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Valdunes: un repreneur pour la forge, pas encore pour l'usine
information fournie par Boursorama avec AFP 11/01/2024 à 11:17

( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

Le français Europlasma a déposé une offre de reprise pour la forge de Valdunes, dernier fabricant en France de roues et essieux de trains, mais aucune offre n'a encore été formulée pour son usine, a indiqué à l'AFP le ministre de l'Industrie Roland Lescure.

L'entreprise nordiste Valdunes, 320 salariés, a été placée en redressement judiciaire le 20 novembre après le désengagement de son unique actionnaire, le groupe industriel chinois MA Steel.

Le président Emmanuel Macron avait promis en mai dernier dans La Voix du Nord qu'il se battrait "jusqu'au dernier quart d'heure pour Valdunes", un dossier érigé en symbole de la souveraineté industrielle du pays, dans un contexte de relance du ferroviaire.

"On a une offre sur Leffrinckoucke (la forge près de Dunkerque, NDLR) mais pas encore d'offre sur Trith-Saint-Léger", près de Valenciennes (Nord), où sont usinés essieux et roues, a exposé M. Lescure lors d'un entretien téléphonique.

Pour le site de Trith-Saint-Léger, qui représente les trois quarts des emplois, "l'appel à candidatures a été prolongé de 15 jours", des discussions étant en cours, a ajouté le ministre.

L'offre d'Europlasma, un groupe actif notamment dans le domaine de l'armement, prévoit 15 millions d'euros d'investissement sur trois ans et la reprise de tous les salariés de la forge, a détaillé M. Lescure, ajoutant que l'entreprise était prête "à travailler avec un potentiel repreneur de Trith-Saint-Léger pour maintenir une filière ferroviaire en France".

En mai, MA Steel qui avait repris Valdunes, déjà, à l'issue d'un redressement judiciaire en 2014, avait annoncé qu'il n'injecterait plus d'argent dans l'entreprise.

La CGT demande depuis plusieurs mois qu'un consortium Alstom-SNCF reprenne Valdunes.

Début janvier, des responsables CGT locaux avaient assuré que le syndicat demanderait "une nationalisation temporaire de Valdunes s'il n'y a pas d'offre de reprise conjointe des deux sites". Des assemblées générales sur les deux sites sont prévues jeudi.

"Aujourd'hui, la question (de la nationalisation) ne se pose pas, on a encore des discussions avec des repreneurs potentiels", a insisté M. Lescure.

"Si on a un repreneur crédible, prêt à s'engager, avec un +business plan+ crédible, l'Etat sera au rendez-vous", a-t-il ajouté, sans dire sous quelle forme.

Pour l'usine de Trith-Saint-Léger, "il faut quasiment doubler la production pour avoir des perspectives de rentabilité, avec un investissement autour de 65 millions d'euros", a pointé le ministre.

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