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Valeurs moyennes : les 8 convictions de Portzamparc pour le second semestre
information fournie par Boursorama 03/07/2020 à 08:50

Pour cette seconde partie de l'année, Portzamparc procède à un important remanienement. Parmi les valeurs qui demeurent, on retrouve LDC et Rubis. McPhy, GTT, Hexaom, Reworld Media, Wavestone s'éclipsent. SQLI, MGI Digital, Chargeurs, Bassac, Oncodesign et Vetoquinol font leur entrée. (Crédits photo : Adobe Stock)

Pour cette seconde partie de l'année, Portzamparc procède à un important remanienement. Parmi les valeurs qui demeurent, on retrouve LDC et Rubis. McPhy, GTT, Hexaom, Reworld Media, Wavestone s'éclipsent. SQLI, MGI Digital, Chargeurs, Bassac, Oncodesign et Vetoquinol font leur entrée. (Crédits photo : Adobe Stock)

L'équipe d'analyses du bureau d'études Portzamparc a mis à jour sa sélection semestrielle de petites et moyennes valeurs. Cette liste est différente de la short list des cinq valeurs que la société de gestion publie au début de chaque mois.

«Les valeurs moyennes sont très impactées par la crise. Le choc sur les bénéfices est inédit, et il dépasse la crise de 2009», ont estimé mardi 30 juin les analystes du bureau d'études lors de la présentation de leur liste de convictions pour le second semestre. Il faut néanmoins constater que ces valeurs qu'on pensait davantage exposées en raison de leur plus faible liquidité  ont fait preuve d'une certaine résilience. Elles accusent une baisse en ligne avec les grosses capitalisations : -18,40% pour l'indice Next 20, -17,18% pour le Mid 60 et -16,37% pour le Small contre -17,27% pour le CAC 40 au premier semestre.

Si la situation économique se normalise depuis le déconfinement, l'incertitude sur l'issue de la crise empêche toutefois aux entreprises d'avoir une visibilité suffisante, et un grand nombre d'entre elles se refusent à communiquer des guidances. Toutefois, certaines valeurs offrent de belles perspectives de croissance sur le long terme, assure le bureau d'études nantais.

Pour cette seconde partie de l'année, Portzamparc procède à un important remaniement. Parmi les valeurs qui demeurent, on retrouve LDC et Rubis. McPhy, GTT, Hexaom, Reworld Media, Wavestone s'éclipsent. SQLI, MGI Digital, Chargeurs, Bassac, Oncodesign et Vetoquinol font leur entrée. Revue de détail.

Rubis : acheter avec un objectif de cours à 52,3 euros

Le bureau d'analyses dit «s'attendre à des leviers de croissance en interne» et note «une valorisation qui reste attractive au regard de la qualité des fondamentaux» de l'opérateur indépendant du secteur de l'énergie qui intervient dans le stockage, la distribution finale, l'approvisionnement et la logistique internationale.

Il faut dire que Rubis, déjà présent dans la sélection du premier trimestre, sera totalement désendetté fin 2020 et dispose de sérieux atouts. Notamment grâce à sa force de frappe en matière de M&A (Mergers & Acquisitions) en raison du contexte de la chute des prix du pétrole. «Les groupes pétroliers sont en recherche de cash, ce qui laisse entrevoir des opportunités de nouvelles acquisitions pour le groupe». Ce qui pourrait ainsi donner lieu à une diversification, notamment au niveau géographique. Le groupe peut également compter sur l'accroissement de  la demande en stockage portée par les nouvelles normes environnementales.

Quid du Covid-19 ? En dépit de résultats très dégradés au premier trimestre, la baisse du résultat net devrait être limité à 13% sur l'année, estime Portzamparc.

Prochain événement :  résultats du premier semestre le 17 septembre

MGI Digital : acheter avec un objectif de cours à 49,50 euros

La societé, qui fabrique et commercialise des presses d'impression et d'ennoblissement numériques, intègre la liste convictions de Portzamparc qui relève ses prévisions avec un objectif porté à 49,50 euros. Dans son argumentaire, le bureau d'études souligne trois points. D'abord un point bas de l'activité qui a été atteint au premier semestre avec une crise qui a empêché le groupe, très orienté à l'international (93% du CA), d'assurer toutes ses livraisons. Une forte baisse des livraisons est ainsi attendue : de 45 à 55% du chiffre d'affaire, selon le bureau d'études.

Le groupe bénéficie toutefois de stocks solides, ce qui permet à Portzamparc de se montrer confiant sur le second semestre avec un relèvement de ses prévisions de chiffre d'affaires (-25% sur l'année 2020).

En outre, la nomination d'un nouveau directeur en début d'année en provenance de Konica, l'actionnaire principal de MGI Digital représente un attrait spéculatif. Enfin, le le flux de bonnes nouvelles à venir avec les événements commerciaux prévus par le groupe sont salués par Portzamparc. Le lancement de l'Alphajet en septembre pourrait être un catalyseur en terme de commandes, estime le cabinet d'études.

Prochain événement : chiffre d'affaires premier semestre fin juillet

Chargeurs : acheter avec un objectif de cours à 24,10 euros

Chargeurs, leader mondial pour la protection de surface (Protective Films), l'entoilage pour la mode (PCC Fashion Technologies), la laine peignée et les services au musée, fait son entrée dans la liste convictions de Portzamparc.

Pour étayer son argumentaire, le bureau d'études s'est notamment intéressé au développement de Lainière Santé, l'offre de Chargeurs à vocation sanitaire créée pendant la crise, et qui devrait être une des activités parmi les plus rentables en 2020 pour le groupe.

Le carnet de commandes s'est ainsi envolé à 300 millions d'euros à fin avril (France, collectivités, grandes sociétés) pour cette entité, souligne la société de gestion. Et à ce stade, «le marché ne prend pas en compte le développement de Lainière Santé qui pourrait compenser le recul des métiers historiques», souligne le bureau d'études.

Toutefois, si le management de Chargeurs se dit confiant sur la réalisation de ce carnet de commandes (300 millions d'euros), le bureau d'études reconnaît un manque de visibilité sur le contenu et son exécution.

Prochain événement : chiffre d'affaires et résultat 1er trimestre le 10 septembre

Bassac : Acheter avec un objectif de cours de 52,50 euros

Bassac, anciennement «Les Nouveaux Constructeurs », réalise la majorité de ses revenus sur le marché de la promotion de logements neufs en France. En 2019, l'activité Résidentiel France représentait 66,5% du CA (vs 47,5% en 2009).

Le groupe peut se targuer de nombreux atouts : une marge opéraitonnelle de 16,2% en 2019, une excellente génération de cash avec un FCF yield qui restera à deux chiffres, et un bilan sain.

Si la crise du Covid-19 a eu un impact sur la croissance du CA, «la trajectoire à long terme reste intacte du fait du bon niveau de portefeuille foncier et de réservations», note le bureau d'études. En revanche, le groupe est pénalisé par un flottant limité (16,4%).

Prochain événement : chiffre d'affaires pour le 30 juillet

Oncodesign : Acheter avec un objectif de cours à 17,20 euros

Oncodesign ne manque pas de catalyseurs pour rejoindre la liste «convictions» des petites et moyennes valeurs de Portzamparc : son potentiel de croissance et sa rentabilité, son modèle hybride qui «dérisque» l'activité, la  bonne gestion de la trésorerie (le fondateur est actionnaire à hauteur de 40%, ndlr), et un news flow attractif.

La société est basée sur deux business units (une activité de services avec une base clientèle de 800 sociétés pharmaceutiques) et une activité biotech.

Le premier business, qui représente le coeur de l'activité du groupe, peut compter sur l'externalisation toujours croissante de la recherche et développement dans les laboratoires pharmaceutiques. Néanmoins, la société de gestion signale deux points de vigilance : les liquidités et le peu de visibilité sur la génération de CA dans la BU biotech.

Prochain événement : chiffre d'affaires du premier semestre du 23 juillet

SQLI Digital Experience : acheter avec un objectif de cours à 28 euros

Pour les analystes de Portzamparc, l'attrait spéculatif est au centre de leur argumentaire pour SQLI (un prix de 28 euros qui va rester une référence réglementaire jusqu'en juin 2021), d'autant que les difficultés 2020 en bonne partie intégrées dans les cours actuels. Pour rappel, l'actionnariat du groupe a été bouleversé en décembre 2019 quand DBAY Advisors devenant l'actionnaire de référence avec près de 30% du capital.

La société dédiée au monde du digital dispose de deux business units : d'un côté des services numériques (52% du CA), activité principalement implantée en France, de l'autre une agence digitale, implantée dans de nombreux pays. Le groupe est notamment leader sur l'intégration de plateformes e-commerce comme Hybris et Magento, rappelle Portzamparc. Le projet de rapprochement industriel de l'activité agence digitale avec une participation de DBAY ferait sens, et pourrait générer des « synergies intéressantes », notent les analystes.

Toutefois, le groupe émet quelques réserves : SQLI Digital Experience devrait encaisser une probable année blanche en terme des résultats (même si SQLI disposait de 15 millions de cash brut à fin mars) et de marge opérationnelle courante. Le Covid-19 devrait également avoir un impact sur les projets de DBAY.

Prochain événement : chiffres d'affaires du deuxième trimestre 28 juillet

Vetoquinol  : Acheter avec un objectif de cours à 73 euros

Vetoquinol, 9e laboratoire mondial dédié à la santé animale, a fait preuve d'une vraie résilience pendant la crise, salue Portzamparc. Ainsi, l'impact devrait être limité au segment animaux de compagnie (avec un report des actes médicaux non urgents).

En outre, le lancement de nouveaux produits en fin d'année devrait avoir un impact positif sur la croissance organique de 2021. D'atuant plus que Vetoquinol dispose déjà d'un bilan sain et d'une valorisation attractive. Néanmoins, la liquidité du titre et le recul de l'activité au premier trimestre restent des points à surveiller...

Prochain événement : chiffre d'affaires du premier semestre 23 juillet 2020

LDC : Acheter avec un objectif de cours à 150 euros

Last but not least, le volailler est de nouveau sélectionné. Le groupe aux 4 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2018-2019 a de sérieux arguments : la matière protéine bénéficiant de la meilleure dynamique de vente, la politique agressive de croissance externe du groupe (10 opérations totalisant 440M€ de CA – une opération de 160M€ en cours) , et sa valorisation attractive (avec une décote de 47% par rapport comparables et 60% vs ratio historique). En outre, le groupe a très bien résisté au Covid-19 avec un recul d'activité de près de 7% pendant la phase de confinement (avril-mai).

Attention trois points restent à surveiller : l'impact de la loi Egalim qui réduit les périodes de promotions, l'envolée du prix du blé, et la liquidité du titre (un flottant restreint).

Prochain événement : chiffres d'affaires du 1er trimestre  le 8 juillet

1 commentaire

  • 02 juillet 19:28

    Il on oublié genfit mrd !!!!!!!!!!!!!


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