
L'action Vivendi perd 20% sur un an. (© Vivendi)
Le groupe de médias et de communication vient d'acquérir 10,6% de Lagardère, qui fait face à l'offensive du fonds activiste Amber Capital. Après avoir cédé 10% de sa filiale Universal Music Group, Vivendi a renforcé ses moyens financiers pour poursuivre ses rachats d'actions et réaliser de nouvelles acquisitions. Le titre limite son repli à 19% en trois mois. Peut-il continuer à faire mieux que le marché ?
Le groupe de médias et de communication (contrôlé à hauteur de 27% par Bolloré ) vient d'annoncer l'acquisition de 10,6% du groupe Lagardère , dont la gouvernance est contestée par le fonds Amber Capital.
Pour Vivendi , «il s'agit d'un placement financier à long terme témoignant de la confiance de Vivendi dans les perspectives de ce groupe français, fort de positions de leadership international dans ses principaux métiers et qui traverse, comme beaucop d'autres, une période difficile».
En position de forceMais il ne fait guère de doute que les actifs médias de Lagardère (Hachette, Europe 1, Paris Match...) - voire la totalité du groupe - intéressent au plus haut point Vivendi.
Vivendi apparaît en position de force. Le groupe se félicite d’avoir été peu affecté par la crise du covid-19 au premier trimestre. Son chiffre d’affaires sur la période est ressorti à 3,87 milliards d’euros, en hausse de 11,9% et de 4,4% à données comparables. Le consensus des analystes attendait 3,6 milliards.
La performance de Vivendi est une nouvelle fois venue de sa pépite, Universal Music Group (UMG), dont les ventes ont atteint 1,77 milliard d’euros de janvier à mars, en amélioration de 12,7% à données comparables.
Toujours tiré par la musiqueLe chiffre d’affaires de la musique a notamment bénéficié de
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