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Vega IM : Les signaux envoyés par les concentrations au sein des indices ne sont pas bons
information fournie par AOF 13/07/2023 à 13:00

(AOF) - « En trompe l’œil les performances des indices boursiers ? » Benoît Peloille, stratégiste – gérant chez Vega Investment Managers, affirme dans une note publiée ce jour que « la surreprésentation de certains secteurs et la concentration de la performance sur quelques titres a pour conséquence un brouillage du message envoyé par les évolutions des indices ». Pour le gérant le CAC 40 " est un bon exemple de ce phénomène " puisque la principale catégorie en son sein est la " consommation discrétionnaire ", autrement dit le luxe, pesant pour presque 25%.

Les 4 valeurs du luxe, à savoir LVMH, L'Oréal, Hermès, Kering, " tirent vers le haut la performance du CAC 40 depuis un certain nombre d'années déjà ". LVMH pèse à lui seul pour près de 13% de l'indice phare de la Bourse de Paris ! Le DAX allemand a pour sa part une composition plus industrielle, environ 23%, ainsi que technologique pour 15%, tandis que dans les indices du sud de l'Europe ce sont les banques qui pèsent lourd.

" Si le luxe pèse tant au sein du CAC 40 cela reflète sa performance économique et sa place au sein de l'économie française " mais " quelques sociétés tirant l'intégralité de la performance boursière d'un pays, ne représentent pour autant pas son économie ".

Par ailleurs la règlementation rend impossible aux gérants de " surpondérer des titres qui représentent un poids significatif dans l'indice de référence " du fait du principe de diversification du risque.

Pour le gérant, ces concentrations créent de plus un biais de gestion entre le style "value" et le style "croissance". Les indices du sud de l'Europe auront un biais "value" à l'inverse du CAC 40 qui est plus "croissance". En fonction des conditions de marché, il sera donc plus judicieux de surpondérer certains indices plutôt que d'autres. Quand l'économie ralentit, on privilégiera les indices "croissance" offrant plus de visibilité comme le CAC 40, et inversement, les indices plus industriels et "value" quand l'économie accélère.

" Les signaux envoyés par les concentrations au sein des indices ne sont pas bons " conclut le gérant, soulignant que la performance positive des marchés actions depuis le début d'année " repose avant tout sur les parcours de quelques titres pesant très lourd ", tandis que " les flux de liquidités ne sont plus aussi favorables aux actions " et que " les petites et moyennes capitalisations souffrent " " autrement dit, la performance ne reflète plus d'appétit pour le risque ".

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