(AOF) - Vallourec annonce les résultats de l'analyse du cycle de vie de l'empreinte carbone de ses tubes sans soudure. Selon les données 2023, Vallourec a réduit son empreinte carbone à 1,45 tonne de CO2 équivalent par tonne de tube produit contre 1,79 tonne de CO2 équivalent par tonne de tube en 2019, soit une réduction de 19% en 4 ans.
Cette réduction significative, certifiée par l'institut de recherche indépendant à but non lucratif EPD International AB, filiale de l'IVL Swedish Environmental Research Institute, établit une nouvelle référence pour le secteur des solutions tubulaires premium sans soudure.
Toutes les entités de Vallourec sont engagées dans cette démarche. Aux États-Unis, l'aciérie de Vallourec constitue un atout majeur dans l'économie circulaire : elle fonctionne avec 98% de ferrailles recyclées et 100% d'électricité bas carbone.
Au Brésil, les forêts du groupe permettent de produire du charbon de bois utilisé en substitution du coke dans le haut-fourneau de Jeceaba, et 98% de l'électricité est d'origine renouvelable.
Globalement, plus de 90% de l'électricité utilisée par Vallourec est bas carbone, grâce à l'utilisation de l'énergie nucléaire ou d'origine renouvelable (45% hydraulique, 6% éolien et 4% solaire) et 61% de l'acier mis en oeuvre par Vallourec dans le monde sont issus de ferrailles recyclées. Tous les sites de production de Vallourec sont certifiés ISO 14001 (Environnement).
Dans le cadre de ses engagements environnementaux, Vallourec poursuit sa trajectoire de réduction avec l'objectif ambitieux de baisser l'intensité carbone de ses tubes de 35% d'ici 2035 sur la base de l'année 2021.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Points-clés
- Co-leader mondial, avec Tenaris, du marché des tubes en acier sans soudure (12 % de parts de marché) et leader mondial des solutions tubulaires premium ;
- Chiffre d’affaires de 3,4 Mds€, généré à 95 % par les tubes, avec un positionnement fort dans le secteur pétrole-gaz (73 %), devant l’industrie ;
- Nouveau modèle économique en 2 piliers : regroupement des capacités de production dans les 2 Amérique, et en Asie et plan de transformation vers une meilleure compétitivité ;
- Capital avec une présence forte d’ArcelorMittal, actionnaire de référence avec 28,40 % depuis avril 2024, les salariés étant 2 ème actionnaire (3,3 %) et Philippe Guillemot président-directeur général du conseil de 9 administrateurs.
- Bilan assaini avec des capitaux propres de 1,7 Md€ et, à fin juin, des disponibilités de 1,5 Md€ face à 868 M€ de dette nette.
Enjeux
- Stratégie « New Vallourec » :
- transfert des sites de production en Amérique du nord, du sud et en Asie et contrôle total de leur propriété, 5 usines seulement étant maintenues en Europe, dont 4 en France,
- amélioration de 230 M€ par an du bénéfice d’exploitation,
- désendettement total en 2025 ;
- Stratégie d’innovation soutenue par 5 centres de R&D visant à capitaliser sur l’avantage technologique (connexions filetées VAM®) et les solutions digitales diffusées auprès des clients via la plateforme Smartengo Vallourec.smart :
- services et solutions : solutions pour le stockage d’énergie et sa mobilité. regroupées sous le nom de Vallourec New Energies et solutions digitales au sein du département VAM DATA,
- marché industrie : allégement des structures des câbles,
- pétrole et gaz : solutions de réduction du coût total de possession ou TCO,
- nouvelles énergies : solutions pour géothermie, transport et stockage de CO2 et d’hydrogène avec pour objectif une contribution de 10 à 15 % au résultat opérationnel ;
- Stratégie environnementale en 2 étapes ;
- 2030 : réduction de 30 % vs 2021 des émissions de CO2 pour les scopes 1,2 et 3 upstream
- 2035 : réduction de 35 % vs 2021 des émissions de CO2 pour les scopes 1,2 et 3 upstream ;
- Qualité productive des 3 sites industriels majeurs : Youngstone aux Etats-Unis d’où un avantage compétitif pour le groupe favorisé par la hausse des droits de douane sur l’acier, VSB au Brésil, et Tianda en Chine ;
- Maîtrise des approvisionnements via les mines de fer et les forêts, essentiellement brésiliennes pour la transformation de l’acier.
Défis
- Sensibilité aux cours du brut et du minerai de fer et à la parité euro vs real brésilien et dollar ;
- Réalisation des 2 projets d’extension de la mine de fer brésilienne, dont la finalisation est attendue en 2024 et 2027 ;
- Fort impact positif des hausses de prix sur la croissance du chiffre d’affaires ;
- Après un bond de 31 % des ventes et un doublement de la marge opérationnelle au 2nd semestre, objectifs 2023 d’une croissance du bénéfice d’exploitation entre 950 M€ et 1,1 Md€, d’un autofinancement libre positif et d’une réduction de de la dette ;
- Retour à la distribution de dividende en 2025, soit 85 à 100 % de la génération de cash.
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