la Réserve fédérale.

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