( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / MARIO TAMA )
Le constructeur automobile Ford a conclu un accord comportant une sanction civile d'un montant maximal de 165 millions de dollars avec l'Agence américaine de sécurité routière (NHTSA) au sujet d'un rappel de véhicules lancé en 2020, a-t-il annoncé jeudi.
Cet accord, "sans admission de responsabilité", porte sur des accusations liées au calendrier d'un rappel qui, selon la NHTSA, ne correspondait pas aux préconisations de promptitude en la matière, a précisé Ford dans une déclaration auprès du gendarme américain de la Bourse (SEC).
"Nous sommes ravis de l'opportunité de pouvoir résoudre cette affaire avec la NHTSA et nous restons déterminés à améliorer en permanence la sécurité et la conformité (des produits) de Ford", a indiqué le constructeur américain, dans une réaction transmise à l'AFP.
Ford a insisté sur le fait que personne n'avait été tué ou blessé en connexion avec la défaillance ayant nécessité le rappel, qui affectait la caméra de recul de certains véhicules.
Dans le détail, Ford a accepté de payer immédiatement une pénalité de 65 millions de dollars, tandis que 55 millions de dollars supplémentaires vont être versés mais avec un sursis de trois ans, durée de sa mise sous surveillance, avec prolongation possible d'un an.
Par ailleurs, le groupe de Dearborn (Michigan, nord) va devoir investir 45 millions de dollars afin de renforcer son dispositif d'essais et d'analyses de données et d'être conforme aux requis de la NHTSA.
Il devra aussi lui transmettre un relevé mensuel ainsi que recruter un superviseur choisi par l'organisme et chargé de veiller au bon respect de l'accord et de lui en rendre compte.
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