(AOF) - Dans le cadre de la « Reconquête » initiée par le Plan 3R, sur le plan R&D et Innovation, le Groupe Vergnet développe actuellement une solution pour aider les gestionnaires de réseaux à lutter contre le caractère « fatal » des énergies renouvelables. Ainsi, il travaille en collaboration avec des fournisseurs de données de prévisions météorologiques afin de faire perdre le caractère dit « fatal » des énergies renouvelables, dont les sources (vent, soleil…) sont imprévisibles.
Concrètement, à partir de données de prévisions météorologiques à 2 jours, 1 jour et quelques heures, Vergnet a pour ambition de communiquer aux gestionnaires des réseaux électriques des prévisions de production électrique précises de centrales solaires et éoliennes.
Ce service permet aux gestionnaires de réseaux d'intégrer, dans leur planning de production des centrales conventionnelles (diesel, charbon, …), les centrales à énergies renouvelables.
Afin d'apporter une valeur ajoutée à l'ensemble du marché, Vergnet a souhaité que cette nouvelle fonction soit déployable sur toutes les centrales ENR, pas uniquement les centrales construites par le Groupe.
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De plus grandes disparités entre les utilities
L'Observatoire mondial des marchés de l'énergie souligne une grande disparité des prix de détail de l'énergie en Europe. Subissant à la fois l'effet de la hausse des prix de gros et une forte volatilité des prix de vente aux consommateurs finaux, la rentabilité des intervenants est sous pression. Alors que les seize plus grands fournisseurs d'énergie européens ont bénéficié l'an passé d'une importante progression de leur chiffre d'affaires (+47% par rapport à 2020), leur marge brute d'exploitation (marge d'Ebitda), s'est dégradée, passant de 20,2% à 19,6%. Ceux qui ont dû recourir à des achats d'électricité sur le marché ont dû payer ces volumes supplémentaires bien plus chers que le niveau de prix de vente déjà fixés et ont donc vu leurs marges se dégrader.
Confronté à la moindre disponibilité de son parc nucléaire, EDF, renationalisé, devrait afficher une perte annuelle de 29 milliards d'euros en 2022. Engie s'en sort mieux car il a réussi à réduire ses importations de gaz russe au premier semestre tout en bénéficiant des prix élevés de l'électricité et de son exposition accrue aux sources renouvelables.
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