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Vallourec : Résultats du second trimestre et du premier semestre 2020
information fournie par GlobeNewswire 29/07/2020 à 18:14

Boulogne-Billancourt (France), le 29 juillet 2020 – Vallourec, un leader mondial des solutions tubulaires premium, annonce aujourd’hui ses résultats du second trimestre et du premier semestre 2020. L’information financière consolidée a été présentée par le Directoire au Conseil de Surveillance le 28 juillet 2020.

Résultats du T2 : impact de la situation sans précédent du marché Pétrole et Gaz en Amérique du Nord, forte résilience des autres régions
  • Chiffre d’affaires de 843 millions d’euros, en baisse de 22 % par rapport au T2 2019, en raison principalement de la baisse de l’activité Pétrole & Gaz
  • Résultat brut d’exploitation de 43 millions d’euros, contre 102 millions d’euros au T2 2019, la baisse étant très principalement localisée en Amérique du Nord, tandis que les autres régions montrent une grande résilience
  • Consommation de flux de trésorerie disponible de - 77 millions d’euros, contre une génération de 16 millions au T2 2019, incluant des dépenses de restructuration et des charges financières plus élevées
  • Résultat net de - 493 millions d’euros qui intègre des dépréciations d’actifs à hauteur - 441 millions d’euros contre - 21 millions d’euros au T2 2019, en raison principalement du changement des taux d’actualisation appliqués, ainsi que des hypothèses de croissance à long terme du marché Nord-Américain
Bilan et liquidité

  • Dette nette de 2 326 millions d’euros contre 2 267 millions d’euros à fin mars 2020 ; liquidité de 1 543 millions d’euros à fin juin 2020, contre 1 779 à fin mars 2020
  • Le Groupe a annoncé le 19 février 2020 un projet d’augmentation de capital de 800 millions d’euros accompagné d’une nouvelle ligne bancaire de 800 millions d’euros.
Ces opérations de refinancement n’ont pas été réalisées. Vallourec poursuit des discussions notamment avec ses actionnaires de référence et ses banques, afin de définir un nouveau dispositif de refinancement tenant compte des conséquences de la crise du Covid et des marchés pétroliers sur son activité et lui permettant de traiter ses échéances à venir et de rééquilibrer sa structure financière
Poursuite du dynamisme commercial
  • Extension de deux ans, jusqu’à mi 2023, du contrat-cadre avec Petrobras, confirmant notre relation historique
  • Contrats importants en Afrique et au Moyen-Orient pour des livraisons en 2021
Une performance ESG de premier plan
  • Vallourec fait partie depuis 2019 de la liste A du CDP Climat (c.à.d. parmi les 2 % d’entreprises les plus performantes au monde)
  • Validation par le Scientific Based Target initiative (SBTi), en juin 2020, de la conformité de notre objectif d’émissions de carbone avec l’accord de Paris. Première société du secteur Pétrole et Gaz à obtenir cette reconnaissance
Perspectives 2020 confirmées
  • Perspectives soutenues par nos leviers de résilience malgré la forte chute de l’activité onshore en Amérique du Nord ainsi que des marchés Industrie :
    • Brésil : augmentation de l’activité offshore au second semestre
    • Activité soutenue de notre très profitable mine de fer
    • Régions EA-MEA : livraisons élevées de tubes en acier spéciaux
  • Réductions de coûts importantes mises en place dans l’ensemble du Groupe
    • Complète adaptation des coûts variables (y.c. main d’œuvre directe)
    • Accélération des réductions de coûts au S2, et confirmation de l’objectif annoncé au T1 2020 de 130 millions d’euros d’économies brutes pour l’année, dont 51 millions réalisés au premier semestre
  • Flux de trésorerie disponible positif visé au second semestre, incluant une baisse importante du besoin en fonds de roulement

Chiffres clés

S1 2020 S1 2019 Variation En millions d'euros T2 2020 T2 2019 Variation
872 1 176 - 25,9 % Production expédiée (en milliers de tonnes) 422 605 - 30,2 %
1 696 2 109 - 19,6 % Chiffre d'affaires 843 1 084 - 22,2 %
111 169 - 58 M€ Résultat brut d'exploitation 43 102 - 59 M€
6,5 % 8,0 % - 1,5 pts (en % du CA) 5,1 % 9,4 % - 4,3 pts
(514) (18) - 496 M€ Résultat d'exploitation (485) 1 - 486 M€
(567) (167) - 400 M€ Résultat net, part du groupe (493) (77) - 416 M€
(258) (143) - 115 M€ Cash-flow disponible (77) 16 - 93 M€
2 326 2 111 + 215 M€ Dette nette 2 326 2 111 + 215 M€

Commentant ces résultats, Edouard Guinotte, Président du Directoire, a déclaré :

“Comme anticipé, la crise liée au Covid-19 et la chute du prix du pétrole qui en a résulté ont fortement affecté notre performance au second trimestre. Nos activités Pétrole & Gaz aux Etats-Unis ont été de loin les plus impactées ainsi que nos activités Industrie. Cette baisse a été compensée en partie par nos livraisons de produits en aciers spéciaux dans les régions EA-MEA, par le bon niveau de production de notre mine de fer, et par notre activité Pétrole & Gaz au Brésil. Dans ce contexte difficile, notre priorité demeure d’assurer la santé et la sécurité de nos équipes, et nous continuons à concentrer nos efforts sur les mesures d’adaptation, les réductions de coûts et la gestion de la trésorerie, ce qui nous a permis de contenir la consommation de trésorerie durant le trimestre.

Dans ces conditions particulières de marché, le dynamisme commercial initié en 2019 s’est poursuivi, comme le reflète un solide taux de succès sur les appels d’offre dans la plupart de nos lignes de produits. Au Brésil, nous avons signé l’extension de notre contrat long terme avec Petrobras, reflétant ainsi la qualité des produits et des services proposés par Vallourec. Nous avons enregistré des commandes importantes au Moyen-Orient et en Afrique.

Au second semestre 2020, nous n’anticipons pas d’amélioration significative sur les marchés nord-américain et industriels. Nous continuerons néanmoins à bénéficier de nos leviers de résilience. Notre carnet de commande en aciers spéciaux dans les régions EA-MEA continuera à soutenir nos livraisons de produits OCTG premium. Au Brésil, nous devrions également continuer à bénéficier d’une légère augmentation de la production et d’un bon niveau de prix du minerai de fer, ainsi que de l’accélération des livraisons de produits premium pour l’activité offshore.

Nous poursuivrons nos efforts et nous entendons récolter les bénéfices de nos mesures d’adaptation et de réduction de coûts, ainsi que de la gestion rigoureuse de notre besoin en fonds de roulement et de nos investissements. En conséquence, nous visons un flux de trésorerie disponible positif au second semestre.

Je suis confiant dans notre capacité à traverser cette crise sans précédent notamment grâce à l’engagement constant et considérable de nos équipes ”.

I – UNE RESILIENCE RENFORCEE COMPLÉTÉE PAR DES MESURES D’ADAPTATION POUR FAIRE FACE A UNE CRISE SANS PRECEDENT

La chute sans précédent de la demande de pétrole provoquée par le Covid 19 (environ - 20 % au T2 par rapport à l’an dernier) n’a pas été immédiatement compensée par des réductions de l’offre de pétrole venant des pays membres et non-membres de l’OPEP+. En conséquence, le prix du pétrole a chuté et les opérateurs pétroliers ont réduit fortement leurs dépenses d’investissement (environ - 50 % en 2020 pour le secteur onshore américain, - 25 % pour les compagnies pétrolières internationales et les sociétés cotées, et une réduction moins importante pour les compagnies pétrolières nationales).

A la suite de sa chute au T2, la demande de pétrole marque désormais un rebond (même si une reprise totale prendra du temps) alors que la réduction de l’offre va se prolonger (baisse de production des pays de l’OPEP+ jusqu’en avril 2022). Selon l’Agence Internationale de l’Energie, le marché du pétrole devrait être sous-approvisionné à partir du second semestre 2020, ce qui permettra de commencer à réduire les stocks accumulés au premier semestre.

En réponse à cette crise sans précédent, et au-delà de sa compétitivité restaurée grâce à la mise en oeuvre réussie de son plan de Transformation, Vallourec a immédiatement décidé de mettre en œuvre une réduction de ses coûts afin d’atteindre 130 millions d’euros d’économies brutes en 2020, en plus du plein ajustement des coûts variables (y compris main d’œuvre directe).

En Amérique du Nord, la réduction de l'effectif de plus d'un tiers (plus de 900 postes), dans l’ensemble des usines ainsi que des fonctions de support, est effective depuis mai 2020.

51 millions d’euros d’économies brutes ont déjà été réalisés au premier semestre.

Le Groupe bénéficie de forts leviers de résilience tels que les régions EA-MEA où notre portefeuille de clients diversifié et notre compétitivité restaurée nous permettent de confirmer le dynamisme commercial initié en 2019. Au Brésil, l’activité offshore en eaux profondes va croître en 2020, et Petrobras et les compagnies pétrolières internationales ont confirmé leurs engagements sur les projets pré-salifères, très productifs. Enfin, l’activité de la mine est très rentable et bénéficie d’une résilience des prix ainsi que d’une production attendue légèrement supérieure à celle de 2019.

II - CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDÉ PAR MARCHÉ

S1 2020 S1 2019 Variation A taux de change constants En millions d'euros T2 2020 T2 2019 Variation A taux de change constants
1 198 1 525 - 21,4 % - 19,8 % Pétrole et gaz, Pétrochimie 585 787 - 25,6 % - 22,7 %
393 482 - 18,5 % - 7,9 % Industrie & Autres 200 246 - 18,6 % - 3,6 %
105 102 2,6 % 4,3 % Energie électrique 57 52 11,2 % 13,4 %
1 696 2 109 - 19,6 % - 15,9 % Total 843 1 084 - 22,2 % - 16,7 %

Au cours du second trimestre 2020, Vallourec a enregistré un chiffre d’affaires de 843 millions d’euros, en retrait de 22 % par rapport au second trimestre 2019 (- 17 % à taux de change constants), avec :

  • un effet volume important de - 30 % principalement lié à l’activité Pétrole et Gaz en Amérique du Nord et dans les régions EA-MEA
  • un effet prix/mix positif de + 14 % reflétant un prix/mix favorable sur  l’activité Pétrole & Gaz dans les régions EA-MEA et Amérique du Sud, malgré des prix plus faibles en Amérique du Nord
  • un effet conversion de devises de - 6 % lié à la parité EUR/BRL.

Au premier semestre 2020, le chiffre d’affaires s’est élevé à 1 696 millions d’euros, en retrait de 20 % par rapport au premier semestre 2019 (- 16 % à taux de change constants). L’effet volume a été de – 26 %, l’effet prix/mix de + 10 % et l’effet conversion de - 4 %.

Pétrole & Gaz, Pétrochimie (69 % du chiffre d’affaires consolidé du T2 2020)

Le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz s’est établi à 518 millions d’euros au T2 2020, en baisse de 205 millions d’euros ou - 28 % par rapport au T2 2019 (- 26 % à taux de change constants), reflétant une baisse du chiffre d’affaires en Amérique du Nord et dans les régions EA-MEA.

  • En Amérique du Nord , la baisse du chiffre d’affaires Pétrole & Gaz s’explique par le recul des volumes en raison de la baisse sans précédent du nombre d’appareils de forage actifs, et par des prix plus faibles.
  • Dans les régions EA-MEA , la baisse du chiffre d’affaires Pétrole & Gaz traduit une baisse des volumes, compensée en partie par un effet prix/mix favorable lié notamment aux livraisons de tubes en aciers spéciaux.
  • En Amérique du Sud , la forte hausse du chiffre d’affaires Pétrole & Gaz traduit des livraisons en hausse dans l’offshore ainsi qu’un effet prix/mix favorable, malgré un effet conversion de devises négatif.

Au premier semestre 2020, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz s’est établi à 1 070 millions d’euros, en baisse de 325 millions d’euros ou - 23 % par rapport au premier semestre 2019 (- 22 % à taux de change constants).

Le chiffre d’affaires Pétrochimie s’est établi à 67 millions d’euros au T2 2020, en hausse de 6 % par rapport au T2 2019 (+ 10 % à taux de change constants) en raison notamment de la hausse des ventes au Moyen-Orient et en Amérique du Nord.

Au premier semestre 2020 , le chiffre d’affaires Pétrochimie a atteint 128 millions d’euros, en baisse de 1 % par rapport au premier semestre 2019 (+ 1 % à taux de change constants).

Au T2 2020, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz et Pétrochimie s’est établi à 585 millions d’euros, en retrait de 26 % par rapport au T2 2019 (- 23 % à taux de change constants) du fait de moindres volumes Pétrole et Gaz en Amérique du Nord et dans les régions EA-MEA.

Au premier semestre 2020, le chiffre d’affaires Pétrole et Gaz et Pétrochimie s’est élevé à 1 198 millions d’euros, en retrait de 21 % par rapport au premier semestre 2019 (- 20 % à taux de change constants).

Industrie & Autres (24 % du chiffre d’affaires consolidé du T2 2020)

Le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est établi à 200 millions d’euros au T2 2020, en baisse de 19 % par rapport au T2 2019 (- 4 % à taux de change constants) :

  • En Europe, la baisse du chiffre d’affaires s’explique par des volumes et des prix en baisse.
  • En Amérique du Sud, la baisse du chiffre d’affaires reflète de moindres volumes sur le marché Automobile ainsi qu’un effet conversion de devises défavorable, en partie compensés par une hausse des volumes sur le marché Mécanique.
  • Au Brésil, la croissance du chiffre d’affaires de la mine de fer traduit à la fois une hausse des volumes vendus (+ 18 % par rapport au T2 2019) et des prix résilients, malgré un effet conversion de devises défavorable.

Au premier semestre 2020 , le chiffre d’affaires Industrie & Autres s’est élevé à 393 millions d’euros, en baisse de 19 % par rapport au premier semestre 2019 (- 8 % à taux de change constants) principalement du fait de moindres volumes et d’un effet conversion de devises défavorable.

Énergie électrique (7 % du chiffre d’affaires consolidé du T2 2020)

Le chiffre d’affaires s’est élevé à 57 millions d’euros au T2 2020 , en hausse de 11 % par rapport T2 2019 (13 % à taux de change constants), reflétant le calendrier de livraison des projets.

Pour rappel, la fermeture du site de Reisholz en Allemagne, dédié aux tubes pour la construction de centrales conventionnelles au charbon, sera effective au second semestre 2020.

Au premier semestre 2020 , le chiffre d’affaires a atteint 105 millions d’euros, en hausse de 3 % par rapport au premier semestre 2019 (4 % à taux de change constants).

III – ANALYSE DES RESULTATS CONSOLIDES DES T2 ET S1 2020

Analyse des résultats consolidés du T2 2020

Au T2 2020, le résultat brut d’exploitation a atteint 43 millions d’euros (contre 102 millions d’euros au T2 2019), soit une marge de 5,1 % , avec :

  • Une marge industrielle de 136 millions d’euros, à 16,1 % du chiffre d’affaires, reflétant une activité plus faible dans le secteur Pétrole et Gaz, notamment en Amérique du Nord, et dans une moindre mesure dans l’Industrie, en partie compensée par i) les réductions de coûts ii) la contribution positive des livraisons de tubes en aciers spéciaux dans les régions EA-MEA et iii) une contribution plus forte de la mine
  • Une baisse de 21 % des coûts administratifs, commerciaux et de recherche à 83 millions d’euros, représentant 9,8 % du chiffre d’affaires et reflétant notre plan d’adaptation.

Le résultat d’exploitation est ressorti en baisse à - 485 millions d’euros (contre + 1 million d’euros au T2 2019), notamment impacté par i) la dépréciation en totalité des écarts d’acquisition des UGT Amérique du Nord et Europe pour 337 millions d’euros, ii) une charge de perte de valeur sur des actifs corporels en Europe pour 104 millions d’euros. Ces charges de perte de valeur, sans sortie de trésorerie, sont dues à une augmentation des taux d’actualisation appliqués, ainsi qu’à une révision à la baisse des perspectives de croissance à long terme pour l’activité Pétrole et Gaz en Amérique du Nord, dans un contexte de difficulté à estimer ces tendances de marché à long terme. Et iii) des coûts de restructuration de 22 millions d’euros liés principalement à la fermeture du site de Reisholz en Allemagne ainsi qu’à des mesures d’adaptation au Brésil.

Le résultat financier s’est établi à - 80 millions d’euros au T2 2020 , à comparer à - 61 millions d’euros au T2 2019, reflétant des charges financières plus élevées.

L’impôt sur les bénéfices s’est établi à - 10 millions d’euros principalement liés aux activités brésiliennes, à comparer à un impôt sur les bénéfices de - 14 millions d’euros au T2 2019.

Le résultat net, part du Groupe, s’est établi à - 493 millions d’euros , contre - 77 millions d’euros au T2 2019.

Analyse des résultats consolidés du premier semestre 2020

Au premier semestre 2020, le résultat brut d’exploitation a atteint 111 millions d’euros, en baisse de 58 millions d’euros par rapport au S1 2019, soit une marge à 6,5 % , reflétant :

  • Une marge industrielle de 297 millions d’euros, en baisse de 84 millions d’euros par rapport au S1 2019, reflétant essentiellement l’activité plus faible dans le secteur Pétrole et du Gaz en Amérique du Nord et dans l’Industrie, en partie compensée par i) les réductions de coûts ii) la contribution positive des livraisons de tubes en aciers spéciaux dans les régions EA-MEA et iii) une contribution plus forte de la mine
  • Une baisse de 13 % des coûts administratifs, commerciaux et de recherche à 173 millions d’euros, reflétant notre plan d’adaptation, et représentant 10,2 % du chiffre d’affaires.

Le résultat d’exploitation est ressorti à - 514 millions d’euros , en baisse de 496 millions d’euros par rapport au S1 2019, principalement en raison de la charge de perte de valeur enregistrée au T2 2020. Les charges de « Cessions d’actifs, restructurations et autres », en hausse de 35 millions d’euros, incluent des provisions pour restructuration relatives à la fermeture du site de Reisholz en Allemagne, ainsi qu’aux plans d’adaptation en Amérique du Nord et au Brésil. Des charges moins élevées d’amortissements industriels ont été enregistrées.

Le résultat financier s’est établi à - 115 millions d’euros , contre - 122 millions d’euros au S1 2019, reflétant des charges financières plus élevées, compensées par d’autres produits financiers, incluant principalement la résolution positive d’un litige au Brésil pour 24 millions d’euros.

L’impôt sur les bénéfices s’est établi à - 30 millions d’euros, principalement liés aux activités brésiliennes.

Le résultat net, part du Groupe, s’est établi à - 567 millions d’euros , contre - 167 millions d’euros au S1 2019.

IV - FLUX DE TRÉSORERIE & SITUATION FINANCIÈRE

Flux de trésorerie générés par l’activité
Au T2 2020, les flux de trésorerie générés par l’activité se sont établis à - 65 millions d’euros, contre 39 millions d’euros au T2 2019, en raison principalement de la réduction du résultat brut d’exploitation, de l’augmentation des charges financières et de celle des dépenses de restructuration. Au S1 2020, les flux de trésorerie générés par l’activité se sont établis à - 96 millions d’euros, contre 10 millions d’euros au S1 2019, en raison principalement de la réduction du résultat brut d’exploitation et dans une moindre mesure de l’augmentation des dépenses de restructuration et des impôts décaissés.

Besoin en fonds de roulement lié à l’activité
Le besoin en fonds de roulement lié à l’activité a diminué de 20 millions d’euros au T2 2020 , en raison de la baisse de l’activité, contre une hausse de - 4 millions d’euros au T2 2019. Le besoin en fonds de roulement net exprimé en jours de chiffre d’affaires a augmenté à 115 jours, contre 108 jours au T2 2019, reflétant un effet mix client moins favorable et la partie fixe des stocks.
Au S1 2020, le besoin en fonds de roulement lié à l’activité a augmenté de - 99 millions d’euros contre une augmentation de - 117 millions d’euros au S1 2019.

Investissements industriels
Les investissements industriels bruts se sont élevés à - 32 millions d’euros au Q2 2020 , en ligne avec l’enveloppe annuelle, à comparer à - 19 millions d’euros au Q2 2019, et à - 63 millions d’euros au S1 2020, à comparer à - 36 millions d’euros au S1 2019.

Flux de trésorerie disponible
En conséquence, le Groupe a généré un flux de trésorerie disponible négatif de - 77 millions d’euros au T2 2020 , contre + 16 millions d’euros au Q2 2019.
Le flux de trésorerie disponible du S1 2020 a été négatif de - 258 millions d’euros , alors qu’il l’avait été de - 143 millions d’euros au S1 2019.

Cession d’actifs et autres éléments
Les cessions d’actifs et autres éléments se sont élevés à 17 millions d’euros au T2 2020 , du fait principalement d’effets de change positifs sur la dette nette. Au S1 2020, ils se sont élevés à - 38 millions d’euros en raison d’effets de change négatifs sur la dette nette ainsi que du remboursement de dettes de locations (IFRS16).

Dette nette et liquidité
Au 30 juin 2020, la dette nette s’élève à 2 326 millions d’euros, contre 2 267 millions d’euros au 31 mars 2020.
Au 30 juin 2020, la dette de location s’établit à 122 millions d’euros, contre 115 millions d’euros au 31 mars 2020.
Au 30 juin 2020, Vallourec dispose de 1 420 millions d’euros de trésorerie et de 123 millions d’euros de lignes de crédit non tirées sur un montant total de 1 934 millions d’euros de lignes de crédit confirmées.

À la même date, la dette long terme s’élève à 1 746 millions d’euros et la dette court terme à 2 000 millions d’euros, dont 18 millions d’euros de billets de trésorerie et 1 811 millions d’euros tirés sur 1 934 millions d’euros de lignes de crédit bancaire confirmées, dont 100 millions d’euros expirent en juillet 2020 et 1 724 millions d’euros en février 2021.

Sur la base des résultats au 30 juin 2020, le ratio d’endettement retraité (« covenant bancaire »), tel que défini dans les contrats bancaires, serait de 124 %. Etant testé une fois par an le 31 décembre, conformément aux contrats, ce niveau au 30 juin n’affecte pas la capacité de Vallourec à effectuer des tirages sur ses lignes bancaires en 2020.

V – REFINANCEMENT

Le Groupe a annoncé le 19 février 2020 un projet d’augmentation de capital de 800 millions d’euros accompagné d’une nouvelle ligne bancaire de 800 millions d’euros.

Cette opération a été approuvée par l’Assemblée générale en date du 6 avril 2020. Toutefois compte tenu du nouvel environnement et des conditions de marché détériorées dans le contexte de la crise du Covid, ces opérations de refinancement n’ont pas pu être réalisées.

Vallourec poursuit des discussions notamment avec ses actionnaires de référence et ses banques, afin de définir un nouveau dispositif de refinancement tenant compte des conséquences de la crise du Covid et des marchés pétroliers sur son activité et lui permettant de traiter ses échéances à venir et de rééquilibrer sa structure financière.

VI – PERSPECTIVES 2020

Nos perspectives 2020 sont confirmées, et soutenues par nos leviers de résilience.

Pétrole et Gaz

  • Dans les régions EA-MEA , les compagnies pétrolières nationales au Moyen-Orient et en Afrique du Nord confirment leur résilience. Les projets différés principalement par les compagnies pétrolières internationales sont compensés par nos livraisons importantes de tubes en aciers spéciaux.
  • En Amérique du Nord , après la réduction significative des plans de forage de la part des opérateurs de pétrole et gaz de schiste (diminution de 70 % du nombre d'appareils de forage depuis décembre 2019), le nombre d’appareils de forage devrait se maintenir à un niveau proche du niveau actuel et les prix des OCTG rester à un niveau bas.
  • Au Brésil, le nombre de puits forés devrait augmenter. Comme anticipé, les livraisons d’OCTG premium devraient continuer d’accélérer au S2.

Industrie & Autres

  • En Europe et au Brésil, la demande pour les marchés de l’Industrie devrait continuer à être impactée par la crise liée au Covid-19.
  • Les volumes de minerai de fer produit au Brésil sont attendus en légère augmentation par rapport à 2019, tandis que les prix demeurent jusqu’à présent à des niveaux favorables.

Mesures d’adaptation

  • Ajustement des heures travaillées à l’activité dans chaque pays (temps partiel, congés,…).
  • 130 millions d’euros d’économies brutes visées en 2020, dont 51 millions d’euros déjà réalisés au S1 2020 (en plus du plein ajustement des coûts variables, y compris la main d’œuvre directe).
  • Enveloppe d’investissements 2020 réduite de 20 % par rapport à l’enveloppe initiale, à environ 160 millions d’euros.
  • Réduction du besoin en fonds de roulement reflétant la baisse de l’activité, les plans d’actions en cours et l’effet de saisonnalité favorable en fin d’année.

Flux de trésorerie disponible positif visé au second semestre, incluant une baisse importante du besoin en fonds de roulement.

Déclarations Prospectives

Ce communiqué de presse peut contenir des déclarations prospectives. Ces déclarations prospectives peuvent être identifiées à l’aide de la terminologie prospective, notamment les termes «croire», «s’attendre à», «anticiper», «peut», «présumer», «planifier», «avoir l’intention de», «sera», «devrait», «estimation», «risque» et/ou, dans chaque cas, leur contraire, ou d’autres variantes ou terminologie comparable. Ces déclarations prospectives comprennent tout sujet qui ne porte pas sur des faits historiques et incluent des déclarations relatives aux intentions, aux convictions ou aux attentes actuelles de la Société, notamment en ce qui concerne les résultats d'exploitation, la situation financière, la liquidité, les perspectives, la croissance et les stratégies de la Société et les industries dans lesquelles elle exerce une activité. De par leur nature, les déclarations prospectives impliquent des risques et des incertitudes car elles concernent des événements et dépendent de circonstances susceptibles de survenir ou non à l'avenir. Ces risques comprennent ceux développés ou identifiés dans les documents publics déposés par Vallourec auprès de l'AMF, y compris ceux répertoriés dans la section «Facteurs de risques» du Document d’Enregistrement Universel déposé auprès de l'AMF le 20 mars 2020. Les lecteurs sont avertis que les déclarations prospectives ne sont pas des garanties de performances futures et que les résultats d'exploitation, la situation financière et la liquidité de Vallourec ou de l'une de ses filiales et le développement des secteurs dans lesquels ils opèrent peuvent différer sensiblement de ceux réalisés dans ou suggérées par les déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse. En outre, même si les résultats d'exploitation, la situation financière et la liquidité de Vallourec ou de l'une de ses filiales et le développement des secteurs dans lesquels ils opèrent sont conformes aux déclarations prospectives contenues dans ce communiqué de presse, ces résultats ou développements peuvent ne pas être indicatif des résultats ou des développements dans les périodes ultérieures.

Avertissement

Ce communiqué de presse et les informations qu’il contient ne constituent ni une offre de vente ou d’achat ni la sollicitation de vente ou d’achat de titres de Vallourec.
Aucune communication, ni aucune information relative à l'augmentation de capital envisagée ne peut être diffusée au public dans un pays dans lequel il doit être satisfait à une obligation d’enregistrement ou d’autorisation. Aucune démarche n’a été entreprise (ni ne sera entreprise) dans un quelconque pays (autre que la France) dans lequel de telles démarches seraient requises. La souscription ou l’achat de titres de Vallourec peuvent faire l’objet dans certains pays de restrictions légales ou réglementaires spécifiques. Vallourec n’assume aucune responsabilité au titre d’une violation par une quelconque personne de ces restrictions.
Le présent communiqué de presse ne constitue pas un prospectus au sens du Règlement (UE) 2017/1129 du Parlement Européen et du Conseil du 14 juin 2017 (le « Règlement Prospectus »). L’offre sera ouverte au public en France exclusivement postérieurement à la délivrance par l’Autorité des marchés financiers d’un visa sur le prospectus préparé en conformité avec le Règlement Prospectus.
En France, une offre au public de valeurs mobilières ne peut intervenir qu’en vertu d’un prospectus approuvé par l’AMF. S’agissant des Etats membres de l’Espace Economique Européen autres que la France (les « États membres »), aucune action n’a été entreprise ni ne sera entreprise à l’effet de permettre une offre au public des titres rendant nécessaire la publication d’un prospectus dans l’un de ces Etats membres. En conséquence, les valeurs mobilières ne peuvent être offertes et ne seront offertes dans aucun des Etats membres (autre que la France), sauf conformément aux dérogations prévues par l’article 1(4) du Règlement Prospectus, ou dans les autres cas ne nécessitant pas la publication par Vallourec d’un prospectus au titre du Règlement Prospectus et/ou des réglementations applicables dans ces Etats membres.
Le présent communiqué ne constitue pas une offre de valeurs mobilières au public au Royaume-Uni. La diffusion du présent communiqué n’est pas effectuée et n’a pas été approuvée par une personne autorisée (« authorised person ») au sens de l’article 21(1) du Financial Services and Markets Act 2000. En conséquence, le présent communiqué est adressé et destiné uniquement (x) (i) aux personnes situées en dehors du Royaume-Uni, (ii) aux professionnels en matière d’investissement au sens de l’article 19(5) du Financial Services and Markets Act 2000 (Financial Promotion) Order 2005, tel qu’amendé (l’« Order ») ou (iii) aux personnes visées par l’article 49(2) de l’Order et (y) toute autre personne à laquelle le présent communiqué pourrait être adressé conformément à la loi (les personnes mentionnées ci-dessus étant ensemble désignées comme les « Personnes Habilitées »). Les valeurs mobilières sont uniquement destinées aux Personnes Habilitées et toute invitation, offre ou tout contrat relatif à la souscription, l’achat ou l’acquisition des valeurs mobilières ne peut être adressé ou conclu qu’avec des Personnes Habilitées. Toute personne autre qu’une Personne Habilitée doit s’abstenir d’utiliser ou de se fonder sur le présent communiqué et les informations qu’il contient. Le présent communiqué ne constitue pas un prospectus approuvé par la Financial Conduct Authority ou par toute autre autorité de régulation du Royaume-Uni au sens de la Section 85 du Financial Services and Markets Act 2000.
Le présent communiqué ne constitue pas une offre de valeurs mobilières ou une quelconque sollicitation d’achat ou de souscription de valeurs mobilières aux Etats-Unis ou dans tout autre pays. Des valeurs mobilières ne pourront être vendues aux Etats-Unis en l’absence d’enregistrement ou de dispense d’enregistrement au titre du U.S. Securities Act de 1933, tel que modifié. Vallourec n’envisage pas d’enregistrer l’offre ou une partie de cette offre aux Etats-Unis ni d’effectuer une quelconque offre au public de valeurs mobilières aux Etats-Unis.
La diffusion du présent communiqué dans certains pays peut constituer une violation des dispositions légales en vigueur. Les informations contenues dans le présent communiqué ne constituent pas une offre de valeurs mobilières aux Etats-Unis, au Canada, en Australie ou au Japon.

Présentation des résultats du T2 et du S1 2020

Conférence téléphonique en anglais et audio webcast à 18h30 (heure de Paris)

  • Pour écouter l’audio webcast : https://channel.royalcast.com/webcast/vallourec-en/20200729_1/
  • Pour participer à la conférence, veuillez composer le (utiliser le mot de passe « Vallourec ») :
    • +44 (0) 20 3003 2666          (Royaume-Uni)
    • +33 (0)1 70 99 47 40          (France)
    • +1 212 999 6659                (États-Unis)
  • L’audio webcast et la présentation seront disponibles sur le site web de Vallourec à l’adresse suivante :

https://www.vallourec.com/fr/investisseurs

À propos de Vallourec

Leader mondial sur ses marchés, Vallourec fournit des solutions tubulaires de référence pour les secteurs de l’énergie et pour d’autres applications parmi les plus exigeantes : des puits de pétrole et de gaz en conditions extrêmes aux centrales électriques de dernière génération, en passant par des projets architecturaux audacieux et des équipements mécaniques ultra-performants. Fidèle à son esprit pionnier et fort d’une R&D de pointe, Vallourec ne cesse de repousser les frontières technologiques. Implanté dans une vingtaine de pays, au plus près de ses clients, le Groupe rassemble près de 19 000 collaborateurs passionnés et engagés qui offrent bien plus que des tubes : ils proposent des solutions toujours plus innovantes, fiables et compétitives, pour rendre possibles tous les projets.

Coté sur Euronext à Paris (code ISIN : FR0013506730, Ticker VK) éligible au Service de Règlement Différé (SRD), Vallourec fait partie des indices SBF 120 et Next 150.

Aux États-Unis, Vallourec a mis en place un programme sponsorisé d’American Depositary Receipt (ADR) de niveau 1 (code ISIN : US92023R2094, Ticker : VLOWY). La parité entre l’ADR et l’action ordinaire Vallourec est de 5 pour 1.

Calendrier

18 novembre 2020 Publication des résultats du troisième trimestre et des neuf premiers mois 2020

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Relations investisseurs
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Relations presse
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Relations actionnaires individuels
N° Vert : 0805 65 10 10
actionnaires@vallourec.com


Annexes

Du fait des arrondis, l’addition des chiffres figurant dans ces tableaux et d’autres documents peut ne pas exactement correspondre aux totaux et les pourcentages peuvent ne pas refléter exactement les valeurs absolues.

Pièces jointes à ce communiqué :

  • Production expédiée
  • Taux de change
  • Chiffre d’affaires par zone géographique
  • Chiffre d’affaires par marché
  • Compte de résultat consolidé résumé
  • Bilan consolidé résumé
  • Covenant bancaire
  • Flux de trésorerie disponible
  • Tableau des flux de trésorerie
  • Définitions des données financières à caractère non strictement comptable

Production expédiée

En milliers de tonnes 2020 2019 Variation
T1 450 571 - 21,2 %
T2 422 605 - 30,2 %
T3 595
T4 520
Total - 2 291

Taux de change

Taux de change moyen S1 2020 S1 2019
EUR / USD 1,10 1,13
EUR / BRL 5,41 4,34
USD / BRL 4,92 3,84

Chiffre d’affaires par zone géographique

En millions d'euros S1 2020 En % du CA S1 2019 En % du CA Variation T2 2020 En % du CA T2 2019 En % du CA Variation
Europe 266 15,7 % 311 14,7 % - 14,4 % 126 14,9 % 157 14,5 % - 20,0 %
Amérique du Nord (Nafta) 482 28,4 % 668 31,7 % - 27,9 % 211 25,1 % 330 30,4 % - 35,9 %
Amérique du Sud 323 19,1 % 329 15,6 % - 1,9 % 172 20,4 % 162 15,0 % 5,9 %
Asie et Moyen-Orient 467 27,5 % 549 26,1 % - 15,1 % 241 28,6 % 303 27,9 % - 20,4 %
Reste du monde 158 9,3 % 252 11,9 % - 37,1 % 93 11,0 % 132 12,2 % - 29,6 %
Total 1 696 100 % 2 109 100 % - 19,6 % 843 100 % 1 084 100 % - 22,2 %

Chiffre d’affaires par marché

S1 2020 En % du CA S1 2019 En % du CA Variation En millions d'euros T2 2020 En % du CA T2 2019 En % du CA Variation
1 070 63,1 % 1 395 66,2 % - 23,3 % Pétrole et gaz 518 61,5 % 724 66,8 % - 28,4 %
128 7,5 % 130 6,2 % - 1,5 % Pétrochimie 67 8,0 % 63 5,8 % 6,4 %
1 198 70,6 % 1 525 72,3 % - 21,4 % Pétrole et gaz, Pétrochimie 585 69,5 % 787 72,6 % - 25,6 %
153 9,0 % 202 9,6 % - 23,9 % Mécanique 74 8,8 % 88 8,2 % - 15,8 %
27 1,6 % 63 3,0 % - 57,3 % Automobile 9 1,1 % 32 3,0 % - 70,6 %
212 12,5 % 217 10,3 % - 2,2 % Construction & autres 116 13,8 % 125 11,5 % - 7,2 %
393 23,2 % 482 22,9 % - 18,5 % Industrie & Autres 200 23,7 % 245 22,7 % - 18,6 %
105 6,2 % 102 4,8 % 2,6 % Energie électrique 57 6,8 % 52 4,8 % 11,2 %
1 696 100 % 2 109 100 % - 19,6 % Total 843 100 % 1 084 100 % - 22,2 %

Compte de résultat consolidé résumé

S1 2020 S1 2019 Variation En millions d'euros T2 2020 T2 2019 Variation
1 696 2 109 - 19,6 % Chiffre d'affaires 843 1 084 - 22,2 %
(1 399) (1 728) - 19,0 % Coûts industriels des produits vendus (707) (871) - 18,8 %
297 381 - 22,0 % Marge Industrielle 136 213 - 36,2 %
17,5 % 18,1 % - 0,6 pts (en % du CA) 16,1 % 19,6 % - 3,5 pts
(173) (198) - 12,6 % Coûts administratifs, commerciaux et de recherche (83) (105) - 21,0 %
(13) (14) na Autres (10) (6) na
111 169 - 58 M€ Résultat brut d'exploitation 43 102 - 59 M€
6,5 % 8,0 % - 1,5 pts (en % du CA) 5,1 % 9,4 % - 4,3 pts
(111) (126) - 11,9 % Amortissements industriels (52) (60) - 13,3 %
(27) (29) na Amortissements et autres dépréciations (13) (14) na
(441) (21) na Dépréciations d'actifs (441) (21) na
(46) (11) na Cessions d'actifs, restructuration et éléments non récurrents (22) (6) na
(514) (18) - 496 M€ Résultat d'exploitation (485) 1 - 486 M€
(115) (122) - 5,7 % Résultat financier (80) (61) 31,1 %
(629) (140) - 489 M€ Résultat avant impôts (565) (60) - 505 M€
(30) (22) na Impôts sur les bénéfices (10) (14) na
(1) (1) na Quote part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence - - na
(660) (163) - 497 M€ Résultat net (575) (74) - 501 M€
(93) 4 na Part des participations ne donnant pas le contrôle (82) 3 na
(567) (167) - 400 M€ Résultat net, part du groupe (493) (77) - 416 M€
(49,6) (0,4) na Résultat net par action (en €) * (43,1) (0,2) na

na = non applicable
* Ajusté du nouveau nombre d’actions post regroupement d’actions effectif au 25 mai 2020

Bilan consolidé résumé

En millions d'euros
Actifs 30/06/2020 31/12/2019 Passifs 30/06/2020 31/12/2019
Capitaux propres - part du Groupe * 561 1 467
Intérêts attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle 386 513
Immobilisations incorporelles nettes 58 63 Total des capitaux propres 947 1 980
Écarts d'acquisition 26 364 Prêt actionnaire 16 21
Immobilisations corporelles nettes 2 266 2 642 Emprunts et dettes financières (A) 1 746 1 747
Actifs biologiques 45 62 Dette de location (D) 95 104
Sociétés mises en équivalence 128 129 Engagements envers le personnel 220 228
Autres actifs non courants 110 132 Impôts différés 10 9
Impôts différés 207 249 Autres provisions et passifs 73 61
Total actifs non courants 2 840 3 641 Total passifs non courants 2 144 2 149
Stocks 963 988 Provisions 93 121
Clients et comptes rattachés 600 638 Emprunts et concours bancaires courants (B) 2 000 2 077
Instruments dérivés - actif 11 7 Dette de location (E) 27 30
Autres actifs courants 193 237 Fournisseurs 504 580
Trésorerie et équivalents de trésorerie (C) 1 420 1 794 Instruments dérivés - passif 17 18
Autres passifs courants 279 329
Total actifs courants 3 187 3 664 Total passifs courants 2 920 3 155
Total actifs 6 027 7 305 Total passifs 6 027 7 305
* Résultat net, part du Groupe (567) (338)
Dette nette (A+B-C) 2 326 2 031
Dette de location (D+E) 122 134

Covenant bancaire

Tel que défini dans les contrats bancaires, le « covenant bancaire » est le ratio de l’endettement net consolidé du Groupe incluant le prêt actionnaire au Brésil et la « dette de location financement » sur les capitaux propres du Groupe retraités des réserves de variation de juste valeur des instruments financiers et des réserves de conversion. Ce ratio d’endettement est testé une fois par an, le 31 décembre, et doit être inférieur à un plafond de 100 % à cette date.

Covenant bancaire (en millions d'euros) 30/06/2020 31/12/2019
Dette nette (hors dette de location-financement) 2 326 2 031
Dette de location-financement 35 50
Dette nette 2 361 2 081
Prêt actionnaire 16 21
Dette nette retraitée (1) 2 376 2 102
Capitaux propres 947 1 980
Réserves de conversion - part du Groupe (a) 968 608
Réserves - variations de juste valeur des instruments financiers (a) 4 (4)
Capitaux propres retraités (2) 1 919 2 584
Ratio du covenant bancaire retraité (1)/(2) 124% 81%
(a) y compris minoritaires

Flux de trésorerie disponible

S1 2020 S1 2019 Variation En millions d'euros T2 2020 T2 2019 Variation
(96) 10 - 106 M€ Flux de trésorerie générés par l’activité (A) (65) 39 - 104 M€
(99) (117) + 18 M€ Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité [+ baisse, (hausse)] (B) 20 (4) + 24 M€
(63) (36) - 27 M€ Investissements industriels bruts (C) (32) (19) - 13 M€
(258) (143) - 115 M€ Flux de trésorerie disponible (A)+(B)+(C) (77) 16 - 93 M€

Tableau des flux de trésorerie

S1 2020 S1 2019 En millions d'euros T2 2020 T2 2019
(96) 10 Flux de trésorerie générés par l’activité (65) 39
(99) (117) Variation du besoin en fonds de roulement lié à l'activité [+ baisse, (hausse)] 20 (4)
(195) (107) Flux nets de trésorerie générés par l'activité (45) 35
(63) (36) Investissements industriels bruts (32) (19)
(38) 31 Cessions d'actifs et autres éléments 17 (2)
(296) (112) Variation de l'endettement net [+ baisse, (hausse)] (60) 14
2 326 2 111 Dette nette (fin de période) 2 326 2 111

Définitions des données financières à caractère non strictement comptable

Besoin en fonds de roulement : défini comme les créances clients plus les stocks moins les dettes fournisseurs (hors provisions).

Besoin en fonds de roulement net : défini comme le besoin en fonds de roulement net des provisions pour stock et créances clients ; les jours de besoin en fonds de roulement net sont calculés sur la base des ventes trimestrielles annualisées.

Besoin en fonds de roulement lié à l’activité : inclut le besoin en fonds de roulement et les autres créances et dettes.

Covenant bancaire (ou ratio d’endettement retraité) : tel que défini dans les contrats bancaires, le « covenant bancaire » est le ratio de l’endettement net consolidé du Groupe incluant le prêt actionnaire au Brésil et la « dette de location financement » (sans la « dette de location opérationnelle ») sur les capitaux propres du Groupe retraités des réserves de variation de juste valeur des instruments financiers et des réserves de conversion. Ce ratio d’endettement est testé une fois par an, le 31 décembre, et doit être inférieur à un plafond de 100 % à cette date.

Dette de location : la dette de location est définie comme la valeur actualisée des engagements de loyers futurs.

Dette nette : la dette nette consolidée se définit comme les emprunts et dettes financières non courants + emprunts et concours bancaires courants - trésorerie et équivalents de trésorerie. La dette nette exclut la dette de location financement.

Données à taux de change constants : les données présentées « à taux de change constants » sont calculées en neutralisant l’effet de conversion en euro du chiffre d’affaires des sociétés du Groupe dont la devise fonctionnelle n’est pas l’euro. L’effet de change de conversion est neutralisé par l’application des taux de change de l’année N-1 au chiffre d’affaires de l’année N de ces sociétés.

Flux de trésorerie disponible : le flux de trésorerie disponible se définit comme le flux de trésorerie généré par l'activité minoré des investissements industriels bruts et majoré/minoré de la variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité.

Investissements industriels bruts : les investissements industriels bruts se définissent comme la somme des décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles et ceux liés aux acquisitions d’actifs biologiques.

Marge industrielle : la marge industrielle se définit comme la différence entre le chiffre d’affaires et les coûts industriels des produits vendus (c’est-à-dire après imputation des coûts industriels variables et des coûts industriels fixes), hors amortissements.

Ratio de Levier Financier Proforma : endettement financier net (après réalisation de l’augmentation de capital et exercice d’une option d’achat sur un contrat de location financement) rapporté au résultat brut d’exploitation.

Pièce jointe

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