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Wall Street, en ordre dispersé, espère un accord entre l'UE et les États-Unis
information fournie par AOF 24/07/2025 à 17:36

(AOF) - C’est la prudence qui domine à New York où les investisseurs, dans l’attente d’avancées dans les négociations commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis, se concentrent sur les nombreuses publications d’entreprises. Les trimestriels de Tesla et IBM sont par exemple sanctionnés, tandis que ceux d’Alphabet sont appréciés. Le Nasdaq et le S&P 500 affichent de légères progressions comprises entre 0,25 et 0,35 %, après avoir encore touché de nouveaux records historiques. De son côté, le Dow Jones recule de 0,35 %, à 44 850,65 points.

Tesla (- 9,02 %, à 302,556 dollars) subit de lourds dégagements en bourse, avec ce recul, le titre abandonne environ 24 % depuis le début de l’année. Pourtant, le constructeur de véhicules électriques a publié des comptes semestriels en repli, mais proches des attentes. Sur la période allant d’avril à juin, le bénéfice net (non-GAAP) du constructeur de véhicules électriques s’est affaissé de 23 %, à 1,393 milliard de dollars.

Les chiffres économiques du jour

Les stocks américains de gaz ont augmenté de 23 milliards de pieds cubes au cours de la semaine écoulée, après une progression de 46 milliards la semaine précédente. Une hausse de 28 milliards de pieds cubes étaient attendue. Les stocks sont inférieurs de 153 milliards de pieds cubes à ceux de l'an passé à la même époque, et de 171 milliards de pieds cubes au-dessus de la moyenne sur 5 ans de 2 904 milliards de pieds cubes. À 3075 milliards de pieds cubes, le stock de gaz se situe dans la fourchette historique des cinq dernières années.

Aux États-Unis, le mois dernier, les ventes de logements neufs ont progressé mais nettement moins que prévu. Elles sont passées de 623 000 à 627 000 en rythme annuel, contre une estimation à 649 000.

Selon des données préliminaires du mois de juillet, aux États-Unis, l’indice PMI des services a augmenté plus que prévu. Il est passé de 52,9 à 55,2 points, contre une prévision à seulement 53 points.

L’indice PMI manufacturier préliminaire des États-Unis est retourné en phase de contraction au mois de juillet en passant de 52,9 à 49,5 points. Les économistes tablaient sur une baisse beaucoup moins importante à 52,7 points seulement.

Les valeurs à suivre aujourd'hui

Alphabet

Alphabet, société-mère de Google, est attendu en hausse grâce à des résultats meilleurs que prévu. Au deuxième trimestre, le géant de l'Internet et du cloud a enregistré un bénéfice net en progression d'un peu plus 19% à 28,2 milliards de dollars, soit 2,31 dollars par action. Le consensus s'élevait à seulement 2,18 dollars. Le chiffre d'affaires a pour sa part progressé de 14%, à 96,4 milliards de dollars, contre des attentes de Wall Street d'environ 94 milliards de dollars. Il a augmenté de 13% à taux de change constants.

American Airlines

Au deuxième trimestre, American Airlines a fait un peu mieux que prévu. Son bénéfice net a fondu de 16,4 %, à 599 millions de dollars, tandis que le bénéfice net dilué par action, hors éléments exceptionnels, s'est élevé à 0,95 dollar, contre une prévision à 0,78 dollar. Le chiffre d'affaires trimestriel a atteint le record de 14,4 milliards de dollars, porté par une reprise plus rapide que prévu des activités de loisirs, avec notamment une forte demande en cabines premium sur les vols long-courriers internationaux.

Bank of America

Le conseil d'administration de Bank of America a autorisé un nouveau programme de rachat d'actions d'un montant de 40 milliards de dollars, qui entrera en vigueur le 1er août 2025 et remplacera le programme actuel de la société, qui expirera à cette date. Au 30 juin 2025, il restait environ 9,1 milliards de dollars à racheter dans le cadre de ce programme.

Blackstone

Le gestionnaire d'actifs alternatifs Blackstone a dévoilé des profits et une collecte supérieurs aux attentes. Au deuxième trimestre, il a généré un bénéfice net de 1,63 milliard de dollars, soit 98 cents par action, contre un bénéfice net de 948,36 millions de dollars ou 58 cents, un an plus tôt. Le profit distribuable, qui sert de référence aux analystes, a bondi de 25% à 1,57 milliard de dollars, soit 1,21 dollar par titre. Ce dernier a dépassé le consensus s'élevant à 1,10 dollar.

IBM

IBM a dévoilé des profits plus solides qu'anticipé par les analystes, mais ces derniers sont déçus par la performance des logiciels. Au deuxième trimestre, le géant informatique a généré un bénéfice net de 2,194 milliards de dollars, soit 2,31 dollars par action, contre un bénéfice de respectivement 1,834 milliard de dollars et 1,96 dollar, un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action a atteint 2,80 dollars, soit 15 cents de mieux que le consensus.

Rocket Pharma

Rocket Pharma a annoncé une réorganisation stratégique destinée à prioriser son portefeuille de produits pour maximiser la valeur à court terme. Pour y parvenir, la société de biotechnologie va procéder à une réduction de ses effectifs de 30 %, ce qui, combiné à d'autres mesures de réduction des coûts prévues, devrait réduire les dépenses d'exploitation de près de 25 % sur douze mois. Rocket Pharma indique que ses ressources de trésorerie existantes financeront ses activités jusqu'au deuxième trimestre 2027.

T-Mobile

T-Mobile, dont le titre avance de plus de 5% en avant-Bourse, a annoncé le relèvement de sa prévision annuelle d'abonnés, anticipant désormais entre 6,1 et 6,4 millions d'abonnés nets supplémentaires, contre une prévision précédente de 5,5 à 6 millions. Dernier des trois grands opérateurs américains à publier ses résultats, T-Mobile a dégagé au deuxième trimestre un bpa de 2,84 dollars, contre 2,67 dollars attendus. Le chiffre d'affaires total sur la période s'élève à 21,13 milliards de dollars, supérieur au consensus qui visait 21,02 milliards de dollars.

Walmart

Walmart entend déployer une série de " super agents " alimentés par l'intelligence artificielle. Objectif : améliorer l'expérience d'achat de ses clients et fluidifier ses opérations. Le géant américain précise que ces quatre agents, propulsés par une IA agentique sont conçus pour les clients de Walmart, les employés en magasin, les fournisseurs et vendeurs, ainsi que pour les développeurs de logiciels. Ils deviendront prochainement le principal mode d'interaction avec l'enseigne.

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