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Virbac dans le rouge : publication annuelle sans surprise
information fournie par AOF 20/03/2024 à 16:14

(AOF) - "Rien de nouveau sous le soleil" : Stifel résume ainsi la publication des résultats 2023 de Virbac. Le laboratoire vétérinaire a dévoilé des résultats en ligne avec les objectifs confirmés 3 mois plus tôt et confirmé ses prévisions pour 2024 réaffirmées à cette époque. En Bourse, l'action Virbac recule de 2,66% à 329 euros, mais gagne encore plus de 17% sur un an. L'année dernière, Virbac a enregistré un résultat net consolidé en recul de 0,2% à 121,1 millions d'euros.

Le résultat opérationnel courant avant amortissement des actifs issus d'acquisitions du laboratoire vétérinaire a progressé de 0,8% à 188,1 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 15,1% contre 15,3% en 2022. Elle est ressortie à 15,3% à taux de change constants.

Déjà publié, le chiffre d'affaires annuel a atteint 1,24 milliard d'euros, en progression de 2,5% en données publiées et de 4,9% à taux de change constants.

Enfin, il sera proposé à la prochaine assemblée générale des actionnaires la distribution d'un dividende net stable 1,32 euro par action au titre de l'exercice 2023.

Objectifs confirmés

En 2024, à taux de change et périmètre constants, Virbac anticipe toujours un ratio de résultat opérationnel courant, avant amortissement des actifs issus des acquisitions (Ebit ajusté), sur chiffre d'affaires autour de 15% et une croissance du chiffre d'affaires entre 4% et 6%.

Le groupe a réaffirmé son ambition d'atteindre un ratio d'Ebit ajusté de 20% à horizon 2030. A cet égard, Virbac prévoit dans les prochaines années de rétablir progressivement ses investissements en R&D au niveau normatif et historique du groupe soit environ 2 points en-dessous du pourcentage de R&D sur chiffre d'affaires de 2024.

Par ailleurs, hors acquisitions, sa position de trésorerie devrait s'améliorer de 30 millions d'euros, compte tenu des investissements prévus sur la période, estimés autour de 100 millions d'euros, et de l'accélération de nos efforts en R&D.

" Bien que la direction ait tenu ses promesses, à ces niveaux de valorisation (PER supérieur à 24), et compte tenu du fait que les attentes de la Bourse étaient déjà en ligne avec les prévisions de l'entreprise pour 2024, nous ne prévoyons pas d'opportunités de bonnes surprises ", a commenté Stifel, qui reste à Conserver.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Sixième mondial de la santé animale avec 7 % du marché ;

- Chiffre d'affaires de 1,22 dM€, avec 4 filières spécialisées – animaux de compagnie, porcs, volailles & ruminants, aquaculture ;

- Montée de l’international : 42 % des revenus pour l’Europe, devant les pays émergents (33 %), notamment le Chili, la Chine et l’Inde puis l'Amérique du nord (13 %) ;

- Modèle d'affaires sur 4 piliers : bien-être des animaux de compagnie et services aux vétérinaires, positionnement du portefeuille de vaccins, réussite des projets de R&D et croissance externe ;

- Capital contrôlé par la famille fondatrice Dick (49,8 % des titres et 66,1 % des droits de vote), Marie-Hélène Dick Madelpuech présidant le conseil d’administration de 7 membres et Sébastien Huron assurant la direction générale ;

- Bilan quasiment non-endetté avec 857 M€ de capitaux propres.

Enjeux

- Plan stratégique 2030 :

- priorités commerciales aux Virbac Busters, l’extension géographique des produits clés, entrée sur de nouveaux marchés (petfood et les animaux d’élevage aux USA, antiparasitaires et petfood en Chine…),

- 20% de marge opérationnelle d'ici 2025-2030 et R&D sur chiffre d'affaires à 7% ;

- Stratégie d’accélération du développement international et d’amélioration de la compétitivité par la digitalisation des systèmes et de la production industrielle ;

- Stratégie d'innovation riche de + 9 000 brevets et ouverture d’un 9 ème centre de R&D, au Vietnam :

- fondée sur 3 piliers - alternatives aux antibiotiques et aux médicaments traditionnels, recours aux technologies respectueuses de l’environnement, et open innovation fondée sur les partenariats -universités, laboratoires de recherche publics, sociétés de biotechnologie et start-up ;

- Stratégie environnementale 2025:

- 4 grands objectifs : recul de 50 % du recours aux essais thérapeutiques sur animaux, de 5 % des consommations d’énergie, de 10 % des émissions carbone, de 5 % de la DCD (demande chimique en oxygène) et de 5 % du volume des déchets,

- réduction des emballages et du recours à l’eau,

- ligne de financement « verte » ;

- Après le renforcement des positions en Inde, 3ème filiale du groupe, expansion attendue aux États-Unis et en Chine (animaux de production et de compagnie) et lourds investissements industriels notamment à Carros en France dans les vaccins et les plateformes de biotechnologie ;

- Retombées de l’accélération de la R&D à 8,5 % des revenus et de la montée des investissements à 100 M€ dont 20 à 25 M€ dans le foncier en France.

Défis

- Contreperformance persistante du Chili, notamment sur les gammes antiparasitaires et antibiotiques, et limitations dans les capacités de production de vaccins pour chien et chat ;

- Attente de la mesure exacte des conséquences de la cyberattaque de juin 2023 ;

- Retards réglementaires dans la construction de l’usine de Nîmes dédiée aux animaux de compagnie ;

- Après une stabilité du chiffre d’affaires semestriel, perspectives 2023 abaissées : hausse du chiffre d’affaires de 0 à 4 %, marge opérationnelle de 12 à 13 %.

En savoir plus sur le secteur Pharmacie

L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques

La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.

Valeurs associées

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 20/03/2024 à 16:14:00.

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