
Une montée au capital d'ADP dépend de la volonté de l'État. (© Vinci)
Les voyants sont au vert pour la major du BTP. Ses concessions autoroutières et aéroportuaires sont portées par la hausse du trafic tandis que dans les métiers du contracting (construction, routes, énergie), la reprise de l’activité est visible tant en France qu’à l’international.
Le bâtiment bénéficie du dynamisme du secteur immobilier. Vinci engrange aussi les premiers contrats du Grand Paris Express. Les solides comptes du premier semestre portent donc la marque de cet environnement plus favorable.
Pour un chiffre d’affaires en hausse de 5,1%, à 18,5 milliards d’euros, le résultat net a grimpé de 11,9%, pour passer le cap du milliard (1,03 milliard). La marge opérationnelle (10,2%) a gagné dans le même temps 40 points de base.
Si l’on en croit le consensus des analystes, le résultat net de Vinci pourrait atteindre 2,6 milliards d’euros cette année, ce qui serait un nouveau record dans l’histoire du groupe.
Gare à la hausse des tauxEn signe de confiance, la major du BTP versera le 9 novembre un acompte sur le dividende de 0,69 euro par titre, en hausse de 9,5%. Le détachement interviendra le 7 novembre.
Pour autant, la belle hausse du titre (16% depuis le 1er janvier dernier et 42% en trois ans) appelle une pause. La remontée des taux longs pourrait constituer un risque pour la valorisation des concessions.
L’activité en
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