Le Revenu hebdo no 1399. (© Le Revenu)
L’espoir renaît. Au-delà des annonces de l’Opep, le marché mondial du pétrole est en train de se rééquilibrer. Il devrait ainsi entraîner avec lui le cours du baril de Brent, probablement au-delà de 60 dollars d’ici douze à dix-huit mois. À très court terme, un repli ne
serait pas surprenant tant le récent rebond, suspendu aux discours de certains grands pays producteurs, semble fragile. Mais la tendance est là. Malgré de probables soubresauts temporaires, nous anticipons une hausse modérée et progressive d’ici fin 2017-début 2018.
En 2013-2014, le ralentissement de la demande d’or noir et, surtout, le développement des hydrocarbures de schiste américains avaient créé un déséquilibre lourd de conséquences. Le prix du baril s’était effondré, plongeant l’ensemble de l’industrie dans la crise.
Après deux années compliquées, le point bas semble avoir été touché et le secteur pourrait commencer à remonter lentement la pente.
Dopée par des prix bradés, la demande est redevenue dynamique. Elle est attendue en hausse de 1,2 million de barils par jour cette année et en 2017. Face à cette reprise de la consommation, l’offre marque le pas. Selon UBS, elle devrait être quasiment stable en 2016, à 96,4 millions de barils par jour, uniquement soutenue par la hausse de la production des pays de l’Opep. Dans le reste du monde, l’offre est en effet prévue en repli de
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