Les foncières commerciales redoutent un ralentissement de la consommation des ménages et les difficultés rencontrées par certaines enseignes, à l'instar de Camaïeu, mais elles peuvent compter sur la grande diversification de leurs locataires. (© Carmila)
La flambée des taux a entraîné les acteurs du secteur dans un tourbillon boursier. Les sociétés les moins endettées et celles qui montrent leur capacité à relever les loyers peuvent séduire les investisseurs audacieux.
Le sol se dérobe-t-il sous les foncières cotées ? L’indice sectoriel Euronext IEIF Reit Europe a chuté de 28% depuis le début de l’année, quand l’Euro Stoxx perd 17%. Les foncières de bureaux Gecina et Icade perdent respectivement 29% et 42% sur la période.
Celles spécialisées dans l’immobilier commercial comme Carmila (-1,4%) et Klépierre (+2,3%) résistent mieux, mais elles étaient déjà décotées durant la crise sanitaire. Même les foncières qui ont servi de refuge pendant la pandémie s’enfoncent à leur tour, telles les résidentielles établies pour l’essentiel en Allemagne (31% du résultat de Covivio ) et l’immobilier de santé (37% du patrimoine d’Icade).
Dans la logistique, Argan perd 33%. Cette société contrôlée par la famille Le Lan, qui s’est négociée avec une surcote de 60% au début de la pandémie, accuse à présent une décote de 26%, souligne le bureau d’études d’Oddo BHF.
45% de décote par rapport à la valeur des actifsAinsi, par pure mécanique financière, les valeurs d’actifs s’affaissent pour rehausser les rendements face à ceux des emprunts d’États qui s’accroissent. «À présent, les foncières se négocient avec une décote boursière par rapport à leur actif net réévalué (ANR) de 45% en moyenne, un niveau équivalent à celui de 2008», calcule Laurent
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