Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Vranken-Pommery : des ventes en recul de 6,9% au premier semestre
information fournie par AOF 13/09/2024 à 08:21

(AOF) - Vranken-Pommery a enregistré une perte nette stable de 1,9 million d'euros au premier semestre tandis que son résultat opérationnel ressort en hausse de près de 17% à 14,7 millions d'euros, signe pour le groupe de la validation de sa "stratégie de montée en gamme et d'internationalisation des marques". Ses ventes sont en retrait de 6,9% à 109,6 millions d'euros sur la période. Les ventes à l'export de la maison de champagne, qui représentent 63% du chiffre d'affaires, fléchissent de 8,9%.

"Après deux années particulièrement dynamiques, le marché du vin connaît un ralentissement partout dans le monde qui s'explique par le climat d'incertitude à la fois économique et géopolitique depuis la fin de l'année 2023. Les expéditions de champagne suivent cette tendance et diminuent en volume de 15,2% à fin juin", indique le groupe.

Vranken-Pommery estime qu'après deux années de forte croissance post-covid, l'année 2024 sera une année de normalisation de l'activité.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire

Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

Valeurs associées

11,950 EUR Euronext Paris +1,70%

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.