Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

Viser la "flotte fantôme" de Poutine : comment Londres veut frapper Moscou au portefeuille
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/06/2024 à 15:01

Le Premier ministre britannique a annoncé une nouvelle batterie de mesures visant à limiter le financement de la "machine de guerre" du Kremlin. Parmi les pistes : viser des navires à la gestion nébuleuse, utilisés pour convoyer pétrole et armes.

( AFP / STRINGER )

( AFP / STRINGER )

"Poutine doit perdre. Il est absolument vital de lui couper la capacité de financer un long conflit". Dans un communiqué citant le Premier ministre Rishi Sunak, le Royaume-Uni a annoncé jeudi 13 juin une nouvelle vague de sanctions contre la Russie. Dans son plan d'action, Londres cible la Bourse de Moscou ainsi que la "flotte fantôme" de navires servant à contourner les restrictions occidentales décidées depuis l'invasion de l'Ukraine.

Ces mesures sont annoncées à l'occasion du sommet du G7 en Italie et interviennent après des annonces américaines ciblant également la place financière moscovite. "Nous intensifions une fois de plus la pression économique avec des sanctions visant à limiter la capacité de la Russie à financer sa machine de guerre", a déclaré le Premier ministre britannique Rishi Sunak, cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans le détail, Londres vise quatre navires soupçonnés de participer à la "flotte fantôme" de tankers usagés d'appartenance parfois opaque ou démunis d'assurance, qui permettent à la Russie de continuer d'exporter massivement son pétrole, ainsi que deux navires accusés de transporter des armes pour Moscou.

Couper l'accès à la technologie extérieure

Dans le secteur financier, plusieurs entreprises sont sanctionnées dont, outre la Bourse de Moscou, celle de Saint-Pétersbourg ainsi que des sociétés facilitant les échanges financiers.

Le Royaume-Uni vise également une série de sociétés dans le secteur du gaz naturel liquéfié ainsi que dans la production de munitions, machines ou composants électroniques à l'armée russe.

Londres, l'un des principaux soutiens à l'Ukraine, a déjà annoncé mercredi une nouvelle aide bilatérale allant jusqu'à 242 millions de livres (286,5 millions d'euros) pour Kiev à l'occasion du G7, sommet des grandes puissances en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

9 commentaires

  • 14 juin 12:12

    Tous ces navires doivent être tre directement couler. Sans exception. Le G7 doit fournir le matériel nécessaire à se défendre à l'Ukraine pour frapper toutes cibles militaires en russie et si des dommages collatéraux se produisent, rien de grave, vu les crimes de guerre de civils qu'il commet en Ukraine


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.