
Véronique Riches-Flores, de Riches-Flores Research. (© DR)
L'économiste indépendante souligne les effets contraires entre les restrictions monétaires pour lutter contre l'inflation et des politiques budgétaires expansionnistes. La menace de récession et de nouvelles tensions inflationnistes en 2024 incitent à la prudence sur les actions et sur les obligations.
Selon Véronique Riches-Flores, de Riches-Flores Research, la décrue de l'inflation est derrière nous et l'objectif des Banques centrales à 2% n'est pas prêt d'être atteint.
Le scénario privilégié par les marchés d'un «soft landing» de l'économie américaine (atterrissage en douceur), avec une croissance au ralenti et une meilleure maitrise de l'évolution des prix, n'est pas le plus probable.
La reprise d'activité attendue en 2024, accompagnée d'une remontée des profits d'entreprises et d'une évolution plus favorable des valeurs cycliques, n'est pas plus crédible à ses yeux.
L'experte pense que la normalisation des conditions monétaires est incomplète et que les politiques budgétaires vont à l'encontre de la politique des banques centrales, ce qui alimente l'inflation au moment où le prix des matières premières repart à la hausse.
Les taux directeurs réels (hors inflation) sont certes redevenus positifs aux Etats-Unis, mais la croissance nominale du PIB est encore bien supérieure (6,1 %) au taux d'intérêt à dix ans sur la dette publique (4,4 %).
Tension durable sur les taux d'intérêtLe scénario privilégié par l'économiste est plutôt celui d'une récession évitée de justesse grâce aux actions publiques, au repli de l'inflation et des taux d'intérêt.
Mais la remontée trop limitée du taux de chômage limiterait la capacité des banques centrales à
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