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Valdunes: Europlasma réfléchit à reprendre les deux sites, forge et usine
information fournie par Boursorama avec AFP 25/01/2024 à 17:57

( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

Europlasma a obtenu une semaine supplémentaire pour réfléchir à une offre de reprise des deux sites de Valdunes, dernier fabricant en France de roues de trains, alors que le groupe s'était positionné au départ uniquement pour la forge, a annoncé Bercy jeudi.

Valdunes est en redressement judiciaire après le désengagement de son actionnaire chinois. Déjà repoussée deux fois, la date limite de dépôt des offres de reprise de cette entreprise de 300 salariés, devenue un symbole de souveraineté industrielle, est désormais fixée au 31 janvier, a indiqué le tribunal de commerce de Lille.

"Il n'y a aujourd'hui pas d'offre à proprement parler pour Trith-Saint-Léger (l'usine de Valdunes) mais l'entreprise Europlasma qui a déposé une offre pour Leffrinckoucke (la forge, près de Dunkerque) a notifié à l'administrateur judiciaire qu'en l'absence d'offre ferroviaire maintenant l'activité à Trith-Saint-Léger, elle souhaitait avoir une semaine supplémentaire pour regarder la possibilité de faire une offre globale", a-t-on expliqué à Bercy.

Le 10 janvier, le groupe français Europlasma avait déposé une offre prévoyant la reprise de la forge et de ses quelque 90 salariés ainsi que de quelques-uns du site de Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes, qui en compte environ 220.

Europlasma a posé comme condition au maintien de son offre l'existence d'un repreneur pour l'usine, alors qu'aucune offre n'avait été formulée pour Trith-Saint-Léger.

Tout en notant qu'Europlasma "est une entreprise qui fait du retournement, qui reprend et rachète des entreprises en difficulté", Bercy souligne que "l'important, c'est qu'il y ait un industriel prêt et capable de porter un projet de maintien de la filière ferroviaire en France".

"Si Eurosplasma fait une offre globale, c'est parce que l'Etat leur met la pression", estime le secrétaire CGT du CSE, Maxime Savaux. "Leur décision reposera uniquement sur les garanties d'Etat", l'argent public engagé, ajoute-t-il, disant espérer qu'il n'y ait "pas trop de casse sociale".

Le syndicaliste déplore aussi que le groupe ukrainien Interpipe, qui avait montré son intérêt pour le site de Trith-Saint-léger, n'ait finalement pas déposé d'offre, estimant que ce groupe a profité de la procédure pour faire "de l'espionnage industriel".

En mai, le groupe chinois MA Steel, qui avait repris Valdunes à l'issue d'un précédent redressement judiciaire en 2014, avait annoncé qu'il n'injecterait plus d'argent dans l'entreprise.

La CGT demande depuis plusieurs mois qu'un consortium Alstom-SNCF reprenne Valdunes, pour répondre aux besoins d'avenir du système ferroviaire français.

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2 commentaires

  • 02 février 11:22

    Forge et usinage distant de plus de 100 km, quand les concurrents sont intégrés sur un seul site.... Ne sera jamais compétitif. Bonne chance au repreneur


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