Aller au contenu principal
Fermer

GB-Le Brexit est un avertissement pour le monde sur l'impact des barrières commerciales, dit Bailey (BoE)
information fournie par Reuters 18/10/2025 à 20:23

PHOTO DE FICHIER : Rapport sur la stabilité financière de la Banque d'Angleterre

PHOTO DE FICHIER : Rapport sur la stabilité financière de la Banque d'Angleterre

par David Milliken

WASHINGTON (Reuters) -Le Brexit devrait continuer à peser sur la croissance économique britannique au cours des prochaines années, et cela doit servir d'avertissement au reste du monde sur les dommages liés aux barrières commerciales, a déclaré samedi le gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Andrew Bailey.

La BoE estime depuis longtemps que le vote de 2016 en faveur de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE) a pénalisé les exportations du pays en alourdissant la réglementation, malgré l'accord de 2020 visant à maintenir un commerce sans droits de douane entre la Grande-Bretagne et le bloc communautaire.

"Si vous me demandez quel est l'impact sur la croissance économique (...), la réponse est que dans un avenir prévisible, il est négatif, mais à plus long terme, il devrait y avoir un contrepoids positif, bien que partiel", a déclaré Andrew Bailey au Group of Thirty (Groupe des Trente ou G30), un "think tank" qui rassemble banquiers centraux et responsables financiers à Washington.

La capitale américaine a été au centre de l'attention sur la semaine qui s'achève avec les réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui ont accordé une large place à l'impact des droits de douane voulus par le président Donald Trump.

Selon Andrew Bailey, le Brexit prouve que les entreprises peuvent s'adapter à des conditions commerciales plus difficiles, mais que cela prend du temps et que la croissance sera toujours inférieure à son potentiel.

"Si l'on rend une économie moins ouverte, la croissance s'en trouvera limitée, mais à plus long terme, le commerce s'ajustera et se reconstruira. C'est ce qui semble s'être produit. Le même argument vaut pour l'économie mondiale et les droits de douane", a-t-il expliqué.

Les prévisions du Bureau de responsabilité budgétaire (Office for Budget Responsibility) en Grande-Bretagne montrent que le Brexit réduira le niveau de productivité à long terme du pays de 4% comparativement à un maintien dans l'UE.

(Reportage David Milliken; version française Claude Chendjou)

5 commentaires

  • 22:07

    La croissance pour quoi faire ? Pour accentuer les écarts entre les plus riches et les plus pauvres ? J'ai honte que le français le plus riche ne soit pas dans une industrie quelconque, mais dans le luxe. C'est pas avec le luxe qu'on fait une économie résiliente. Et ce dont on a le plus besoin c'est de résilience.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Pages les plus populaires